Le point économique
Des hausses de taux probables aux US devraient accroître la volatilité sur les marchés, notamment les devises, et favoriser le dollar américain par rapport aux autres monnaies au cours de cette année./crédit DepositPhoto
Le compte-rendu de la réunion de décembre de la Fed, la Réserve Fédérale américaine, publié mercredi dernier, a dressé les grandes lignes de l’évolution de la politique monétaire américaine pour les mois à venir et a été riche d’enseignements pour les acteurs du marché des changes.
Le variant Omicron a été mentionné à neuf reprises. Mais les membres du Conseil des Gouverneurs sont unanimes sur le fait qu’il ne va pas faire dérailler l’économie ; en ligne avec les dernières études scientifiques qui confirment que le variant est moins sévère que Delta.
L’économie américaine est considérée comme solide et le marché du travail proche du plein emploi, avec un taux de chômage désormais à 3,9%, comme le prouvent les dernières statistiques portant sur les créations d’emplois en décembre (rapport ADP sur l’emploi privé et rapport du Département du Travail).
La banque centrale a donc toute latitude pour amorcer un durcissement monétaire rapide, principalement via une augmentation du taux directeur et une réduction du bilan. Trois hausses de taux de 0,25% sont anticipées cette année, avec une quatrième hausse optionnelle si l’inflation continue de progresser.
Ces mesures devraient, en théorie, accroître la volatilité sur les marchés, notamment les devises, et favoriser le dollar américain par rapport aux autres monnaies au cours de cette année.
Le variant Omicron a été mentionné à neuf reprises. Mais les membres du Conseil des Gouverneurs sont unanimes sur le fait qu’il ne va pas faire dérailler l’économie ; en ligne avec les dernières études scientifiques qui confirment que le variant est moins sévère que Delta.
L’économie américaine est considérée comme solide et le marché du travail proche du plein emploi, avec un taux de chômage désormais à 3,9%, comme le prouvent les dernières statistiques portant sur les créations d’emplois en décembre (rapport ADP sur l’emploi privé et rapport du Département du Travail).
La banque centrale a donc toute latitude pour amorcer un durcissement monétaire rapide, principalement via une augmentation du taux directeur et une réduction du bilan. Trois hausses de taux de 0,25% sont anticipées cette année, avec une quatrième hausse optionnelle si l’inflation continue de progresser.
Ces mesures devraient, en théorie, accroître la volatilité sur les marchés, notamment les devises, et favoriser le dollar américain par rapport aux autres monnaies au cours de cette année.
Europe : une hausse des taux n’est pas d’actualité en 2022.
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Du coté de l’Europe, la politique monétaire n’est pas aussi lisible. Comme indiqué par la présidente de la Banque Centrale Européenne, Christine Lagarde, une première hausse des taux n’est pas d’actualité en 2022.
Mais ce point ne fait pas l’unanimité et des divergence se font entendre surtout parmi les pays de l’Est ou du Nord de l’Europe (Lettonie, Allemagne, Pays Bas,…). Les discussions devraient donc être animées dans les prochains mois, et notamment dès lors du prochain Conseil des Gouverneurs de début février.
Pour l’instant, ce manque de lisibilité n’a pas ou peu de conséquence notable sur le taux de change de l’euro. La paire EUR/USD reste proche des 1,13 (0,8849).
Enfin, dans les pays émergents, la dynamique de hausse des taux d’intérêt se poursuit, avec notamment la Pologne qui a ouvert le bal par une hausse de son principal taux directeur de 50 points de base, à 2,25% conformément aux attentes du marchés.
La tendance baissière demeure à court terme. Les autres banques centrales de la région Europe de l’Est sont toutes aussi sur un cycle de durcissement monétaire entamé depuis plusieurs mois.
Mais ce point ne fait pas l’unanimité et des divergence se font entendre surtout parmi les pays de l’Est ou du Nord de l’Europe (Lettonie, Allemagne, Pays Bas,…). Les discussions devraient donc être animées dans les prochains mois, et notamment dès lors du prochain Conseil des Gouverneurs de début février.
Pour l’instant, ce manque de lisibilité n’a pas ou peu de conséquence notable sur le taux de change de l’euro. La paire EUR/USD reste proche des 1,13 (0,8849).
Enfin, dans les pays émergents, la dynamique de hausse des taux d’intérêt se poursuit, avec notamment la Pologne qui a ouvert le bal par une hausse de son principal taux directeur de 50 points de base, à 2,25% conformément aux attentes du marchés.
La tendance baissière demeure à court terme. Les autres banques centrales de la région Europe de l’Est sont toutes aussi sur un cycle de durcissement monétaire entamé depuis plusieurs mois.
Le point technique
Sur le marché des changes, la volatilité reste relativement faible sur les principales devises pour le moment. L’EUR/JPY et l’EUR/GBP ont évolué dans des bornes restreintes, respectivement de 160 points et de 80 points.
De son côté, l’EUR/USD évolue toujours dans un tunnel 1,1250 – 1,1350, et l’indécision domine. Le franchissement des 1,1370 pourrait permettre une échappée vers les 1,14 (et surtout la résistance située à 1,1422). A l’inverse, si la paire casse le support des 1,1215, la tendance baissière pourrait s’intensifier.
De son côté, l’EUR/USD évolue toujours dans un tunnel 1,1250 – 1,1350, et l’indécision domine. Le franchissement des 1,1370 pourrait permettre une échappée vers les 1,14 (et surtout la résistance située à 1,1422). A l’inverse, si la paire casse le support des 1,1215, la tendance baissière pourrait s’intensifier.
Les chiffres de la semaine
Cette semaine sera essentiellement consacrée aux statistiques américaines, notamment les chiffres de l’inflation.
Les chiffres clés seront l’indice des prix à la consommation, prévu à 6,8% en variation annuelle (hors éléments volatiles, l’inflation est annoncée à 4,9% - un niveau encore très élevé par rapport à avant la pandémie) ; et l’indice des prix à la production qui pourrait atteindre 0,4% en variation mensuelle (vs 0,8% en novembre).
Cela indiquerait une baisse des pressions inflationnistes au niveau du commerce international et des matières premières. Ces deux statistiques vont évidemment aiguiller les membres de la Réserve Fédérale américaine.
Les chiffres clés seront l’indice des prix à la consommation, prévu à 6,8% en variation annuelle (hors éléments volatiles, l’inflation est annoncée à 4,9% - un niveau encore très élevé par rapport à avant la pandémie) ; et l’indice des prix à la production qui pourrait atteindre 0,4% en variation mensuelle (vs 0,8% en novembre).
Cela indiquerait une baisse des pressions inflationnistes au niveau du commerce international et des matières premières. Ces deux statistiques vont évidemment aiguiller les membres de la Réserve Fédérale américaine.
Mondial Change est un établissement financier français, fondé en 2015, spécialisé dans la gestion des paiements internationaux et du risque de change.
Mondial Change accompagne notamment de nombreux acteurs du tourismes, agences de voyages, groupistes, tour-opérateurs, réceptifs...
www.mondialchange.com
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