A bord du M/S Kandinsky Prestige, affrété en exclusivité de mai à septembre par Rivages du Monde, j'embarque pour un voyage de 11 jours, qui englobe 5 jours de navigation, 2 jours à Moscou et 3 à Saint-Petersbourg.
Dans ces deux villes, certaines excursions sont incluses dans les programmes, d’autres sont optionnelles avec supplément.
De la Moskova à la Neva, le bateau met cap sur la Baltique au nord-ouest du pays. Il emprunte les canaux et franchit des écluses.
Il remonte l’imposante Volga, fleuve mythique - le plus grand d’Europe - qui nourrit, aujourd’hui comme hier, l’imaginaire russe.
Il traverse des réservoirs d’eau si vastes que l’horizon nous échappe et les deux lacs les plus vastes d’Europe, le Ladoga et l’Onega, qui peuvent connaître la violence des tempêtes marines.
Le pays le plus vaste du monde s’aborde au superlatif.
Dans ces deux villes, certaines excursions sont incluses dans les programmes, d’autres sont optionnelles avec supplément.
De la Moskova à la Neva, le bateau met cap sur la Baltique au nord-ouest du pays. Il emprunte les canaux et franchit des écluses.
Il remonte l’imposante Volga, fleuve mythique - le plus grand d’Europe - qui nourrit, aujourd’hui comme hier, l’imaginaire russe.
Il traverse des réservoirs d’eau si vastes que l’horizon nous échappe et les deux lacs les plus vastes d’Europe, le Ladoga et l’Onega, qui peuvent connaître la violence des tempêtes marines.
Le pays le plus vaste du monde s’aborde au superlatif.
Le M/S Kandinsky, une heureuse surprise
Oleg Ghirinian, capitaine du M/S Kandinsky et, avec le micro, Antonio Garcia directeur de croisière et conférencier - DR : M.S.
Tout commence à la gare fluviale de Moscou, après 3h15 de vol au départ de Paris.
Accueil à bord par la cérémonie du pain et du sel.
Le pain, signe de prospérité, et le sel qui aurait vertu de conjurer les forces maléfiques, sont ici signe de convivialité.
Puis c’est la découverte du bateau qui sera notre hôtel flottant durant 10 nuits et 11 jours. Il est d’un abord agréable, à dimension humaine.
On s’y retrouve aisément. Il dispose de 106 cabines réparties sur 3 de ses 5 ponts. Son équipage est constitué d’une centaine de personnes.
Prendre possession de sa chambre - une heureuse surprise -, parcourir les ponts, découvrir les deux bars, la bibliothèque (station Internet avec 2 postes fonctionnant à Moscou et Saint Petersbourg) et les nombreux petits espaces-salons où l’on peut s’isoler ou bavarder en aparté.
Après le traditionnel verre de bienvenue du Capitaine Oleg Ghirinian, et la présentation de l’équipe d’encadrement, c’est le moment de faire connaissance de ses voisins de table au restaurant.
Comme sur toutes les croisières, la table est attribuée pour l’ensemble du voyage.
Pour ce départ du 7 août 2014, le bateau francophone Kandinsky Prestige affiche complet.
Une cinquantaine de bateaux de croisières fluviales opèrent en Russie. Tous datent de l’époque soviétique.
Le Kandinsky qui fut le dernier construit a bénéficié d’une totale rénovation avant de reprendre son service le 19 mai dernier.
Il est actuellement le plus « modernisé » des bateaux naviguant en Russie.
Accueil à bord par la cérémonie du pain et du sel.
Le pain, signe de prospérité, et le sel qui aurait vertu de conjurer les forces maléfiques, sont ici signe de convivialité.
Puis c’est la découverte du bateau qui sera notre hôtel flottant durant 10 nuits et 11 jours. Il est d’un abord agréable, à dimension humaine.
On s’y retrouve aisément. Il dispose de 106 cabines réparties sur 3 de ses 5 ponts. Son équipage est constitué d’une centaine de personnes.
