MSC Croisières France recherche actuellement deux à quatre conseillers voyage en centre d’appels et un commercial CE collectivité. – MSC Croisières.
TourMaG.com – Que représente MSC Croisières en France ?
Nathalie Ramond : Le groupe MSC est une entité internationale, qui compte deux activités. La première, MSC cargo assure le transport de conteneurs. La seconde est dédiée à la croisière.
En France, MSC Croisières emploie 100 personnes avec majoritairement des fonctions orientées vers la vente : des conseillers voyages en centre d’appels et des commerciaux terrain.
TourMaG.com - Sur quels postes recrutez-vous actuellement ?
N. R. : Sur la force de vente essentiellement. Deux à quatre postes de conseiller voyage en centre d’appels sont à pourvoir et un de commercial CE collectivité.
TourMaG.com - Est-ce plus difficile aujourd’hui d’attirer des candidats ?
N. R. : Oui, après la crise sanitaire et maintenant la guerre en Ukraine.
Ce contexte, de plus en plus incertain, a exacerbé les difficultés de recrutement.
Après deux ans au ralenti, le tourisme est devenu un secteur sinistré. Dans l’ensemble, il a perdu beaucoup de salariés. Ils sont nombreux à s’être reconvertis vers les métiers de l’immobilier, du conseil ou vers l’entrepreneuriat.
Nous peinons à attirer de nouveaux talents, car nous manquons de perspectives économiques et sociales rassurantes. Cela nous fait perdre en attractivité et freine le recrutement.
Nathalie Ramond : Le groupe MSC est une entité internationale, qui compte deux activités. La première, MSC cargo assure le transport de conteneurs. La seconde est dédiée à la croisière.
En France, MSC Croisières emploie 100 personnes avec majoritairement des fonctions orientées vers la vente : des conseillers voyages en centre d’appels et des commerciaux terrain.
TourMaG.com - Sur quels postes recrutez-vous actuellement ?
N. R. : Sur la force de vente essentiellement. Deux à quatre postes de conseiller voyage en centre d’appels sont à pourvoir et un de commercial CE collectivité.
TourMaG.com - Est-ce plus difficile aujourd’hui d’attirer des candidats ?
N. R. : Oui, après la crise sanitaire et maintenant la guerre en Ukraine.
Ce contexte, de plus en plus incertain, a exacerbé les difficultés de recrutement.
Après deux ans au ralenti, le tourisme est devenu un secteur sinistré. Dans l’ensemble, il a perdu beaucoup de salariés. Ils sont nombreux à s’être reconvertis vers les métiers de l’immobilier, du conseil ou vers l’entrepreneuriat.
Nous peinons à attirer de nouveaux talents, car nous manquons de perspectives économiques et sociales rassurantes. Cela nous fait perdre en attractivité et freine le recrutement.
TourMaG.com – Le profil des candidats a-t-il évolué ?
N. R. : Les candidats ont changé. Ils recherchent un équilibre entre la vie professionnelle et privée, du sens au travail.
Ils attendent qu’on les écoute davantage, notamment sur leurs besoins en flexibilité. Ils vont vérifier la façon, dont ils vont pouvoir contribuer au projet de l’entreprise. Nous devons le mettre en avant dès les premières phases de recrutement. Aujourd’hui, il faut pouvoir répondre à ces critères, à ces aspirations.
Il y a aussi des évolutions en termes de compétences. Nous recherchons davantage des profils tournés vers les nouvelles technologies, extrêmement habiles dans des contextes très changeants et qui soient curieux. Nous allons miser sur les savoir-être et sur ceux qui ont des appétences pour travailler en équipe.
TourMaG.com – Votre stratégie de recrutement a évolué ?
N. R. : Elle avait déjà beaucoup changé avant la crise. Cela s’est vraiment accentué depuis. Nous repensons les choses. Les budgets sont plus restreints. Nous avons dû maîtriser nos coûts : revoir notre offre avec les cabinets de recrutement, en préférant se faire accompagner sur certaines phases plutôt que d’acheter une solution complète de recrutement, revoir les abonnements aux outils, repenser notre stratégie de marque employeur et s’appuyer davantage sur nos collaborateurs pour la faire valoir.
