1 - Arriver à l’heure !
Les activités extra-professionnelles ou extra-académiques sont valorisantes, elles traduisent des qualités, une personnalité - Photo libre de droit
Quel que soit le métier et le niveau de poste, la première chose est de s’assurer d’arriver à l’heure !
« Ça paraît être une évidence, mais la ponctualité est un critère de choix. Arriver en avance à un entretien aura plus d’impact que de se présenter avec un CV papier dans les mains », affirme Karl Rigal, responsable éditorial de Monster France.
Il conseille de repérer le trajet à l’avance, voire même de le tester et d’arriver quinze minutes à l’avance à l’accueil du lieu de rendez-vous.
L’occasion également de repérer la tenue vestimentaire des salariés.
« Ça paraît être une évidence, mais la ponctualité est un critère de choix. Arriver en avance à un entretien aura plus d’impact que de se présenter avec un CV papier dans les mains », affirme Karl Rigal, responsable éditorial de Monster France.
Il conseille de repérer le trajet à l’avance, voire même de le tester et d’arriver quinze minutes à l’avance à l’accueil du lieu de rendez-vous.
L’occasion également de repérer la tenue vestimentaire des salariés.
2- Se renseigner sur l’entreprise
Se renseigner sur l’entreprise est indispensable pour être crédible le jour J.
« Recevoir une convocation à un entretien après l’envoi de sa candidature est une première réussite. Ensuite, il faut préparer cet échange, se renseigner très précisément sur l’entreprise, son périmètre d’action, ses métiers, sa culture, les enjeux qui sont les siens aujourd’hui…», explique Karl Rigal.
Comment faire ? « C’est relativement simple, si l’entreprise est spécialisée dans son propre domaine de compétence, on la connait certainement déjà, si ce n’est pas le cas, on va faire jouer son réseau.
Si on est un jeune diplômé, on en aura au moins entendu parler. Là, l’idée est de manière proactive d’aller chercher de l’information, notamment sur ce qu’elle est en train de préparer. On va chercher sur son site internet, les sites de presse professionnelle, les salons professionnels ou encore les offres d’emploi », explique le responsable éditorial Monster France.
« Ça permet de crédibiliser votre connaissance de l’entreprise et de créer de la connivence avec le recruteur, car vous pourrez parler ensemble de quelque chose qu’il connaît très bien : son entreprise. »
« Recevoir une convocation à un entretien après l’envoi de sa candidature est une première réussite. Ensuite, il faut préparer cet échange, se renseigner très précisément sur l’entreprise, son périmètre d’action, ses métiers, sa culture, les enjeux qui sont les siens aujourd’hui…», explique Karl Rigal.
Comment faire ? « C’est relativement simple, si l’entreprise est spécialisée dans son propre domaine de compétence, on la connait certainement déjà, si ce n’est pas le cas, on va faire jouer son réseau.
Si on est un jeune diplômé, on en aura au moins entendu parler. Là, l’idée est de manière proactive d’aller chercher de l’information, notamment sur ce qu’elle est en train de préparer. On va chercher sur son site internet, les sites de presse professionnelle, les salons professionnels ou encore les offres d’emploi », explique le responsable éditorial Monster France.
« Ça permet de crédibiliser votre connaissance de l’entreprise et de créer de la connivence avec le recruteur, car vous pourrez parler ensemble de quelque chose qu’il connaît très bien : son entreprise. »
3 - Peaufiner son pitch ?
Réussir à valoriser son CV dans sa présentation est essentiel. Bien évidemment, quand on a des talents de speaker, on est plus à l’aise à l’entretien. Là encore, il ne faut rien laisser au hasard et anticiper son pitch.
« On peut demander au recruteur ce qu’il souhaite savoir à notre propos. Et prendre une ou deux minutes pour présenter sa candidature, exposer les raisons qui nous pousse à candidater et présenter son parcours.
Il faut trouver l’articulation logique du parcours qui permet aujourd’hui d’arriver à cet entretien. Cela va rassurer le recruteur sur ses choix de carrière et personnels. Une présentation de deux minutes est suffisante pour planter un contexte et démarrer un échange », explique Karl Rigal.
« On peut demander au recruteur ce qu’il souhaite savoir à notre propos. Et prendre une ou deux minutes pour présenter sa candidature, exposer les raisons qui nous pousse à candidater et présenter son parcours.
Il faut trouver l’articulation logique du parcours qui permet aujourd’hui d’arriver à cet entretien. Cela va rassurer le recruteur sur ses choix de carrière et personnels. Une présentation de deux minutes est suffisante pour planter un contexte et démarrer un échange », explique Karl Rigal.
4 - Eviter les pièges !
« Parler de soi en disant que l’on a tout vu, tout fait, n’est pas la meilleure option ! , rappelle le spécialiste du recrutement.