Prendre possession de sa chambre - une heureuse surprise -, parcourir les ponts, découvrir les deux bars, la bibliothèque (station Internet avec 2 postes fonctionnant à Moscou et Saint Petersbourg) et les nombreux petits espaces-salons où l’on peut s’isoler ou bavarder en aparté.
Après le traditionnel verre de bienvenue du Capitaine Oleg Ghirinian, et la présentation de l’équipe d’encadrement, c’est le moment de faire connaissance de ses voisins de table au restaurant.
Comme sur toutes les croisières, la table est attribuée pour l’ensemble du voyage.
Pour ce départ du 7 août 2014, le bateau francophone Kandinsky Prestige affiche complet.
Une cinquantaine de bateaux de croisières fluviales opèrent en Russie. Tous datent de l’époque soviétique.
Le Kandinsky qui fut le dernier construit a bénéficié d’une totale rénovation avant de reprendre son service le 19 mai dernier.
Il est actuellement le plus « modernisé » des bateaux naviguant en Russie.
A Moscou, sur les pas d’Yvan le Terrible
Incontournable sur la Place Rouge, la cathédrale de Basile le Bienheureux, chef-d'oeuvre de l'art orthodoxe - DR : M.S.
Pour tenter de comprendre l’âme et la fierté du peuple russe, il faut aller au cœur même de cette mégalopole, s’immerger dans l’enceinte forteresse du Kremlin, ville dans la ville qui, sur 27 hectares, est le symbole du pouvoir.
Aller sur les pas d’Yvan le Terrible, premier tsar sacré (1547) qui fit de Moscou la ville du trône capitale du royaume. Pénétrer dans les églises à clochetons du Kremlin, admirer leurs iconostases.
Visiter, toujours dans l’enceinte des remparts, le fabuleux Musée des Armures, où sont présentés les trésors accumulés par les princes et les tsars au cours des siècles.
Au pied du Kremlin, sur l’incontournable et magnifique Place Rouge, photographier enfin, comme des générations de visiteurs, la basilique de Basile le Bienheureux, chef d’œuvre de l’art orthodoxe.
Le métro où abondent les œuvres d’art, le très romantique monastère forteresse de Novodievitchi, classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, les illuminations nocturnes, font partie des découvertes proposées durant ce court et intense séjour moscovite.
Aller sur les pas d’Yvan le Terrible, premier tsar sacré (1547) qui fit de Moscou la ville du trône capitale du royaume. Pénétrer dans les églises à clochetons du Kremlin, admirer leurs iconostases.
Visiter, toujours dans l’enceinte des remparts, le fabuleux Musée des Armures, où sont présentés les trésors accumulés par les princes et les tsars au cours des siècles.
Au pied du Kremlin, sur l’incontournable et magnifique Place Rouge, photographier enfin, comme des générations de visiteurs, la basilique de Basile le Bienheureux, chef d’œuvre de l’art orthodoxe.
Le métro où abondent les œuvres d’art, le très romantique monastère forteresse de Novodievitchi, classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, les illuminations nocturnes, font partie des découvertes proposées durant ce court et intense séjour moscovite.
On largue les amarres
Il faut une bonne heure de navigation pour quitter Moscou et sa banlieue.
Le temps de voir des amateurs de wakeboard tractés par un câble relié à un treuil, des joggeurs courir le long de la rive, de luxueux hors-bords remonter la Moskova et d’interminables barres d’immeubles en construction.
Avant le dîner, nous aurons déjà franchi les deux premières écluses du canal qui relie la Moskova à la Volga, pour admirer de bien jolies isbas « pied dans l’eau », ces maisons anciennes et branlantes transformées en résidences secondaires par les Moscovites aisés.
Nous aurons aussi traversé un premier lac. Des familles pique-niquent sur les berges. Les journées sont encore longues. Le fond de l’air est bucolique et serein.
Durant 5 nuits et 5 jours, nous irons dans le sillage de l’une des plus anciennes traditions russes, le voyage fluvial.
En empruntant les fleuves, les canaux et en traversant les lacs, nous voyagerons au sein de cette forêt infinie - la Russie détiendrait 23% des réserves du monde - plantée de bouleaux, de mélèzes, de sapins, territoire des ours, des loups et des renards.
