Très proche de la faillite il y a encore quelques mois, la compagnie nationale italienne, Alitalia, sera fixée sur son sort dans les prochains jours. La date butoir pour trouver un repreneur serait même fixée au 31 octobre 2018, d’après ce qu’assure le nouveau gouvernement italien.
Lundi 29 octobre 2018, la Ferrovie dello Stato (FS), la société des chemins de fer transalpins, a ainsi réuni son conseil d’administration pour déposer une offre de reprise de l’intégralité de la compagnie aérienne, relate Reuters.
L’administrateur délégué de la société ferroviaire, Gianfranco Battisti, expliquait à l’agence de presse qu’il voyait de nombreuses synergies potentielles entre les deux entreprises, notamment en termes de tarification et de dessertes.
Lundi 29 octobre 2018, la Ferrovie dello Stato (FS), la société des chemins de fer transalpins, a ainsi réuni son conseil d’administration pour déposer une offre de reprise de l’intégralité de la compagnie aérienne, relate Reuters.
L’administrateur délégué de la société ferroviaire, Gianfranco Battisti, expliquait à l’agence de presse qu’il voyait de nombreuses synergies potentielles entre les deux entreprises, notamment en termes de tarification et de dessertes.
Vers une nationalisation ?
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Une prise de participation qui pourrait bien faire partie d’un plan plus large et d’une stratégie de nationalisation de la compagnie aérienne, ce à quoi le précédent gouvernement s'opposait totalement.
D’après des rumeurs persistantes dans la presse italienne ces dernières semaines, le plan de sauvetage prévoit une prise de participation de 51% de l’Etat dans la compagnie, par le biais de plusieurs entreprises publiques.
En tant qu’entité, l’Etat italien pourrait directement conserver 15% du capital d’Alitalia, d’après les dires du vice-président du Conseil, Luigi Di Maio, à la tête du mouvement 5 étoiles, l’un des piliers de la coalition qui vient d'arriver au pouvoir en Italie.
La semaine dernière, le nouveau gouvernement italien a aussi avancé que plusieurs autres investisseurs privés étaient intéressés, sans toutefois révéler de noms. Les rumeurs évoquent toujours les américains de Delta Airlines et les chinois de China Eastern, tous deux membres de l’alliance SkyTeam.
D’après des rumeurs persistantes dans la presse italienne ces dernières semaines, le plan de sauvetage prévoit une prise de participation de 51% de l’Etat dans la compagnie, par le biais de plusieurs entreprises publiques.
En tant qu’entité, l’Etat italien pourrait directement conserver 15% du capital d’Alitalia, d’après les dires du vice-président du Conseil, Luigi Di Maio, à la tête du mouvement 5 étoiles, l’un des piliers de la coalition qui vient d'arriver au pouvoir en Italie.
La semaine dernière, le nouveau gouvernement italien a aussi avancé que plusieurs autres investisseurs privés étaient intéressés, sans toutefois révéler de noms. Les rumeurs évoquent toujours les américains de Delta Airlines et les chinois de China Eastern, tous deux membres de l’alliance SkyTeam.
Une meilleure santé financière
L’an dernier, Alitalia avait été placée sous la tutelle de trois administrateurs, quelques mois après le rejet d’un plan de sauvetage.
La faillite semblait inévitable, alors que la direction de la compagnie voulait se séparer de 1 700 employés, baisser les salaires de 8% et demander 369 millions d’euros d’effort de productivité à l'ensemble du personnel navigant.
La recherche d’un nouvel acquéreur, qui devait être bouclée en avril dernier, a été plusieurs fois retardée à cause des élections législatives en Italie puis du changement de gouvernement qui en a découlé.
Depuis, et en attendant de trouver enfin un nouveau propriétaire, la compagnie, sous perfusion, tient le coup, et montre même des signaux encourageants en 2018. Elle poursuit ses opérations et annonce même l’ouverture de nouvelles lignes. La dernière en date, reliant Rome à l’île Maurice, a été inaugurée lundi 29 octobre 2018.
La compagnie italienne a même réalisé, sur le début de l’année, un bénéfice net de 2 millions d’euros, après des mois de dégringolade financière. Depuis janvier 2018, le chiffre d’affaires a même cru de 4,6%, à 2,35 milliards d’euros.
Entre 2008 et 2017, Alitalia a déjà connu deux phases de restructuration qui l’avait vu perdre 8000 employés, 80 appareils, mais également 8 millions de passagers annuels.
La faillite semblait inévitable, alors que la direction de la compagnie voulait se séparer de 1 700 employés, baisser les salaires de 8% et demander 369 millions d’euros d’effort de productivité à l'ensemble du personnel navigant.
La recherche d’un nouvel acquéreur, qui devait être bouclée en avril dernier, a été plusieurs fois retardée à cause des élections législatives en Italie puis du changement de gouvernement qui en a découlé.
Depuis, et en attendant de trouver enfin un nouveau propriétaire, la compagnie, sous perfusion, tient le coup, et montre même des signaux encourageants en 2018. Elle poursuit ses opérations et annonce même l’ouverture de nouvelles lignes. La dernière en date, reliant Rome à l’île Maurice, a été inaugurée lundi 29 octobre 2018.
La compagnie italienne a même réalisé, sur le début de l’année, un bénéfice net de 2 millions d’euros, après des mois de dégringolade financière. Depuis janvier 2018, le chiffre d’affaires a même cru de 4,6%, à 2,35 milliards d’euros.
Entre 2008 et 2017, Alitalia a déjà connu deux phases de restructuration qui l’avait vu perdre 8000 employés, 80 appareils, mais également 8 millions de passagers annuels.