Observatoire EDV : les premiers résultats de l'hiver sont "extrêmement positifs"

Les Entreprises du Voyage ont présenté leur nouveau baromètre remis au goût du jour et désormais baptisé Observatoire (Amadeus et Orchestra) des EDV.

La nouvelle version intègre désormais la France d'Outre-Mer dans le long-courrier et se base sur les ventes effectives en agences de voyages physiques et en ligne.

Sur l'été, on note le beau succès de la France (51% de part de marché) qui affiche +24% de touristes et +13% en chiffre d'affaires.

Hors hexagone, le Top 20 fait apparaître le recul de l'Espagne (toujours un pole position), la Grèce (2e), l'Italie (4e) et du Portugal (7e) "résultat d'un été chaud en France" explique Jean-Pierre Mas, président des EDV. "Les voyageurs de dernière minute ont préféré rester en France ".

A cela s'ajoute le "retour en force des fondamentaux" poursuit Richard Soubielle, vice-président des EDV à savoir la Tunisie, le Maroc, l'Egypte et la Turquie.

De son côté, le moyen-courrier s'inscrit en hausse de 1% (nombre de pax) et le long-courrier de 4%.

"En 2019 nous sommes revenus à une situation normale. Les grandes destinations touristiques ne sont pas en conflit, l'économie est orientée positivement et le moral des ménages est en hausse, nous n'avions pas vu cela depuis plus de 10 ans" précise Jean-Pierre Mas sans pour autant céder à l'euphorie sur le bilan été.

Sur l'hiver (décembre 2019 à mars 2020) en revanche les premiers résultats au 31 août sont "extrêmement positifs"

"Les Français ont sécurisé les vacances scolaires, ils ont pris position c'est symptomatique d'un climat de confiance" explique Richard Soubielle.

Contrairement à l'été, le long-courrier se taille la part du lion avec une part de marché à 45%. Le moyen-courrier progresse en nombre de voyageurs de 10% et 55 % sur le long courrier.

Dans le Top 20 la Martinique et la Guadeloupe affichent des croissances de près de 30%. Cuba marque le pas liée à un manque de disponibilités et a des problèmes sur l'aérien.

"Les clients ont davantage anticipé leurs vacances par rapport à 2018 car ceux qui ont passé l'été en France ont voulu organiser leurs vacances d'hiver ailleurs."

Quid des faillites du mois de septembre sur les projets de voyage ?

Jean-Pierre Mas répond "je pense que les faillites perturbent l'image de nos métiers mais je ne pense pas qu il y aura un gros impact. Celle de Thomas cook notamment ne changera pas le taux de départs. Est ce que cela aura en revanche un impact sur l'intermédiation nous ne pouvons pas le dire..."