Nous découvrirons des villages gardiens des traditions.
Le temps de voir des amateurs de wakeboard tractés par un câble relié à un treuil, des joggeurs courir le long de la rive, de luxueux hors-bords remonter la Moskova et d’interminables barres d’immeubles en construction.
Avant le dîner, nous aurons déjà franchi les deux premières écluses du canal qui relie la Moskova à la Volga, pour admirer de bien jolies isbas « pied dans l’eau », ces maisons anciennes et branlantes transformées en résidences secondaires par les Moscovites aisés.
Nous aurons aussi traversé un premier lac. Des familles pique-niquent sur les berges. Les journées sont encore longues. Le fond de l’air est bucolique et serein.
Durant 5 nuits et 5 jours, nous irons dans le sillage de l’une des plus anciennes traditions russes, le voyage fluvial.
En empruntant les fleuves, les canaux et en traversant les lacs, nous voyagerons au sein de cette forêt infinie - la Russie détiendrait 23% des réserves du monde - plantée de bouleaux, de mélèzes, de sapins, territoire des ours, des loups et des renards.
Nous découvrirons des villages gardiens des traditions.
Dans le sillage d’une grande civilisation fluviale
Passage de la première écluse. Les statues sont érigées à la mémoire des bâtisseurs des écluses et des canaux - DR : M.S.
Traducteur et véritablement amoureux des poètes et des grands auteurs russes, Antonio Garcia est un conférencier passionné, passionnant, il capte son auditoire dans la grande salle du M/S Kandinsky Prestige.
Il nous racontera ce jour-là l’extraordinaire épopée des Varègues - c’est ainsi qu’on nommait les Vikings - qui avaient tracé dès la fin du premier millénaire cette grande voie du nord de l’Europe.
« Voyageurs infatigables, vivant du commerce, ils écumaient le réseau fluvial et n’hésitaient pas à porter leur bateau entre les différents cours d’eau pour arriver jusqu’à la mer Caspienne. En créant un ensemble de forts et de postes d’échanges, ils ont posé les bases du futur Etat russe ».
Quant aux travaux colossaux qui ont permis d’établir ces relations par voie d’eau reliant, notamment, Moscou et la Baltique, ils furent réalisés au début du 20ème siècle et méritent commentaire.
« Les constructions des barrages, des lacs de retenue, des canaux et des gigantesques écluses furent engagées dès les premières années du régime bolchevique grâce aux prisonniers politiques, une main d’œuvre importante, gratuite et corvéable à merci. Beaucoup y laisseront leur vie ».
La croisière prévoit une escale par jour. Ouglitch, Goritsy et Kiji et Mandrogui, soit 4 escales en 4 jours.
Il nous racontera ce jour-là l’extraordinaire épopée des Varègues - c’est ainsi qu’on nommait les Vikings - qui avaient tracé dès la fin du premier millénaire cette grande voie du nord de l’Europe.
« Voyageurs infatigables, vivant du commerce, ils écumaient le réseau fluvial et n’hésitaient pas à porter leur bateau entre les différents cours d’eau pour arriver jusqu’à la mer Caspienne. En créant un ensemble de forts et de postes d’échanges, ils ont posé les bases du futur Etat russe ».
Quant aux travaux colossaux qui ont permis d’établir ces relations par voie d’eau reliant, notamment, Moscou et la Baltique, ils furent réalisés au début du 20ème siècle et méritent commentaire.
« Les constructions des barrages, des lacs de retenue, des canaux et des gigantesques écluses furent engagées dès les premières années du régime bolchevique grâce aux prisonniers politiques, une main d’œuvre importante, gratuite et corvéable à merci. Beaucoup y laisseront leur vie ».
La croisière prévoit une escale par jour. Ouglitch, Goritsy et Kiji et Mandrogui, soit 4 escales en 4 jours.
