Les stories s'imposent de plus en plus dans la vente d'activtiés, pourraient-elles devenir le nouveau levier de la distrbution digitale du voyage ? - Crédit photo : Depositphotos @dimarik
La digitalisation est partout, elle ne s'est pas arrêtée à la distribution, révolutionnant la communication avec l'avènement des réseaux sociaux.
Ces derniers ont connu un emballement phénoménal, ces cinq dernières années, pour arriver même à supplanter les campagnes classiques sur le papier ou à la télévision, dans la tête des directeurs marketing.
Sauf que depuis 2018, Facebook enchaine les scandales à un rythme frénétique, jusqu'à altérer son impact sur notre société ?
Pas vraiment. L'entreprise de Mark Zukerberg affiche des chiffres monstrueux, avec une audience de 2,40 milliards d'humains sur la planète.
"Facebook est arrivé à un plafond et connaît une altération normale de sa croissance, notamment chez les 30 et plus" reconnait Nicolas de Dianous, le directeur de We Like Travel.
Si les jeunes générations se détournent du célèbre mur, ils ne le font pourtant pas de l'écosystème social de la firme de Menlo Park.
"Les interactions ont baissé, mais n'ont pas chuté comme beaucoup le disent, il faut aussi que les responsables s'adaptent aux nouveaux usages" rapporte Nicolas de Dianous.
Justement ces derniers se sont déplacés pour se diriger vers les conversations privées, via Messenger ou/et les groupes, d'ailleurs Mark Zukerberg l'a affirmé "l'avenir sera privé".
Mais sera-t-il stories ?
Ces derniers ont connu un emballement phénoménal, ces cinq dernières années, pour arriver même à supplanter les campagnes classiques sur le papier ou à la télévision, dans la tête des directeurs marketing.
Sauf que depuis 2018, Facebook enchaine les scandales à un rythme frénétique, jusqu'à altérer son impact sur notre société ?
Pas vraiment. L'entreprise de Mark Zukerberg affiche des chiffres monstrueux, avec une audience de 2,40 milliards d'humains sur la planète.
"Facebook est arrivé à un plafond et connaît une altération normale de sa croissance, notamment chez les 30 et plus" reconnait Nicolas de Dianous, le directeur de We Like Travel.
Si les jeunes générations se détournent du célèbre mur, ils ne le font pourtant pas de l'écosystème social de la firme de Menlo Park.
"Les interactions ont baissé, mais n'ont pas chuté comme beaucoup le disent, il faut aussi que les responsables s'adaptent aux nouveaux usages" rapporte Nicolas de Dianous.
Justement ces derniers se sont déplacés pour se diriger vers les conversations privées, via Messenger ou/et les groupes, d'ailleurs Mark Zukerberg l'a affirmé "l'avenir sera privé".
Mais sera-t-il stories ?
Des stories incontournables ?
Autres articles
C'est la dernière grande mutation des réseaux sociaux, les stories cannibalisent les productions sur les réseaux sociaux.
Si vous vous demandez ce qu'est une Story ? Un peu d'histoire. Ce nouveau phénomène est apparu en 2013, sur le réseau social Snapchat. Il consiste à publier une photo, vidéo ou une suite de visuels afin de créer une histoire, tout en étant éphémère.
"Il y a trois ans, j'ai animé une conférence où je parlais de l'importance pour les destinations de se diriger vers Snapachat.
En fait je me suis trompé le plus important dans son innovation étant dans l'usage" se remémore Sébastien Repéto, le directeur de My Destination.
Le réseau du petit fantôme a depuis inspiré l'ensemble des plateformes, jusqu'à YouTube et même Airbnb pour vendre ses expériences.
Pour toucher, les internautes, il convient de s'adapter à leurs usages et les professionnels doivent suivre la marche de l'histoire.
Il existe 500 millions d'utilisateurs quotidiens des stories, selon des chiffres arrêtés au début de l'année. Et cette lame de fond mondiale touche bien évidemment la France.
"Clairement l'engagement se fait au niveau des stories, car cela entraîne des échanges privés.
Pour vivre heureux vivons cachés" philosophe le créateur de My Destination.
A lire : Facebook : ce qui va changer en 2019
Ainsi, lorsqu'un post affiché sur le fameux mur atteint seulement 3% de taux d'engagement, cela est deux fois plus fort lors des stories.
L'usage est à la story, mais dans quel but ?
Si vous vous demandez ce qu'est une Story ? Un peu d'histoire. Ce nouveau phénomène est apparu en 2013, sur le réseau social Snapchat. Il consiste à publier une photo, vidéo ou une suite de visuels afin de créer une histoire, tout en étant éphémère.
"Il y a trois ans, j'ai animé une conférence où je parlais de l'importance pour les destinations de se diriger vers Snapachat.
En fait je me suis trompé le plus important dans son innovation étant dans l'usage" se remémore Sébastien Repéto, le directeur de My Destination.