Autre piste : être davantage présent sur les réseaux sociaux. On va travailler notre profil LinkedIn, notre branding recruteur.
TourMaG.com – Miser sur les réseaux sociaux fait partie de votre stratégie de recrutement.
N. R. : Nous recherchons une certaine efficacité, immédiateté dans notre recrutement. C’est pour cela qu’on travaille beaucoup avec les réseaux sociaux.
Parce qu’en amont, nous avons bien défini notre profil cible, nous allons directement approcher les candidats via les réseaux, c’est nouveau pour nous. C’est un pilier que l’on a développé et qui fonctionne très bien.
Au printemps, nous avons senti un grand redémarrage. Les recrutements étaient extrêmement dynamiques. Il y a eu un gros frein à l’automne. On a senti qu’il y avait beaucoup moins d’attractivité, qu’il fallait aller chercher les candidats, trouver d’autres façon de les attirer, de se faire remarquer.
Récemment, nous avons réalisé un live sur LinkedIn. Nous avons présenté le poste à pourvoir, avec notre directrice communication qui répondait directement aux participants. Cet accès direct au manager et à l’entreprise est très apprécié.
N. R. : Les candidats ont changé. Ils recherchent un équilibre entre la vie professionnelle et privée, du sens au travail.
Ils attendent qu’on les écoute davantage, notamment sur leurs besoins en flexibilité. Ils vont vérifier la façon, dont ils vont pouvoir contribuer au projet de l’entreprise. Nous devons le mettre en avant dès les premières phases de recrutement. Aujourd’hui, il faut pouvoir répondre à ces critères, à ces aspirations.
Il y a aussi des évolutions en termes de compétences. Nous recherchons davantage des profils tournés vers les nouvelles technologies, extrêmement habiles dans des contextes très changeants et qui soient curieux. Nous allons miser sur les savoir-être et sur ceux qui ont des appétences pour travailler en équipe.
TourMaG.com – Votre stratégie de recrutement a évolué ?
N. R. : Elle avait déjà beaucoup changé avant la crise. Cela s’est vraiment accentué depuis. Nous repensons les choses. Les budgets sont plus restreints. Nous avons dû maîtriser nos coûts : revoir notre offre avec les cabinets de recrutement, en préférant se faire accompagner sur certaines phases plutôt que d’acheter une solution complète de recrutement, revoir les abonnements aux outils, repenser notre stratégie de marque employeur et s’appuyer davantage sur nos collaborateurs pour la faire valoir.
Autre piste : être davantage présent sur les réseaux sociaux. On va travailler notre profil LinkedIn, notre branding recruteur.
TourMaG.com – Miser sur les réseaux sociaux fait partie de votre stratégie de recrutement.
N. R. : Nous recherchons une certaine efficacité, immédiateté dans notre recrutement. C’est pour cela qu’on travaille beaucoup avec les réseaux sociaux.
Parce qu’en amont, nous avons bien défini notre profil cible, nous allons directement approcher les candidats via les réseaux, c’est nouveau pour nous. C’est un pilier que l’on a développé et qui fonctionne très bien.
Au printemps, nous avons senti un grand redémarrage. Les recrutements étaient extrêmement dynamiques. Il y a eu un gros frein à l’automne. On a senti qu’il y avait beaucoup moins d’attractivité, qu’il fallait aller chercher les candidats, trouver d’autres façon de les attirer, de se faire remarquer.
Récemment, nous avons réalisé un live sur LinkedIn. Nous avons présenté le poste à pourvoir, avec notre directrice communication qui répondait directement aux participants. Cet accès direct au manager et à l’entreprise est très apprécié.
"Apporter beaucoup plus de réponses sur-mesure"
TourMaG.com – Vos missions d’accompagnement des collaborateurs ont–elles également évolué ?