A Ouglitch, des fromages, des montres et la mise à mort d’une dynastie
Ouglitch, l’une des plus anciennes colonies slaves de la région, est connue en Russie pour la fabrication de ses fromages et sa fabrique de montres Tchaïka.
Ces montres aux bracelets émaillés s’achètent dans les échoppes qui jalonnent le sentier qui va de l’embarcadère à l’entrée du vieux kremlin (citadelle) et à la cathédrale de la Transfiguration.
Cette petite cathédrale qui se dresse au bord du fleuve renferme une splendide iconostase baroque.
Dans cet espace à l’acoustique adaptée aux chants liturgiques, un quatuor nous interprète a cappella quelques chants traditionnels et sacrés. Il sera très applaudi.
Toute proche, l’église expiatoire Saint-Dimitri-sur-le-sang évoque une des nombreuses pages sanglantes de l’histoire russe.
C’est ici que Dimitri, le plus jeune fils d’Ivan le Terrible aurait été assassiné à l’âge de 8 ans par un tueur à la solde de Boris Godounov.
Cet assassinat qui mit fin à la première dynastie russe et marqua l’avènement des Romanov est représentée en fresques sur les murs de la petite nef.
Cette église blanche et rouge aux bulbes étoilés fait toujours l’objet de pieux pèlerinages.
Ces montres aux bracelets émaillés s’achètent dans les échoppes qui jalonnent le sentier qui va de l’embarcadère à l’entrée du vieux kremlin (citadelle) et à la cathédrale de la Transfiguration.
Cette petite cathédrale qui se dresse au bord du fleuve renferme une splendide iconostase baroque.
Dans cet espace à l’acoustique adaptée aux chants liturgiques, un quatuor nous interprète a cappella quelques chants traditionnels et sacrés. Il sera très applaudi.
Toute proche, l’église expiatoire Saint-Dimitri-sur-le-sang évoque une des nombreuses pages sanglantes de l’histoire russe.
C’est ici que Dimitri, le plus jeune fils d’Ivan le Terrible aurait été assassiné à l’âge de 8 ans par un tueur à la solde de Boris Godounov.
Cet assassinat qui mit fin à la première dynastie russe et marqua l’avènement des Romanov est représentée en fresques sur les murs de la petite nef.
Cette église blanche et rouge aux bulbes étoilés fait toujours l’objet de pieux pèlerinages.
A Goritsky, le monastère aux 20 000 serfs
Petit transfert en autocar pour atteindre le monastère Saint-Cyrille-du-Lac Blanc, fondé en 1397.
Favorisé et enrichi par les souverains successifs, il possédait 20 000 serfs et 400 villages au milieu du 18ème siècle.
La légende dit que Yvan-le-Terrible le comblera de bienfaits pour racheter ses nombreux péchés, au rang desquels figurent en bonne place l’assassinat et/ou l’enfermement des sept femmes qui, tour à tour, lui ont donné des enfants et partagé sa vie.
Ce vaste monastère connut une période de déclin avant d’être fermé par les bolcheviques en 1924.
Aujourd’hui, l’Etat russe a entrepris d’importants travaux de rénovation. Une partie des bâtiments est transformée en musée qui renferme de magnifiques iconoclastes sur bois ou brodées. Une autre partie a été rendue à l’Eglise.
Quelques moines s’y sont installés. Contre quelques roubles et l’achat de leur CD, les visiteurs ont droit à quelques chants liturgiques.
Favorisé et enrichi par les souverains successifs, il possédait 20 000 serfs et 400 villages au milieu du 18ème siècle.
La légende dit que Yvan-le-Terrible le comblera de bienfaits pour racheter ses nombreux péchés, au rang desquels figurent en bonne place l’assassinat et/ou l’enfermement des sept femmes qui, tour à tour, lui ont donné des enfants et partagé sa vie.
Ce vaste monastère connut une période de déclin avant d’être fermé par les bolcheviques en 1924.
Aujourd’hui, l’Etat russe a entrepris d’importants travaux de rénovation. Une partie des bâtiments est transformée en musée qui renferme de magnifiques iconoclastes sur bois ou brodées. Une autre partie a été rendue à l’Eglise.
