Lingvo&Food : la start-up qui vous permettra de vendre à l'autre bout du monde - Crédit photo : Lingvo&Food
Poursuivre les ventes une fois que le client a débuté son séjour est l'un des fantasmes de nombreux voyagistes.
Samy Bailly, responsable du marché francophone chez Evaneos, nous confiait : "l'enjeu à venir pour nous résidera dans notre capacité à accompagner les envies de nos clients pendant leurs séjours." Sauf que de l'avis de l'intéressé, ce n'est pas chose facile et ce ne sera "une réalité que d'ici quelques années."
Mais ce constat amer, dans la bouche du responsable d'Evaneos, nous était délivré avant que Lingvo&Food ne fasse son apparition.
En effet, la start-up basée à Nîmes et créée par Mariya Romanova, offre une réponse à cette problématique.
"Avec notre application, il est possible de tout faire, aussi bien de réaliser un suivi, que de relancer les voyageurs dans un pays étranger. Il est possible de continuer à vendre une fois la personne sur place," précise l'entrepreneuse d'origine russe.
La solution, à mi-chemin entre le Guide du Routard, le Michelin et un traducteur, propose un guide numérique des bonnes adresses à destination des voyageurs.
Deux ans après sa création, l'application s'est exportée et propose des traductions en différentes langues, mais n'entend pas s'arrêter en si bon chemin.
Samy Bailly, responsable du marché francophone chez Evaneos, nous confiait : "l'enjeu à venir pour nous résidera dans notre capacité à accompagner les envies de nos clients pendant leurs séjours." Sauf que de l'avis de l'intéressé, ce n'est pas chose facile et ce ne sera "une réalité que d'ici quelques années."
Mais ce constat amer, dans la bouche du responsable d'Evaneos, nous était délivré avant que Lingvo&Food ne fasse son apparition.
En effet, la start-up basée à Nîmes et créée par Mariya Romanova, offre une réponse à cette problématique.
"Avec notre application, il est possible de tout faire, aussi bien de réaliser un suivi, que de relancer les voyageurs dans un pays étranger. Il est possible de continuer à vendre une fois la personne sur place," précise l'entrepreneuse d'origine russe.
La solution, à mi-chemin entre le Guide du Routard, le Michelin et un traducteur, propose un guide numérique des bonnes adresses à destination des voyageurs.
Deux ans après sa création, l'application s'est exportée et propose des traductions en différentes langues, mais n'entend pas s'arrêter en si bon chemin.
Pour quel business model ?
Après avoir monté un réceptif dans le Sud-Ouest de la France, Mariya Romanova remarque un manque dans l'offre touristique en France.
"Sur toutes les personnes venant en France, 8 sur 10 sont intéressées par la gastronomie, mais peu savent comment trouver une adresse où manger un plat authentique", explique la créatrice de la start-up.
C'est sur ce postulat de départ qu'est née Lingvo&Food, en s'adressant principalement aux touristes russes venant en France.
Une version portugaise et russe sont disponibles pour permettre aux touristes de trouver les bonnes adresses dans ces pays.
"Pour cela, nous visitons les restaurants et nous nous appuyons sur des guides connaissant parfaitement les villes," explique Mariya Romanova.
Les établissements doivent remplir un cahier des charges assez strict, pour garantir une certaine qualité d'accueil et une expérience gastronomique satisfaisante.
Avec 400 adresses en France, réparties dans une dizaine de villes touristiques, ce chiffre devrait être doublé à la fin de l'année, en ajoutant Marseille et Lyon.
L'exhaustivité n'est pas l'enjeu, car l'ajout de commerce correspond à des besoins financiers. "Nous proposons un abonnement de 19 euros par mois aux établissements pour apparaître sur notre application. Notre problème n'est pas de recruter des commerçants français, mais bien des utilisateurs", précise la fondatrice de la start-up.
L'application permettrait à des restaurateurs de pouvoir capter une clientèle difficile d'accès, en raison de la langue, sans avoir à dépenser des milles et des cents sur les réseaux sociaux ou sur Google.
"Sur toutes les personnes venant en France, 8 sur 10 sont intéressées par la gastronomie, mais peu savent comment trouver une adresse où manger un plat authentique", explique la créatrice de la start-up.
