Tout va bien pour Ryanair, mais...
Le 1er trimestre 2023 a été particulièrement bon, avec des profits générés à hauteur de 663 millions d'euros (+290% par rapport à 2022).
En tout 50,4 millions de passagers ont été transportés durant cette période.
Si les recettes sont en forte hausse (+40%), les dépenses ont aussi augmenté.
Les couts d'exploitation ont augmenté de 23% à 2,94 milliards d'euros. Cette hausse est générée par la hausse du carburant (+30%), des couts de personnel (reflétant le rétablissement des réductions de salaires, etc.) et les redevances aéroportuaires.
A lire : Aérien : l'avènement mondial des low cost ?
Sauf que cette embellie généralisée ne devrait pas durer.
Le 1er trimestre 2023 a été particulièrement bon, avec des profits générés à hauteur de 663 millions d'euros (+290% par rapport à 2022).
En tout 50,4 millions de passagers ont été transportés durant cette période.
Si les recettes sont en forte hausse (+40%), les dépenses ont aussi augmenté.
Les couts d'exploitation ont augmenté de 23% à 2,94 milliards d'euros. Cette hausse est générée par la hausse du carburant (+30%), des couts de personnel (reflétant le rétablissement des réductions de salaires, etc.) et les redevances aéroportuaires.
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Sauf que cette embellie généralisée ne devrait pas durer.
Ryanair : Quid de la fin de l'année 2023 ?
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Tout d'abord, la croissance du trafic ne sera pas aussi soutenue que souhaitée.
Ainsi, sur l'année il est attendu que la low cost transporte 183,5 millions de personnes (en hausse de 9%), "ce qui est plus lent que les 185 millions initialement prévus."
Un retard à l'allumage qui s'explique par des livraisons plus lentes que prévues de la part de Boeing, au printemps et à l'automne 2023.
Le nombre de Boeing B737-8200 devrait être porté à 124 à la fin du mois de juillet 2023, contre 119 actuellement. Une incertitude pèse sur les livraisons.
Durant l'été, le programme de vol sera le plus important de l'histoire du transporteur, avec plus de 3 200 vols et jusqu'à 600 000 passagers par jour.
En plus de ces 3 nouvelles bases (Belfast, Lanzarote et Tenerife), Rayanir entend desservir l'Albanie dès l'hiver à venir, pour accentuer sa présence en Europe centrale et orientale.
Ainsi, sur l'année il est attendu que la low cost transporte 183,5 millions de personnes (en hausse de 9%), "ce qui est plus lent que les 185 millions initialement prévus."
Un retard à l'allumage qui s'explique par des livraisons plus lentes que prévues de la part de Boeing, au printemps et à l'automne 2023.
Le nombre de Boeing B737-8200 devrait être porté à 124 à la fin du mois de juillet 2023, contre 119 actuellement. Une incertitude pèse sur les livraisons.
Durant l'été, le programme de vol sera le plus important de l'histoire du transporteur, avec plus de 3 200 vols et jusqu'à 600 000 passagers par jour.
En plus de ces 3 nouvelles bases (Belfast, Lanzarote et Tenerife), Rayanir entend desservir l'Albanie dès l'hiver à venir, pour accentuer sa présence en Europe centrale et orientale.
Ryanair : vers des tarifs en baisse ?
"La demande du premier semestre est robuste et les tarifs restent supérieurs à ceux de l'année dernière alors que nous entrons dans la période de pointe S.23, bien que cette tendance semble plus faible au deuxième trimestre qu'elle ne l'était au premier," explique le communiqué.
En plus, d'un ralentissement de la croissance du trafic, Ryanair devrait connaitre aussi une stagnation des tarifs.
L'augmentation des tarifs au 2e trimestre sera beaucoup plus faible qu'au 1er trimestre.
De plus, la compagnie a enregistré un fléchissement des prix de proximité à la fin du mois de juin et au début du mois de juillet.
Pour la suite de l'année, la direction n'anticipe pas vraiment de tendance, alors que les résultats sont conditionnés aux activités des mois d'août et septembre.
Une chose est sûre, après la frénésie du revenge travel, le secteur doit s'attendre à un retour à la normale. Les fêtes de fin d'année de l'année 2022 avaient étaient exceptionnelles, un an plus tard, il sera indispensable de faire des promotions pour remplir les avions.
"Nous sommes conscients que les consommateurs pourraient avoir besoin d'une certaine stimulation tarifaire pour remplir notre capacité de siège supérieure de 25% cet hiver (par rapport à l'avant-Covid) après des mois de hausse des taux hypothécaires et de l'inflation des prix à la consommation.
Nous restons prudemment optimistes," estime la compagnie.
Pour rappel, Ryanair souhaite attendre le cap des 300 millions de passagers annuels d'ici 2034.
En plus, d'un ralentissement de la croissance du trafic, Ryanair devrait connaitre aussi une stagnation des tarifs.
L'augmentation des tarifs au 2e trimestre sera beaucoup plus faible qu'au 1er trimestre.
De plus, la compagnie a enregistré un fléchissement des prix de proximité à la fin du mois de juin et au début du mois de juillet.
Pour la suite de l'année, la direction n'anticipe pas vraiment de tendance, alors que les résultats sont conditionnés aux activités des mois d'août et septembre.
Une chose est sûre, après la frénésie du revenge travel, le secteur doit s'attendre à un retour à la normale. Les fêtes de fin d'année de l'année 2022 avaient étaient exceptionnelles, un an plus tard, il sera indispensable de faire des promotions pour remplir les avions.
"Nous sommes conscients que les consommateurs pourraient avoir besoin d'une certaine stimulation tarifaire pour remplir notre capacité de siège supérieure de 25% cet hiver (par rapport à l'avant-Covid) après des mois de hausse des taux hypothécaires et de l'inflation des prix à la consommation.
Nous restons prudemment optimistes," estime la compagnie.
Pour rappel, Ryanair souhaite attendre le cap des 300 millions de passagers annuels d'ici 2034.