46 départements ont créé un club au sein de RN2D, afin de mutualiser une production constituée par une offre de chaque département - DR
L’amélioration des performances de l’activité du tourisme français est bien entendu une affaire de promotion sur les marchés étrangers mais surtout une restructuration de l’offre nationale.
Or celle-ci est déséquilibrée, puisque seules 4 régions bénéficient de 70% l’activité touristique française.
Ce rééquilibrage passe par une restructuration de l’offre des départements absents du revenu touristique national générateur d’emplois et de développements locaux.
Les tour-opérateurs réceptifs exerçant actuellement sur le territoire français sont de deux catégories :
- soit ce sont des bureaux de TO étrangers dont les emplois et les recettes restent dans le circuit de l’entreprise étrangère, avec des clientèles exclusives
- soit des opérateurs français qui ne sont installés que dans des territoires à fort potentiel touristique.
Les autres territoires n’arrivent pas à intéresser les acteurs privés.
Ce constat a amené 46 départements à créer un club au sein de RN2D (ex fédération nationale des CDT) afin de mutualiser une production constituée par une offre de chaque département.
Or celle-ci est déséquilibrée, puisque seules 4 régions bénéficient de 70% l’activité touristique française.
Ce rééquilibrage passe par une restructuration de l’offre des départements absents du revenu touristique national générateur d’emplois et de développements locaux.
Les tour-opérateurs réceptifs exerçant actuellement sur le territoire français sont de deux catégories :
- soit ce sont des bureaux de TO étrangers dont les emplois et les recettes restent dans le circuit de l’entreprise étrangère, avec des clientèles exclusives
- soit des opérateurs français qui ne sont installés que dans des territoires à fort potentiel touristique.
Les autres territoires n’arrivent pas à intéresser les acteurs privés.
Ce constat a amené 46 départements à créer un club au sein de RN2D (ex fédération nationale des CDT) afin de mutualiser une production constituée par une offre de chaque département.
Le partenariat public/privé : un sempiternel vœu pieux ?
Cette production touristique recèle 46 petits joyaux patrimoniaux méconnus sous forme de circuits allant de l’épopée des Cathares en Ariège à la découverte des lacs de Savoie, en passant par la rencontre gourmande de vignerons et producteurs de foie gras en Charente.
Malheureusement, cette production et ce club n’ont aucun moyen de développer et de promouvoir leur offre, celle-ci n’étant commercialisée qu’en France et destinée uniquement à une clientèle groupes.
Les seuls moyens de ce club institutionnel sont constitués par les femmes et les hommes des CDT salariés de droit privé rémunérés par des subventions publiques.
Dans l’état actuel, c’est un énorme gâchis dans la mesure ou ces structures investissent des budgets en ressources humaines pour commercialiser des produits confidentiels qui, par manque de moyens, ne parviendront à aucun résultat financier.
Ne serait ce pas le moment de mettre en pratique ce sempiternel vœu pieux : le partenariat public/privé ?
D’un côté existe un savoir-faire des départements avec un travail de recensement des patrimoines locaux culturel et écologique, de l’autre un désert de structure professionnelle privée pour exploiter ces patrimoines.
Malheureusement, cette production et ce club n’ont aucun moyen de développer et de promouvoir leur offre, celle-ci n’étant commercialisée qu’en France et destinée uniquement à une clientèle groupes.
Les seuls moyens de ce club institutionnel sont constitués par les femmes et les hommes des CDT salariés de droit privé rémunérés par des subventions publiques.
Dans l’état actuel, c’est un énorme gâchis dans la mesure ou ces structures investissent des budgets en ressources humaines pour commercialiser des produits confidentiels qui, par manque de moyens, ne parviendront à aucun résultat financier.
Ne serait ce pas le moment de mettre en pratique ce sempiternel vœu pieux : le partenariat public/privé ?
D’un côté existe un savoir-faire des départements avec un travail de recensement des patrimoines locaux culturel et écologique, de l’autre un désert de structure professionnelle privée pour exploiter ces patrimoines.
Un apport financier pour structurer la production et la commercialisation des offres
Des opérateurs privés pourraient investir des capitaux dans une structure comme ce "club" pour créer un GIP (groupement d’intérêt public) à part égale avec les subventions des départements.
Ceci permettrait ensuite de baisser leur subvention jusqu’à une participation minimum publique et transformer, à terme et selon un calendrier négocié, ce GIP en TO réceptif important.
Ryanair est bien arrivé à négocier avec les chambres de commerce pour qu’elles investissent dans l’essor économique de leur région, en participant financièrement aux frais d’exploitation d’une compagnie privée et étrangère.
L’apport financier permettrait de structurer la production et la commercialisation des offres afin qu’elles puissent répondre aux besoins des marchés étrangers et français aussi bien pour les groupes que pour les individuels.
Cette organisation permettrait :
- de compléter l’offre touristique de masse française par des productions de niches
- de s’inscrire dans cette réforme territoriale dont le but est de coûter moins cher aux contribuables, mais tout en sauvegardant des savoir-faire et des emplois d’agents territoriaux.
- de répondre à une nouvelle demande de clientèles françaises et étrangères lasses des lieux communs touristiques et avides de découvertes nouvelles et authentiques.
- de "reprofessionnaliser" l’activité réceptive française car c’est ce nouveau tourisme durable plus proches des femmes et des hommes et de leurs environnements écologique et culturel qui restera la seule valeur ajoutée des opérateurs de demain.
Ceci permettrait ensuite de baisser leur subvention jusqu’à une participation minimum publique et transformer, à terme et selon un calendrier négocié, ce GIP en TO réceptif important.
Ryanair est bien arrivé à négocier avec les chambres de commerce pour qu’elles investissent dans l’essor économique de leur région, en participant financièrement aux frais d’exploitation d’une compagnie privée et étrangère.
L’apport financier permettrait de structurer la production et la commercialisation des offres afin qu’elles puissent répondre aux besoins des marchés étrangers et français aussi bien pour les groupes que pour les individuels.
Cette organisation permettrait :
- de compléter l’offre touristique de masse française par des productions de niches
- de s’inscrire dans cette réforme territoriale dont le but est de coûter moins cher aux contribuables, mais tout en sauvegardant des savoir-faire et des emplois d’agents territoriaux.
- de répondre à une nouvelle demande de clientèles françaises et étrangères lasses des lieux communs touristiques et avides de découvertes nouvelles et authentiques.
- de "reprofessionnaliser" l’activité réceptive française car c’est ce nouveau tourisme durable plus proches des femmes et des hommes et de leurs environnements écologique et culturel qui restera la seule valeur ajoutée des opérateurs de demain.
Christian OROFINO
Président de TOURCONSEIL
Co-Président de l'OBGET
Ex PDG et DG du TO VISIT FRANCE
Président de la commission Tourisme responsable du SNAV
Co-Président de l'Observatoire Géo Politique et Environnemental du Tourisme (OBGET)
Page Facebook de l'OBGET
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Co-Président de l'Observatoire Géo Politique et Environnemental du Tourisme (OBGET)
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