Un rapport de la DGE dresse le portrait robot des entreprises qui innovent dans le tourisme. DR : © ra2 studio - Fotolia.com
Qui sont les pionniers de l'innovation touristique en France ?
Quelles sont les entreprises ou les institutions qui inventent le tourisme de demain ?
Voici le sujet du nouveau rapport publié par la direction générale des entreprises (DGE).
Un document de 200 pages résumé mardi 7 juin 2016 par le cabinet MKG dans le cadre de la journée sur "le tourisme en 2050".
La DGE estime que 10% de toutes les entreprises touristiques françaises dites "traditionnelles" ont développé une innovation, soit environ 35 000 à 40 000 entreprises.
Les start-up représentent moins de 5% du total.
Elles sont concentrées dans les zones fortement touristiques : Paris et sa région, mais aussi la Gironde, la Loire-Atlantique, le Nord, le Rhône, et le sud de la France.
Quelles sont les entreprises ou les institutions qui inventent le tourisme de demain ?
Voici le sujet du nouveau rapport publié par la direction générale des entreprises (DGE).
Un document de 200 pages résumé mardi 7 juin 2016 par le cabinet MKG dans le cadre de la journée sur "le tourisme en 2050".
La DGE estime que 10% de toutes les entreprises touristiques françaises dites "traditionnelles" ont développé une innovation, soit environ 35 000 à 40 000 entreprises.
Les start-up représentent moins de 5% du total.
Elles sont concentrées dans les zones fortement touristiques : Paris et sa région, mais aussi la Gironde, la Loire-Atlantique, le Nord, le Rhône, et le sud de la France.
Très peu d'innovation sont destinées au B2B
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Les chercheurs ont ensuite étudié un échantillon de 1 000 acteurs pour connaître leur profil.
Plus de 60% ont moins de 5 ans, un sur deux n'emploie aucun salarié, un sur quatre emploie entre 1 à 5 salariés et un sur quatre plus de 5 salariés.
Plus de la moitié des innovations concernent le marketing et le commerce, 47% les services.
Seuls 8% s'attachent au produit et 6% à l'innovation sociale et au tourisme durable. 80% de ces innovations concernent le digital.
Signalons également que ces innovations sont principalement destinées à l'usager final et bien peu au B2B. De même qu'elles sont très (trop ?) largement orientées loisir : seules 2,9% ciblent le segment affaires.
Enfin, rares sont celles qui s'intéressent à la "data", ou à l'offre après-séjour.
Suite à cette étude, une liste de 24 préconisations a été énoncée. Premier conseil : mieux cibler les financements à l'innovation et faciliter leur accès aux entreprises, notamment via la mise en place d'un portail unique.
Il faudrait notamment créer un dispositif "licorne " pour soutenir rapidement les entreprises naissantes à fort potentiel.
Mais aussi encourager l'innovation dans le tourisme en Outre-Mer, renforcer la visibilité des entreprises innovantes, mettre en place un réseau des acteurs, en organisant par exemple des rencontres de l'innovation.
Faciliter l'accès aux salons professionnels et lancer des outils de veille. Il faudrait également permettre une meilleure appropriation des innovations par les opérateurs touristiques, en favorisant notamment l'expérimentation in situ.
Plus de 60% ont moins de 5 ans, un sur deux n'emploie aucun salarié, un sur quatre emploie entre 1 à 5 salariés et un sur quatre plus de 5 salariés.
Plus de la moitié des innovations concernent le marketing et le commerce, 47% les services.
Seuls 8% s'attachent au produit et 6% à l'innovation sociale et au tourisme durable. 80% de ces innovations concernent le digital.
Signalons également que ces innovations sont principalement destinées à l'usager final et bien peu au B2B. De même qu'elles sont très (trop ?) largement orientées loisir : seules 2,9% ciblent le segment affaires.
Enfin, rares sont celles qui s'intéressent à la "data", ou à l'offre après-séjour.
Suite à cette étude, une liste de 24 préconisations a été énoncée. Premier conseil : mieux cibler les financements à l'innovation et faciliter leur accès aux entreprises, notamment via la mise en place d'un portail unique.
Il faudrait notamment créer un dispositif "licorne " pour soutenir rapidement les entreprises naissantes à fort potentiel.
Mais aussi encourager l'innovation dans le tourisme en Outre-Mer, renforcer la visibilité des entreprises innovantes, mettre en place un réseau des acteurs, en organisant par exemple des rencontres de l'innovation.
Faciliter l'accès aux salons professionnels et lancer des outils de veille. Il faudrait également permettre une meilleure appropriation des innovations par les opérateurs touristiques, en favorisant notamment l'expérimentation in situ.