C'est sur ce postulat de départ qu'est née Lingvo&Food, en s'adressant principalement aux touristes russes venant en France.
Une version portugaise et russe sont disponibles pour permettre aux touristes de trouver les bonnes adresses dans ces pays.
"Pour cela, nous visitons les restaurants et nous nous appuyons sur des guides connaissant parfaitement les villes," explique Mariya Romanova.
Les établissements doivent remplir un cahier des charges assez strict, pour garantir une certaine qualité d'accueil et une expérience gastronomique satisfaisante.
Avec 400 adresses en France, réparties dans une dizaine de villes touristiques, ce chiffre devrait être doublé à la fin de l'année, en ajoutant Marseille et Lyon.
L'exhaustivité n'est pas l'enjeu, car l'ajout de commerce correspond à des besoins financiers. "Nous proposons un abonnement de 19 euros par mois aux établissements pour apparaître sur notre application. Notre problème n'est pas de recruter des commerçants français, mais bien des utilisateurs", précise la fondatrice de la start-up.
L'application permettrait à des restaurateurs de pouvoir capter une clientèle difficile d'accès, en raison de la langue, sans avoir à dépenser des milles et des cents sur les réseaux sociaux ou sur Google.
Et si votre prochain CRM se trouvait dans le téléphone de vos clients ?
"Nous aimerions travailler avec des compagnies, des aéroports, mais aussi des voyagistes" - Crédit photo : Lingvo&Food
Si les professionnels ne représentent pas un frein au développement de la start-up, le problème est à chercher du côté des utilisateurs.
Malgré ses 10 000 usagers, un chiffre plutôt honorable, Lingvo&Food espère recruter toujours plus de touristes.
Et pour être visibles auprès des touristes, des partenariats ont déjà été actés avec l'aéroport de Montpellier et des discussions ont débuté avec d'autres structures.
"Nous aimerions travailler avec des compagnies, des aéroports, mais aussi des voyagistes pour acquérir un plus grand parc d'utilisateurs", souhaite Mariya Romanova.
Cette dernière a fixé le nombre d'usagers de l'application à 30 000 à la fin de l'année 2019. Avant cette échéance, la petite équipe, composée de 7 employés, va opérer une levée de fonds de 400 000 euros, tout simplement pour agréger les adresses de Marseille et Lyon.
Dans cette opération, la start-up espère voir figurer quelques noms d'acteurs du tourisme, surtout qu'il n'est pas question de faire de la figuration.
"Nous avons l'ambition d'être présents partout dans le monde, et selon nous, ça ne passera pas par le principe de la marque blanche, mais par un tour-opérateur", selon Mariya Romanova.
Pour les attirer, l'entrepreneuse veut développer les solutions découlant des notifications, de la géolocalisation et de la satisfaction client. Et si votre prochain CRM se trouvait dans le téléphone de vos clients ?
Malgré ses 10 000 usagers, un chiffre plutôt honorable, Lingvo&Food espère recruter toujours plus de touristes.
Et pour être visibles auprès des touristes, des partenariats ont déjà été actés avec l'aéroport de Montpellier et des discussions ont débuté avec d'autres structures.
"Nous aimerions travailler avec des compagnies, des aéroports, mais aussi des voyagistes pour acquérir un plus grand parc d'utilisateurs", souhaite Mariya Romanova.
Cette dernière a fixé le nombre d'usagers de l'application à 30 000 à la fin de l'année 2019. Avant cette échéance, la petite équipe, composée de 7 employés, va opérer une levée de fonds de 400 000 euros, tout simplement pour agréger les adresses de Marseille et Lyon.
Dans cette opération, la start-up espère voir figurer quelques noms d'acteurs du tourisme, surtout qu'il n'est pas question de faire de la figuration.
"Nous avons l'ambition d'être présents partout dans le monde, et selon nous, ça ne passera pas par le principe de la marque blanche, mais par un tour-opérateur", selon Mariya Romanova.
Pour les attirer, l'entrepreneuse veut développer les solutions découlant des notifications, de la géolocalisation et de la satisfaction client. Et si votre prochain CRM se trouvait dans le téléphone de vos clients ?