Préparateur de vols : savoir gérer le stress, être diplomate et ne pas craindre les horaires décalés...

Dans une compagnie aérienne, le préparateur de vols prépare le dossier technique des vols.

Les plannings de vols impliquent des horaires très décalés et de travailler certains week-ends et jours fériés par roulement.

Il est en contact, principalement par téléphone, avec de multiples intervenants (agents de piste, avitailleurs avions, autorités aéroportuaires, personnel navigant, personnel d'escale...) pour contrôler toutes les opérations d’escale.

La même formation prépare à deux orientations de ce poste, en bureau en amont des vols et sur le terrain le jour du vol.

Les principales tâches sont :

- Faire le point météo

- Réserver des créneaux horaires avec Eurocontrol basé à Bruxelles

- Organiser la répartition du chargement de l'appareil

- Constituer le dossier (plan de vol, de chargement, devis de masse...) et le présenter à l'Aviation Civile et au commandant de bord

- Planifier les interventions des équipes de piste et la mise à disposition des équipements pour le temps d'immobilisation de l’appareil au sol

- Transmettre les informations techniques aux personnels de piste, d'équipage, d'escale

- Contrôler les opérations d'escale et adapter en cas de retard, d'avarie technique...

- Contrôler l'application des procédures et règles d'hygiène, sécurité, qualité et environnement

- Coordonner et vérifier l'exécution d'opérations de chargement de fret (produits frais, animaux, matières dangereuses...)

- Vérifier la conformité des opérations d'avitaillement en carburant

- Renseigner les supports de suivi de vol

- Travailler dans un monde de passionnés, l’aviation

- Variété des contacts

- Aucune routine dans le travail

Bac à Bac +3.

Formation type ENAC ou ESMA (ou CREUFOP pour certaines compagnies).

Quelques années d’expérience professionnelle dans l’aérien seront les bienvenues.

1300 à 2500€ mensuels selon expérience et compagnies + primes selon horaires.

Il faut savoir que les contrats pour débutants sont souvent des CDD et souvent à temps partiel, avec horaires décalés.

- Pratique courante de l’anglais, notamment technique

- Permis de conduite

- Casier judiciaire vierge, le travail en zone réservée nécessitant l'obtention d'un titre d'accès obtenu après de la préfecture

- Connaissance de la réglementation du transport aérien et de la terminologie aéronautique (IATA, alphabet aéronautique...) et du Code de l'aviation civile

- Techniques d'élaboration de plan de chargement d'engins (devis de masse, de centrage, ...)

- Règles de chargement des matières dangereuses et procédures d'avitaillement carburant

Vous êtes passionné d’aviation et de tout ce qui concerne le monde aérien. Disponible et indépendant, vous pouvez assumer des horaires décalés.

Vous êtes en outre :

- Rigoureux dans votre organisation

- Réactif et capable de décisions rapides

- Apte à travailler en équipe

- Résistant au stress et à la fatigue physique (horaires décalés)

Le préparateur de vols hautement qualifié peut évoluer vers des fonctions d’encadrement comme celle de superviseur.

Il aura une responsabilité plus administrative face aux réglementations des compagnies et des aéroports, mais continuera à gérer des vols et des plannings.

Il peut ensuite intégrer des compagnies de plus en plus importantes et avoir l’opportunité de travailler à l’international.

La sécurité avant tout, c’est la règle numéro un

« Pendant mon BTS transport, j’ai fait mes stages en alternance dans une compagnie qui gérait entre autres du fret aérien.

Cette entreprise m’a embauchée après le diplôme et pendant cinq ans j’ai noué des relations avec les gens de l’aéroport de Toulouse. Il faut dire que dans cette ville, l’avion est roi et le monde de l’aérien m’a toujours attirée.

J’ai ensuite décidé de faire la formation de l’ESMA. Cette formation est suivie d’un stage en entreprise que j’ai effectué chez Avia Partner. Ils m’ont embauchée à la fin du stage.

Il faut savoir que la formation de technicien préparateur, si elle n’a pas changé depuis plusieurs années, ne débouche plus aujourd’hui sur le seul métier de préparateur de vol.

Depuis peu, le même cursus vous permet de choisir entre l’agent d’opérations, qui travaille pour une compagnie unique et prépare techniquement ses vols en amont, et l’agent de trafic qui est embauché en général par un sous-traitant et assiste plusieurs compagnies sur le même aéroport. Ce que je fais.

J’aime ce métier parce que j’aime le monde des avions. On est sur le terrain, on est en relation avec beaucoup de gens différents, il faut souvent gérer des imprévus et aucune journée ne ressemble à une autre.

L’objectif reste toujours de faire partir l’avion à l’heure, dans la mesure du possible, mais en toute sécurité avant tout, c’est la règle numéro un. Il faut donc prévenir les candidats que c’est un métier où il faut savoir gérer le stress, être diplomate et ne pas avoir peur des horaires décalés.

Moyennant quoi, pour les passionnés d’aviation, c’est un poste de terrain où on est toujours dans l’action et dans le contact humain. Personnellement j’aime beaucoup. »