N. R. : Aujourd’hui, il y a davantage d’écoute individuelle et on essaie d’apporter beaucoup plus de réponses sur-mesure.
Par exemple, sur le télétravail. Pour faciliter le retour en entreprise et lever les freins après 18 mois de télétravail à 100%, nous avons écouté les besoins de chaque personne et fait des propositions adaptées à chacun.
Nous avons également choisi de muscler les compétences de nos managers recruteurs pour professionnaliser les recrutements.
TourMaG.com - Quels sont les nouveaux enjeux RH dans l’industrie du tourisme ?
N.R. : En premier, l’attractivité et la rétention des talents. C’est vraiment un nœud aujourd’hui.
Cela passe par la rémunération, un plan de carrière davantage identifié.
Dans le secteur du tourisme, il est devenu important d’instaurer un univers, dans lequel nos collaborateurs se sentent à l’aise, prennent du plaisir à travailler, par exemple en les impliquant davantage, en partageant avec eux les projets d’entreprise, l’engagement environnemental…
TourMaG.com – La RSE justement prend de plus en plus de place dans le processus de recrutement ?
N. R. : C’est l’une des premières questions que l’on nous pose aujourd’hui : « Quels sont vos engagements pour l’environnement ? »
C’est assez nouveau. C’est devenu un critère de choix pour le candidat.
Nous avons des engagements : nous sommes signataires de la « Green Marine Europe » et nous nous sommes engagés à être neutre en carbone en 2050 et à réduire de 40% nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.
C’est quelque chose que nous devons mettre en avant. C’est un argument marketing. Nous allons d’ailleurs former nos managers à la RSE. Jusqu’à présent nous étions plutôt sur les fondamentaux. Nous allons désormais essayer de redessiner nos outils de formation.
N. R. : Aujourd’hui, il y a davantage d’écoute individuelle et on essaie d’apporter beaucoup plus de réponses sur-mesure.
Par exemple, sur le télétravail. Pour faciliter le retour en entreprise et lever les freins après 18 mois de télétravail à 100%, nous avons écouté les besoins de chaque personne et fait des propositions adaptées à chacun.
Nous avons également choisi de muscler les compétences de nos managers recruteurs pour professionnaliser les recrutements.
TourMaG.com - Quels sont les nouveaux enjeux RH dans l’industrie du tourisme ?
N.R. : En premier, l’attractivité et la rétention des talents. C’est vraiment un nœud aujourd’hui.
Cela passe par la rémunération, un plan de carrière davantage identifié.
Dans le secteur du tourisme, il est devenu important d’instaurer un univers, dans lequel nos collaborateurs se sentent à l’aise, prennent du plaisir à travailler, par exemple en les impliquant davantage, en partageant avec eux les projets d’entreprise, l’engagement environnemental…
TourMaG.com – La RSE justement prend de plus en plus de place dans le processus de recrutement ?
N. R. : C’est l’une des premières questions que l’on nous pose aujourd’hui : « Quels sont vos engagements pour l’environnement ? »
C’est assez nouveau. C’est devenu un critère de choix pour le candidat.
Nous avons des engagements : nous sommes signataires de la « Green Marine Europe » et nous nous sommes engagés à être neutre en carbone en 2050 et à réduire de 40% nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.
C’est quelque chose que nous devons mettre en avant. C’est un argument marketing. Nous allons d’ailleurs former nos managers à la RSE. Jusqu’à présent nous étions plutôt sur les fondamentaux. Nous allons désormais essayer de redessiner nos outils de formation.
TourMaG.com – La formation reste un levier ?
N. R. : La formation aux nouvelles technologies, aux réseaux sociaux pour communiquer davantage.
Il convient de se former à cette nouvelle façon de travailler entre les services, de s’approprier les nouveaux outils.
TourMaG.com - D’autres pistes explorées au sein de MSC Croisières pour attirer les candidats, les recruter, les fidéliser ?