Quelques moines s’y sont installés. Contre quelques roubles et l’achat de leur CD, les visiteurs ont droit à quelques chants liturgiques.
A Kiji, le chef d’œuvre des charpentiers
Edifiée en 1714 en bois, sans un seul clou, la cathédrale de Kiji est un chef d'oeuvre absolu - DR : M.S.
On est ici en Carélie, sur le lac Onega, entre Finlande et mer Blanche. Il est le second lac d’Europe par son étendue, après le lac Ladoga son voisin.
On est ici en Carélie, au pays de l’eau, des lacs, des fjords, des îles. On en compte 1 369 auxquelles s’ajoutent un nombre incalculable d’îlots.
L’un des temps forts de ce voyage est Kili, une île de 7 km de long et 500 mètres de large. Elle est la plus connue et la plus célèbre pour son exceptionnel ensemble d’architecture en bois du 18ème siècle répertorié par l’UNESCO.
Il est constitué de deux églises du 18ème siècle et d’un clocher construits en bois de tremble. « Kiji reflète une culture paysanne qui remonte aux temps les plus reculés » nous dira Antonio Garcia.
Edifiée en 1714 sans un seul clou, sans vis et sans pièce métallique, la cathédrale de la Transfiguration aux 22 coupoles est un chef-d’œuvre absolu. Les travaux de rénovation à l’identique ont été entrepris voici déjà une trentaine d’années.
On trouve aussi sur cette île du bout du monde le plus vieux moulin de Russie.
Une quarantaine de personnes vivent sur cette île battue à tous les vents et bloquée par les glaces l’hiver. On y accède alors en hélicoptère et en motoneige.
Mandrogui est notre dernière escale avant de longer la côte sud du lac Ladoga, d’atteindre la Neva et Saint Petersbourg.
Devant le succès des croisières fluviales, un « nouveau riche russe » a construit un village touristique sur ce qui fut une des étapes de la fameuse « route de Varègues ».
Dans des isbas plus vraies que nature, on y voit des artisans au travail. On peut y acheter leurs productions, dont les « matriochkas » ces poupes gigognes, le souvenir russe par excellence.
On est ici en Carélie, au pays de l’eau, des lacs, des fjords, des îles. On en compte 1 369 auxquelles s’ajoutent un nombre incalculable d’îlots.
L’un des temps forts de ce voyage est Kili, une île de 7 km de long et 500 mètres de large. Elle est la plus connue et la plus célèbre pour son exceptionnel ensemble d’architecture en bois du 18ème siècle répertorié par l’UNESCO.
Il est constitué de deux églises du 18ème siècle et d’un clocher construits en bois de tremble. « Kiji reflète une culture paysanne qui remonte aux temps les plus reculés » nous dira Antonio Garcia.
Edifiée en 1714 sans un seul clou, sans vis et sans pièce métallique, la cathédrale de la Transfiguration aux 22 coupoles est un chef-d’œuvre absolu. Les travaux de rénovation à l’identique ont été entrepris voici déjà une trentaine d’années.
On trouve aussi sur cette île du bout du monde le plus vieux moulin de Russie.
Une quarantaine de personnes vivent sur cette île battue à tous les vents et bloquée par les glaces l’hiver. On y accède alors en hélicoptère et en motoneige.
Mandrogui est notre dernière escale avant de longer la côte sud du lac Ladoga, d’atteindre la Neva et Saint Petersbourg.
Devant le succès des croisières fluviales, un « nouveau riche russe » a construit un village touristique sur ce qui fut une des étapes de la fameuse « route de Varègues ».
Dans des isbas plus vraies que nature, on y voit des artisans au travail. On peut y acheter leurs productions, dont les « matriochkas » ces poupes gigognes, le souvenir russe par excellence.
Saint-Petersbourg, le somptueux défi lancé à la nature
Fondée voici trois siècles pour être belle et impressionner le monde, Saint-Petersbourg tient ses promesses. La ville se dresse à la limite des terres russes comme une « fenêtre sur l’Europe ». C’était le vœu de Pierre 1er.
