Les laboratoires des grandes villes demandent plusieurs jours (parfois jusqu’à une dizaine) avant une prise de rendez-vous /crédit DepositPhotos, Iakov
Pratiquement tous les pays exigent aujourd’hui, à juste titre, un test sanitaire PCR avant de franchir leurs frontières.
L’acronyme PCR signifie "polymerase chain reaction" (amplification en chaîne par polymérase).
“C'est une technique de laboratoire qui, grâce à des artifices d'"amplification", permet de détecter des molécules présentes en très petite quantité dans un échantillon biologique” (*)
C’est sur cette analyse, érigée faute de mieux en sésame incontournable par les destinations, que repose aujourd’hui l’ensemble du transport aérien, du business travel et du tourisme outgoing (excusez du peu).
Ne parlons pas de l’efficacité de ces tests qui dépend grandement de la manière dont l’échantillon nasal a été prélevé. Si la qualité de celui-ci n’est pas avérée, le résultat initial comme celui final peuvent être complètement faussés.
Et dans tous les cas, en fonction du délai écoulé, des mutations vers le positif ou le négatif, peuvent aussi avoir lieu.
Voilà pourquoi certains pays demandent aussi un suivi dans les jours qui suivent et un test complémentaire pour confirmer ou infirmer le résultat de départ.
Passons sur la pertinence de ces tests. Ils valent ce qu’ils valent et aujourd’hui on n’a rien de mieux sous la main.
Ce qui pose vraiment problème c’est le délai d’obtention des résultats.
Généralement, lorsque vous prenez l’avion, vous devez être en mesure de présenter des résultats d’un test négatif effectué dans les 72h avant l’embarquement.
L’acronyme PCR signifie "polymerase chain reaction" (amplification en chaîne par polymérase).
“C'est une technique de laboratoire qui, grâce à des artifices d'"amplification", permet de détecter des molécules présentes en très petite quantité dans un échantillon biologique” (*)
C’est sur cette analyse, érigée faute de mieux en sésame incontournable par les destinations, que repose aujourd’hui l’ensemble du transport aérien, du business travel et du tourisme outgoing (excusez du peu).
Ne parlons pas de l’efficacité de ces tests qui dépend grandement de la manière dont l’échantillon nasal a été prélevé. Si la qualité de celui-ci n’est pas avérée, le résultat initial comme celui final peuvent être complètement faussés.
Et dans tous les cas, en fonction du délai écoulé, des mutations vers le positif ou le négatif, peuvent aussi avoir lieu.
Voilà pourquoi certains pays demandent aussi un suivi dans les jours qui suivent et un test complémentaire pour confirmer ou infirmer le résultat de départ.
Passons sur la pertinence de ces tests. Ils valent ce qu’ils valent et aujourd’hui on n’a rien de mieux sous la main.
Ce qui pose vraiment problème c’est le délai d’obtention des résultats.
Généralement, lorsque vous prenez l’avion, vous devez être en mesure de présenter des résultats d’un test négatif effectué dans les 72h avant l’embarquement.
Les Français vers les cliniques, les labos et les hôpitaux...
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Or, la politique de dépistage systématique et massif poussée par le Gouvernement, a précipité les Français vers les cliniques, les labos et les hôpitaux.
On a franchi la barre du million de dépistages la semaine dernière.
Cela teste à tire-larigot et sans trop de souci des priorités : symptômes, suspicion, prévention, formalités… tout le monde est mis dans le même sac.
A Marseille, par exemple, les files d’attente devant les hôpitaux s’allongent sur plusieurs centaine de mètres. Les laboratoires des grandes villes demandent plusieurs jours (parfois jusqu’à une dizaine) avant une prise de rendez-vous.
Quant aux résultats, encombrement oblige, on est passé des 24 à 48h de principe, à plusieurs jours pour leur obtention. Et ce ne sont pas les quelques accords passés par les Compagnies aériennes avec certains labos qui vont changer la donne.
Voilà qui complique singulièrement la tâche (et les responsabilités) des voyagistes et des agences de voyages, déjà confrontés à une crise sans précédent. Eux qui comptaient pour se refaire sur les bookings de la période automne hiver sur l'Océan indien, Asie, Pacifique, Antilles...
Et les clients déjà en manque d’appétence vont devoir gérer un nouveau type de stress : la crainte d’être refoulés à l’aéroport faute de résultats présentés dans le délai exigé.
Quand on part en famille avec un panier moyens de plusieurs milliers d’euros, c’est on ne peut plus dissuasif… (Cqfd)
(*) Hopital.fr
On a franchi la barre du million de dépistages la semaine dernière.
Cela teste à tire-larigot et sans trop de souci des priorités : symptômes, suspicion, prévention, formalités… tout le monde est mis dans le même sac.
A Marseille, par exemple, les files d’attente devant les hôpitaux s’allongent sur plusieurs centaine de mètres. Les laboratoires des grandes villes demandent plusieurs jours (parfois jusqu’à une dizaine) avant une prise de rendez-vous.
Quant aux résultats, encombrement oblige, on est passé des 24 à 48h de principe, à plusieurs jours pour leur obtention. Et ce ne sont pas les quelques accords passés par les Compagnies aériennes avec certains labos qui vont changer la donne.
Voilà qui complique singulièrement la tâche (et les responsabilités) des voyagistes et des agences de voyages, déjà confrontés à une crise sans précédent. Eux qui comptaient pour se refaire sur les bookings de la période automne hiver sur l'Océan indien, Asie, Pacifique, Antilles...
Et les clients déjà en manque d’appétence vont devoir gérer un nouveau type de stress : la crainte d’être refoulés à l’aéroport faute de résultats présentés dans le délai exigé.
Quand on part en famille avec un panier moyens de plusieurs milliers d’euros, c’est on ne peut plus dissuasif… (Cqfd)
(*) Hopital.fr
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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