Quand on a connu des réussites, il faut le dire, mais il faut faire preuve d’une certaine retenue, même sur des profils où la confiance en soi est valorisée. »
Quand on a connu des réussites, il faut le dire, mais il faut faire preuve d’une certaine retenue, même sur des profils où la confiance en soi est valorisée. »
5- Faire part de sa motivation
« Affirmer que l’on est motivé ne convaincra que soi ! souligne Karl Rigal.
La motivation ne s’affirme pas seulement à l’entretien, mais dès la candidature, au travers du CV comme de la lettre de motivation. Il faut démontrer non pas sa motivation à entrer dans l’entreprise dans laquelle on postule, mais, celle à suivre son parcours. »
Les activités extra-professionnelles ou extra-académiques sont valorisantes, elles traduisent des qualités, une personnalité. Pour un jeune diplômé, avoir eu un job d’été donnera l’image de quelqu’un de courageux, d’adulte et capable de faire des compromis.
En entretien, la posture est importante : regarder dans les yeux, se balancer sur sa chaise, etc. « La manière dont le candidat reçoit l’information traduit sa motivation, de même pour la communication verbale, le sourire, sa manière de se raconter », souligne Karl Rigal.
Enfin, les centres d’intérêts ne sont pas à prendre à la légère. Plus informels, ils vont permettre de définir la personnalité du candidat. « Ils vont aussi confirmer votre capacité à générer de l’intérêt. Il est conseillé de dire la vérité ! », souligne le coach.
La motivation ne s’affirme pas seulement à l’entretien, mais dès la candidature, au travers du CV comme de la lettre de motivation. Il faut démontrer non pas sa motivation à entrer dans l’entreprise dans laquelle on postule, mais, celle à suivre son parcours. »
Les activités extra-professionnelles ou extra-académiques sont valorisantes, elles traduisent des qualités, une personnalité. Pour un jeune diplômé, avoir eu un job d’été donnera l’image de quelqu’un de courageux, d’adulte et capable de faire des compromis.
En entretien, la posture est importante : regarder dans les yeux, se balancer sur sa chaise, etc. « La manière dont le candidat reçoit l’information traduit sa motivation, de même pour la communication verbale, le sourire, sa manière de se raconter », souligne Karl Rigal.
Enfin, les centres d’intérêts ne sont pas à prendre à la légère. Plus informels, ils vont permettre de définir la personnalité du candidat. « Ils vont aussi confirmer votre capacité à générer de l’intérêt. Il est conseillé de dire la vérité ! », souligne le coach.
6 - Quelles sont les questions incontournables lors d’un entretien ?
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Comment un candidat choisit-il un emploi dans le tourisme ?
« L’exercice a beaucoup évolué depuis une dizaine d’années. Avant, l’idée était de mettre sur le grill le candidat pour voir comment il se sortait d’une situation compliquée.
Aujourd’hui, on cherche à le mettre en confiance. Les questions pièges sont beaucoup moins courantes », selon le responsable éditorial de Monster France.
Les questions sur les trois qualités et trois défauts sont toujours d’actualité selon le professionnel du recrutement. « Dans les métiers, comme le tourisme, les qualités relationnelles sont très valorisées. »
Côté candidat, il est obligatoire de poser des questions pour montrer son intérêt à l’issue de l’entretien. A éviter les questions sur la rémunération au premier entretien, les avantages ou son poste dans un an. On est d’abord là pour confirmer que l’on est la bonne personne pour le poste.
La bonne question à poser est de savoir pourquoi le poste est-il vacant. Il est également intéressant de s'interroger sur les enjeux principaux du poste (politique interne, points de friction) ; ou sur les choix stratégiques de l’entreprise.
Dernier conseil du professionnel : proposer des contacts en mesure de recommander votre profil !
Enfin, envoyer un mail à l’issue de l’entretien est une bonne idée. Il permettra au recruteur de se projeter avec le candidat dans l’entreprise. C’est une approche professionnelle.
Aujourd’hui, on cherche à le mettre en confiance. Les questions pièges sont beaucoup moins courantes », selon le responsable éditorial de Monster France.
Les questions sur les trois qualités et trois défauts sont toujours d’actualité selon le professionnel du recrutement. « Dans les métiers, comme le tourisme, les qualités relationnelles sont très valorisées. »
Côté candidat, il est obligatoire de poser des questions pour montrer son intérêt à l’issue de l’entretien. A éviter les questions sur la rémunération au premier entretien, les avantages ou son poste dans un an. On est d’abord là pour confirmer que l’on est la bonne personne pour le poste.
La bonne question à poser est de savoir pourquoi le poste est-il vacant. Il est également intéressant de s'interroger sur les enjeux principaux du poste (politique interne, points de friction) ; ou sur les choix stratégiques de l’entreprise.
Dernier conseil du professionnel : proposer des contacts en mesure de recommander votre profil !
Enfin, envoyer un mail à l’issue de l’entretien est une bonne idée. Il permettra au recruteur de se projeter avec le candidat dans l’entreprise. C’est une approche professionnelle.