Le réseau du petit fantôme a depuis inspiré l'ensemble des plateformes, jusqu'à YouTube et même Airbnb pour vendre ses expériences.
Pour toucher, les internautes, il convient de s'adapter à leurs usages et les professionnels doivent suivre la marche de l'histoire.
Il existe 500 millions d'utilisateurs quotidiens des stories, selon des chiffres arrêtés au début de l'année. Et cette lame de fond mondiale touche bien évidemment la France.
"Clairement l'engagement se fait au niveau des stories, car cela entraîne des échanges privés.
Pour vivre heureux vivons cachés" philosophe le créateur de My Destination.
A lire : Facebook : ce qui va changer en 2019
Ainsi, lorsqu'un post affiché sur le fameux mur atteint seulement 3% de taux d'engagement, cela est deux fois plus fort lors des stories.
L'usage est à la story, mais dans quel but ?
Des histoires pour vendre
L'engouement est tel que les marques ont fondu sur ce nouveau canal de communication pour en faire un canal de vente.
"Au-delà de leur capacité à embarquer les internautes dans son univers, les stories ont un pouvoir de conversion très important, des clics, mais aussi des ventes," témoigne Nicolas de Dianous le responsable de We Like Travel.
Jusqu'à vendre des voyages ? Cette limite ne semble pas être atteinte.
Il ne faut pas voir, ni vendre les stories de cette façon sous peine d'être fortement déçu, mais plutôt comme une façon d'attirer l'attention de l'internaute.
"Clairemenent, la vente doit se concevoir dans une stratégie social media d'ensemble que ce soit par des posts pensés, du social adds et peut être des histoires éphémères.
Sur quelque chose d'assez instinctif cela peut ce concevoir, mais c'est une approche à utiliser avec parcimonie," appuie Sébastien.
Tout comme sa présence sur internet, celle sur les réseaux sociaux ne doit plus rien au hasard, il faut mener un travail de fond.
"Quand Nomade Aventure est venu nous voir pour que nous menions leurs campagnes digitales sur les réseaux sociaux, nous leur avons dit qu'il ne nous sera pas possible de vendre directement des voyages de 4 à 5 000 euros, ," témoigne Sébastien Repéto de l'agence, My Destination.
Si les réseaux sociaux ne sont pas encore mûrs pour cela, rien ne dit qu'à l'avenir cela ne sera pas le cas, d'ailleurs Nomade Aventure génére plusieurs milliers d'euros de chiffre d'affaires grâce à sa présence sur les réseaux.
Donc les stories ne sont pas un canal de distribution, elles peuvent être une façon de vendre et à minima de créer de la discussion.
"Au-delà de leur capacité à embarquer les internautes dans son univers, les stories ont un pouvoir de conversion très important, des clics, mais aussi des ventes," témoigne Nicolas de Dianous le responsable de We Like Travel.
Jusqu'à vendre des voyages ? Cette limite ne semble pas être atteinte.
Il ne faut pas voir, ni vendre les stories de cette façon sous peine d'être fortement déçu, mais plutôt comme une façon d'attirer l'attention de l'internaute.
"Clairemenent, la vente doit se concevoir dans une stratégie social media d'ensemble que ce soit par des posts pensés, du social adds et peut être des histoires éphémères.
Sur quelque chose d'assez instinctif cela peut ce concevoir, mais c'est une approche à utiliser avec parcimonie," appuie Sébastien.
Tout comme sa présence sur internet, celle sur les réseaux sociaux ne doit plus rien au hasard, il faut mener un travail de fond.
"Quand Nomade Aventure est venu nous voir pour que nous menions leurs campagnes digitales sur les réseaux sociaux, nous leur avons dit qu'il ne nous sera pas possible de vendre directement des voyages de 4 à 5 000 euros, ," témoigne Sébastien Repéto de l'agence, My Destination.
Si les réseaux sociaux ne sont pas encore mûrs pour cela, rien ne dit qu'à l'avenir cela ne sera pas le cas, d'ailleurs Nomade Aventure génére plusieurs milliers d'euros de chiffre d'affaires grâce à sa présence sur les réseaux.
Donc les stories ne sont pas un canal de distribution, elles peuvent être une façon de vendre et à minima de créer de la discussion.
Les réseaux sociaux sont-ils les brochures du XXIe siècle ?
S'il ne faut pas voir les visuels éphémères comme LA réponse à tout, ils doivent être perçus comme la meilleure façon pour entrer en contact avec vos futurs clients.
"En effet, les stories possèdent une vertu : celle de créer de la conversation.
Dès que nous créons une campagne cela entraîne un grand nombre de messages, mais pour cela il faut à tout pris soigner le storytelling," rapporte le responsable de l'agence My Destination.
C'est là que les réseaux sociaux sont puissants et que la distribution peut y trouver un intérêt, comme a pu l'être la publicité papier par le passé.