N.R. : Nous sommes davantage dans une dimension marketing. Nous passons beaucoup de temps à définir le profil d’un poste avant d’ouvrir le recrutement. C’est un gros travail pour nous, de savoir qui on cherche. Une annonce doit autant attirer les candidats qui se reconnaissent dans ce poste et qui ont envie de s’inscrire dans ce projet, que les repousser.
Il faut rester en contact avec des candidats pas disponibles de façon à travailler un vivier en permanence, ce qui nous offre beaucoup de réactivité.
Nous développons le recrutement en volume, avec des entretiens collectifs, où nous organisons une session avec 5/6 candidats, avec un aspect très ludique. Cela fédère et participe à l’intégration. Les candidats comprennent ainsi mieux le poste et l’entreprise.
Nous faisons très attention à systématiser les entretiens avant la période d’essai. Entre la signature d’une promesse d’embauche et l’intégration, il se passe du temps. Nous restons alors en contact avec le futur salarié, lui communiquons de l’information avant son entrée dans l’entreprise.
Il est important de travailler ce dialogue en permanence, car les ressources sont de plus en plus volatiles.
N. R. : La formation aux nouvelles technologies, aux réseaux sociaux pour communiquer davantage.
Il convient de se former à cette nouvelle façon de travailler entre les services, de s’approprier les nouveaux outils.
TourMaG.com - D’autres pistes explorées au sein de MSC Croisières pour attirer les candidats, les recruter, les fidéliser ?
N.R. : Nous sommes davantage dans une dimension marketing. Nous passons beaucoup de temps à définir le profil d’un poste avant d’ouvrir le recrutement. C’est un gros travail pour nous, de savoir qui on cherche. Une annonce doit autant attirer les candidats qui se reconnaissent dans ce poste et qui ont envie de s’inscrire dans ce projet, que les repousser.
Il faut rester en contact avec des candidats pas disponibles de façon à travailler un vivier en permanence, ce qui nous offre beaucoup de réactivité.
Nous développons le recrutement en volume, avec des entretiens collectifs, où nous organisons une session avec 5/6 candidats, avec un aspect très ludique. Cela fédère et participe à l’intégration. Les candidats comprennent ainsi mieux le poste et l’entreprise.
Nous faisons très attention à systématiser les entretiens avant la période d’essai. Entre la signature d’une promesse d’embauche et l’intégration, il se passe du temps. Nous restons alors en contact avec le futur salarié, lui communiquons de l’information avant son entrée dans l’entreprise.
Il est important de travailler ce dialogue en permanence, car les ressources sont de plus en plus volatiles.
Nathalie Ramond, DRH France de MSC Croisières
Votre parcours ?
Je suis passée par de grands groupes du tourisme et pas que : Barrières, SFR, Thomas Cook (2003-2014)ou encore Manpower.
La question que vous aimez poser en entretien ?
« Qu’est-ce qui pourrait vous faire quitter MSC avant la fin de la période d’essai ? »
On trouve quoi dans votre bureau ?
Des plantes, des photos de bateaux de croisière et les valeurs de l’entreprise.
Un point sur votre revue de presse ?
Je partage toutes les semaines une revue de presse RH et recrutement sur LinkedIn. L’idée est de retenir les articles de fond chaque semaine. Un outil qui permet d’aller à l’essentiel.
Un réseau, média à suivre ?
LinkedIn et TourMaG.com !
Je suis passée par de grands groupes du tourisme et pas que : Barrières, SFR, Thomas Cook (2003-2014)ou encore Manpower.
La question que vous aimez poser en entretien ?
« Qu’est-ce qui pourrait vous faire quitter MSC avant la fin de la période d’essai ? »
On trouve quoi dans votre bureau ?
Des plantes, des photos de bateaux de croisière et les valeurs de l’entreprise.
Un point sur votre revue de presse ?
Je partage toutes les semaines une revue de presse RH et recrutement sur LinkedIn. L’idée est de retenir les articles de fond chaque semaine. Un outil qui permet d’aller à l’essentiel.
Un réseau, média à suivre ?
LinkedIn et TourMaG.com !