Nous venons de vivre dernièrement un exemple flagrant de la difficulté à vaincre les corporatismes qui se nourrissent, il faut bien le dire, des avantages pris sur ceux qui ne peuvent pas en bénéficier.
Un député, sans doute bien intentionné, a proposé un amendement visant à faire entrer dans les avantages en nature les billets gratuits ou à réduction dont bénéficient les personnels du transport aérien auprès des compagnies qui ne sont pas leurs employeurs.
Toutes les précautions avaient été prises. Les billets pris sur la propre compagnie des salariés étaient exclus du champ d’application de cette mesure.
Eh bien, cela n’a pas trainé. Immédiatement les syndicats de pilotes ont déposé un préavis de grève dure… et l’amendement a été retiré.
Bel exemple de corporatisme et de défense des avantages acquis mais comment les justifier au
moment où les législateurs demandent aux populations les plus faibles de travailler plus longtemps ?
Car il faut tout de même bien voir que nombre de pilotes d’Air France pour ne prendre que cet exemple, vivent confortablement dans le sud de la France.
Ils bénéficient ainsi d’un climat plus clément et de conditions financières très favorables par rapport à d’autres salariés de la même compagnie qui doivent bien, eux, rester dans la région parisienne car leur planning de travail n’est pas adapté à une vie plus confortable en province.
Un député, sans doute bien intentionné, a proposé un amendement visant à faire entrer dans les avantages en nature les billets gratuits ou à réduction dont bénéficient les personnels du transport aérien auprès des compagnies qui ne sont pas leurs employeurs.
Toutes les précautions avaient été prises. Les billets pris sur la propre compagnie des salariés étaient exclus du champ d’application de cette mesure.
Eh bien, cela n’a pas trainé. Immédiatement les syndicats de pilotes ont déposé un préavis de grève dure… et l’amendement a été retiré.
Bel exemple de corporatisme et de défense des avantages acquis mais comment les justifier au
moment où les législateurs demandent aux populations les plus faibles de travailler plus longtemps ?
Car il faut tout de même bien voir que nombre de pilotes d’Air France pour ne prendre que cet exemple, vivent confortablement dans le sud de la France.
Ils bénéficient ainsi d’un climat plus clément et de conditions financières très favorables par rapport à d’autres salariés de la même compagnie qui doivent bien, eux, rester dans la région parisienne car leur planning de travail n’est pas adapté à une vie plus confortable en province.
SOMMAIRE
Page 2 - Aérien : les avantages dits acquis fleurissent
Page 3 - Du GP à l’accès en classe Affaires... voire en Première !
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