Les beaux visuels se sont démocratisés avec le numérique, raconter une bonne histoire l'est moins c'est un axe qu'il faudra appuyer à l'avenir.
Il est clair que les voyages ne sont pas distribués, ni vendus sur les réseaux sociaux, mais ces derniers pourraient être vus comme les brochures du XXIe siècle.
Dans les années 1990 ou 2000, quand les brochures étaient envoyées dans les boites aux lettres, les agents de voyages ne vendaient pas toujours le voyage pour lequel le client a poussé les portes de l'agence.
"C'est un peu ça, mais une brochure augmentée avec notamment la brique conversationnelle d'intégrée."
Les réseaux sociaux pourraient être vu de cette façon, à une nuance près, les effets se mesurent sur le long terme, il faut de la patience et ne pas toujours attendre un résultat immédiat.
Et si les stories sont un des vecteurs et sans doute celui le plus porteur actuellement pour entrer en contact avec ses futurs clients, il ne faut pas omette une notion pour raconter une bonne histoire : le storytelling.
"En effet, les stories possèdent une vertu : celle de créer de la conversation.
Dès que nous créons une campagne cela entraîne un grand nombre de messages, mais pour cela il faut à tout pris soigner le storytelling," rapporte le responsable de l'agence My Destination.
C'est là que les réseaux sociaux sont puissants et que la distribution peut y trouver un intérêt, comme a pu l'être la publicité papier par le passé.
Les beaux visuels se sont démocratisés avec le numérique, raconter une bonne histoire l'est moins c'est un axe qu'il faudra appuyer à l'avenir.
Il est clair que les voyages ne sont pas distribués, ni vendus sur les réseaux sociaux, mais ces derniers pourraient être vus comme les brochures du XXIe siècle.
Dans les années 1990 ou 2000, quand les brochures étaient envoyées dans les boites aux lettres, les agents de voyages ne vendaient pas toujours le voyage pour lequel le client a poussé les portes de l'agence.
"C'est un peu ça, mais une brochure augmentée avec notamment la brique conversationnelle d'intégrée."
Les réseaux sociaux pourraient être vu de cette façon, à une nuance près, les effets se mesurent sur le long terme, il faut de la patience et ne pas toujours attendre un résultat immédiat.
Et si les stories sont un des vecteurs et sans doute celui le plus porteur actuellement pour entrer en contact avec ses futurs clients, il ne faut pas omette une notion pour raconter une bonne histoire : le storytelling.
Les conseils de Delphine et Maxime du compte Instagram "Entre2pôles"
"Pendant nos 13 mois de voyages à travers plus d'une dizaine de pays, nous avons décidé de poster des stories pour raconter notre vision.
Ce format ne signifie pas que nous publions des visuels en direct, car nous prenons le parti de vivre l'instant présent à fond.
Quelques jours après une longue marche ou avoir vécu une expérience forte, nous trouvions un café et nous nous mettions à concevoir nos stories.
Et pour cela, nous avons pris le contre-pied total des conseils distillés sur le web, à savoir publier imprativement des histoires courtes et instantanées. En moyennne nos stories comportent au minium 30 slides, loin de 3 ou 4 conseillées.
Nous les concevons parfois comme une série avec différents épisodes, ou un documentaire.
La première étape consiste à écrire l'histoire du moment ou expérience que nous voulons partager, car nous pensons que le storytelling est très important, puis après nous choisissons les visuels. Ces derniers viennent appuyer notre texte et pas l'inverse.
Sauf qu'avant de publier, une chose est importante c'est de connaître le but de cette histoire, publier pour publier n'a pas de sens.
Notre expérience n'a pas valeur de vérité absolue, nous faisons simplement les choses comment nous les aimons et pas pour coller aux tendances.
Un conseil à l'ensemble des community manager : soyez curieux et surtout très patient."
Ce format ne signifie pas que nous publions des visuels en direct, car nous prenons le parti de vivre l'instant présent à fond.
Quelques jours après une longue marche ou avoir vécu une expérience forte, nous trouvions un café et nous nous mettions à concevoir nos stories.
Et pour cela, nous avons pris le contre-pied total des conseils distillés sur le web, à savoir publier imprativement des histoires courtes et instantanées. En moyennne nos stories comportent au minium 30 slides, loin de 3 ou 4 conseillées.
Nous les concevons parfois comme une série avec différents épisodes, ou un documentaire.
La première étape consiste à écrire l'histoire du moment ou expérience que nous voulons partager, car nous pensons que le storytelling est très important, puis après nous choisissons les visuels. Ces derniers viennent appuyer notre texte et pas l'inverse.
Sauf qu'avant de publier, une chose est importante c'est de connaître le but de cette histoire, publier pour publier n'a pas de sens.
Notre expérience n'a pas valeur de vérité absolue, nous faisons simplement les choses comment nous les aimons et pas pour coller aux tendances.
Un conseil à l'ensemble des community manager : soyez curieux et surtout très patient."