Véritable défi porté à la nature, Saint-Petersbourg sera édifiée en 1703 au bord du Golfe de Finlande, sur les îlots marécageux et insalubres du delta de la Neva.
Les meilleurs peintres, architectes, sculpteurs et graveurs européens de l’époque furent invités à faire valoir leurs talents. L’héritage est somptueux.
Les innombrables palais baroques, les monuments, les théâtres et les cathédrales, les fameuses perspectives, les canaux et les centaines de ponts qui les enjambent font de Saint Petersbourg une ville unique. Elle fut jusqu’en 1918 la capitale de l’empire, reléguant Moscou au second rang.
De nombreux palais ont été transformés en musée. Le plus célèbre est l’Ermitage, installé dans le Palais d’Hiver, résidence des tsars jusqu’en 1917.
Riche des innombrables acquisitions faites par plusieurs générations de tsars, il comprend environ 3 millions d’œuvres et tableaux exposés.
Figurent en bonne place des chefs-d’œuvre des écoles italienne, flamande, hollandaise et française.
On dit qu’un marchand moscovite fit involontairement don de 27 Matisse et 31 Picasso !
On dit aussi, là-bas, que l’Ermitage ne connaîtrait que deux rivaux : le Louvre et le Prado de Madrid.
Cette visite et quelques autres dont Peterhof, le « Versailles russe » sont programmées (incluses ou optionnelles), au départ de la gare fluviale où stationne notre hôtel flottant, le M/S Kandinsky Prestige. (L’Ermitage est à environ 30 minutes de la gare fluviale par le métro).
Véritable défi porté à la nature, Saint-Petersbourg sera édifiée en 1703 au bord du Golfe de Finlande, sur les îlots marécageux et insalubres du delta de la Neva.
Les meilleurs peintres, architectes, sculpteurs et graveurs européens de l’époque furent invités à faire valoir leurs talents. L’héritage est somptueux.
Les innombrables palais baroques, les monuments, les théâtres et les cathédrales, les fameuses perspectives, les canaux et les centaines de ponts qui les enjambent font de Saint Petersbourg une ville unique. Elle fut jusqu’en 1918 la capitale de l’empire, reléguant Moscou au second rang.
De nombreux palais ont été transformés en musée. Le plus célèbre est l’Ermitage, installé dans le Palais d’Hiver, résidence des tsars jusqu’en 1917.
Riche des innombrables acquisitions faites par plusieurs générations de tsars, il comprend environ 3 millions d’œuvres et tableaux exposés.
Figurent en bonne place des chefs-d’œuvre des écoles italienne, flamande, hollandaise et française.
On dit qu’un marchand moscovite fit involontairement don de 27 Matisse et 31 Picasso !
On dit aussi, là-bas, que l’Ermitage ne connaîtrait que deux rivaux : le Louvre et le Prado de Madrid.
Cette visite et quelques autres dont Peterhof, le « Versailles russe » sont programmées (incluses ou optionnelles), au départ de la gare fluviale où stationne notre hôtel flottant, le M/S Kandinsky Prestige. (L’Ermitage est à environ 30 minutes de la gare fluviale par le métro).
Caractéristiques du M/S Kandinsky Prestige
- Longueur : 129 m - Largeur : 16,70 m - Tirant d’eau : 2,94 m - Puissance moteurs : 3 X 736 ch. - Vitesse maximale : 25,5 km/h – Stabilisateurs anti-roulis.
- Capacité : 196 passagers
- Membres d’équipage : 100
- Cabines : 9 m2 (standard), 14 m2 (Deluxe), 18 m2 (Suite Deluxe). (TV, séchoir cheveux, coffre)
- Restauration : un seul service
- Monnaie à bord : euro
- Compagnie : Orthodox Cruises
- Capacité : 196 passagers
- Membres d’équipage : 100
- Cabines : 9 m2 (standard), 14 m2 (Deluxe), 18 m2 (Suite Deluxe). (TV, séchoir cheveux, coffre)
- Restauration : un seul service
- Monnaie à bord : euro
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