Décidemment, la Bretagne est une cible privilégiée des militants anti-croisières qui s’étaient surtout faits connaitre en octobre dernier en accueillant, sous des huées, les passagers d’un bateau de croisières, à Douarnenez.
Cette fois-ci, c’est trois agences de voyages quimpéroises qui ont subi leurs foudres dans la nuit de samedi à dimanche par le biais d’affiches - « les croisières c’est pour les beaufs, les pingouins se plaignent des croisières »- collées sur les devantures des agences Salaün Holidays, Havas Voyages et Promovacances.
L’action, dans un communiqué adressé à la rédaction du Télégramme, a été revendiquée par Stop Croisières BZH et Extinction Rebellion.
Cette fois-ci, c’est trois agences de voyages quimpéroises qui ont subi leurs foudres dans la nuit de samedi à dimanche par le biais d’affiches - « les croisières c’est pour les beaufs, les pingouins se plaignent des croisières »- collées sur les devantures des agences Salaün Holidays, Havas Voyages et Promovacances.
L’action, dans un communiqué adressé à la rédaction du Télégramme, a été revendiquée par Stop Croisières BZH et Extinction Rebellion.
Activistes "anti-croisières" : Stop croisières BZH avait déjà écrit aux élus régionaux
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Les deux groupes y expliquent vouloir « sensibiliser le public sur l’impact environnemental de l’industrie de la croisière » et « encourager les acteurs du tourisme à promouvoir des pratiques plus éthiques et respectueuses de l’environnement ».
Mi-mars, Stop croisières BZH avait écrit écrit aux présidents de la Région Bretagne, des conseils départementaux et des maires et présidents des ports de Brest, Concarneau, Douarnenez (Finistère), Lorient (Morbihan), Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) pour leur demander d’arrêter d’accueillir des paquebots de tourisme.
Le collectif précisait que « si aucune discussion n’est ouverte, aucun acte n’est posé ou aucune décision n’est annoncée pour mettre fin à ces pratiques » qu’ils dénoncent, ils pourront compter « sur leur détermination pour continuer à poursuivre la mobilisation. »
Mi-mars, Stop croisières BZH avait écrit écrit aux présidents de la Région Bretagne, des conseils départementaux et des maires et présidents des ports de Brest, Concarneau, Douarnenez (Finistère), Lorient (Morbihan), Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) pour leur demander d’arrêter d’accueillir des paquebots de tourisme.
Le collectif précisait que « si aucune discussion n’est ouverte, aucun acte n’est posé ou aucune décision n’est annoncée pour mettre fin à ces pratiques » qu’ils dénoncent, ils pourront compter « sur leur détermination pour continuer à poursuivre la mobilisation. »
Salaün Holidays a annoncé vouloir porter plainte
Dans les colonnes du quotidien breton, un responsable de Salaün Holidays « déplore que ces gens viennent, dans la nuit, écrire des slogans hostiles, mettre des affiches et dégrader des biens ».
Il se défend : « On est agents de voyages. On vend tous les produits qui se présentent. Et il y a des croisiéristes qui font énormément d’efforts pour réduire l’empreinte carbone ». Et annonce vouloir porter plainte. « Car on ne peut pas impunément laisser les gens agir de la sorte ».
Ce n'est pas la première fois que des activistes écologistes prennent pour cible des agences de voyages.
En 2022, l'agence Havas Voyages de la place Bellecour à Lyon avait été aussi prise pour cible par des membres du collectif Extinction Rébellion.
Ces derniers avaient notamment "tagué" sur la vitrine en lettres rouges : "l'Aviation tue notre avenir".
Il se défend : « On est agents de voyages. On vend tous les produits qui se présentent. Et il y a des croisiéristes qui font énormément d’efforts pour réduire l’empreinte carbone ». Et annonce vouloir porter plainte. « Car on ne peut pas impunément laisser les gens agir de la sorte ».
Ce n'est pas la première fois que des activistes écologistes prennent pour cible des agences de voyages.
En 2022, l'agence Havas Voyages de la place Bellecour à Lyon avait été aussi prise pour cible par des membres du collectif Extinction Rébellion.
Ces derniers avaient notamment "tagué" sur la vitrine en lettres rouges : "l'Aviation tue notre avenir".
D'autres secteurs du tourisme pris pour cible
Extinction Rébellion a mené d'autres actions contre l'aviation et le tourisme.
En 2022 également, le collectif avait pris pour cible la compagnie Volotea à l'aéroport de Nantes - Atlantique.
Une trentaine d’activistes ont placardé des affiches de publicité aux messages corrigés dans les locaux de la compagnie aérienne. On pouvait y lire "Plutôt Loire à vélo qu'avion pour Porto" ou encore "Fini de planer on reste sur terre".
En mars 2021, neuf activistes de Greenpeace avaient également repeint en vert un avion d’Air France à Roissy-Charles-de-Gaulle.
En 2022 également, le collectif avait pris pour cible la compagnie Volotea à l'aéroport de Nantes - Atlantique.
Une trentaine d’activistes ont placardé des affiches de publicité aux messages corrigés dans les locaux de la compagnie aérienne. On pouvait y lire "Plutôt Loire à vélo qu'avion pour Porto" ou encore "Fini de planer on reste sur terre".
En mars 2021, neuf activistes de Greenpeace avaient également repeint en vert un avion d’Air France à Roissy-Charles-de-Gaulle.