Le Groupe Logis Hôtels a réalisé le samedi 31 octobre 2020 un sondage auprès de ses adhérents. Plus de 500 établissements ont répondu.
Les premiers résultats font ressortir qu'une majorité des hôteliers indépendants (55%) considère que les difficultés actuelles sont telles que cela met en péril leur entreprise, soit 20 points de plus qu’en septembre 2020 (36 %).
L'étude pointe du doigt les problèmes de trésorerie : 76% des établissements indépendants du groupe ont une trésorerie qui ne dépassera pas la fin de l’année 2020 et pour 23% d’entre eux même pas les prochaines semaines. Seuls 5% considèrent pouvoir tenir jusqu’à l’été 2021; et ils refusent absolument toute souscription d’un nouvel emprunt, même garanti par l’Etat, qui ne ferait qu’aggraver leur dette à long terme précise le communiqué.
Les premiers résultats font ressortir qu'une majorité des hôteliers indépendants (55%) considère que les difficultés actuelles sont telles que cela met en péril leur entreprise, soit 20 points de plus qu’en septembre 2020 (36 %).
L'étude pointe du doigt les problèmes de trésorerie : 76% des établissements indépendants du groupe ont une trésorerie qui ne dépassera pas la fin de l’année 2020 et pour 23% d’entre eux même pas les prochaines semaines. Seuls 5% considèrent pouvoir tenir jusqu’à l’été 2021; et ils refusent absolument toute souscription d’un nouvel emprunt, même garanti par l’Etat, qui ne ferait qu’aggraver leur dette à long terme précise le communiqué.
56% des établissements seront ouverts en novembre
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Au niveau des ouvertures, 56% des établissements seront ouverts en novembre "notamment pour répondre aux besoins de la clientèle affaires et 18% sont encore en réflexion".
A noter également que la plupart des établissements ont fait le choix de fermer car dans l’impossibilité d’ouvrir leurs restaurants.
Au 1er novembre, 17% des indépendants du groupe jugent nécessaire de licencier avant la fin de l’année 2020, et 42% sont en réflexion ; soit une destruction potentielle d’emplois locaux comprise entre 5% et 17% des effectifs du groupe précise Logis Hôtels.
Karim Soleilhavoup, directeur général a déclaré : "Si tout le monde comprend la nécessité de protéger tous les Français, nous entrons dans l’hiver de tous les dangers. Danger sanitaire bien sûr mais aussi économique avec des trésoreries pour l’hiver à sec, comme nous l’avions déjà annoncé et bien sûr social avec des indépendants qui ont besoin de visibilité et de simplicité dans les mesures d’accompagnement."
Fabrice Galland, Président de la Fédération internationale des Logis ajoute : "Dans l'hôtellerie et la restauration, une nuitée ou un couvert de perdu ne sera jamais compensé. Nos établissements accusent des pertes sèches qui ne seront pas rattrapées en sortie de crise. La profession a besoin d'un soutien économique durable sur les mois et les années qui arrivent, si elle veut pouvoir se relever de manière pérenne.
Nous souhaitons contribuer de manière efficace et structurée pour faire remonter nos problématiques terrain qui sont concrètes et trouver ensemble des solutions viables et spécifiques pour préserver nos savoir-faire et nos entreprises avant qu'il ne soit trop tard. Depuis plusieurs générations, nous formons et transmettons notre savoir-faire à nos apprentis. La survie de notre métier passe également par là. La formation ne doit pas s'arrêter. “
A noter également que la plupart des établissements ont fait le choix de fermer car dans l’impossibilité d’ouvrir leurs restaurants.
Au 1er novembre, 17% des indépendants du groupe jugent nécessaire de licencier avant la fin de l’année 2020, et 42% sont en réflexion ; soit une destruction potentielle d’emplois locaux comprise entre 5% et 17% des effectifs du groupe précise Logis Hôtels.
Karim Soleilhavoup, directeur général a déclaré : "Si tout le monde comprend la nécessité de protéger tous les Français, nous entrons dans l’hiver de tous les dangers. Danger sanitaire bien sûr mais aussi économique avec des trésoreries pour l’hiver à sec, comme nous l’avions déjà annoncé et bien sûr social avec des indépendants qui ont besoin de visibilité et de simplicité dans les mesures d’accompagnement."
Fabrice Galland, Président de la Fédération internationale des Logis ajoute : "Dans l'hôtellerie et la restauration, une nuitée ou un couvert de perdu ne sera jamais compensé. Nos établissements accusent des pertes sèches qui ne seront pas rattrapées en sortie de crise. La profession a besoin d'un soutien économique durable sur les mois et les années qui arrivent, si elle veut pouvoir se relever de manière pérenne.
Nous souhaitons contribuer de manière efficace et structurée pour faire remonter nos problématiques terrain qui sont concrètes et trouver ensemble des solutions viables et spécifiques pour préserver nos savoir-faire et nos entreprises avant qu'il ne soit trop tard. Depuis plusieurs générations, nous formons et transmettons notre savoir-faire à nos apprentis. La survie de notre métier passe également par là. La formation ne doit pas s'arrêter. “