Qui l'eût crû ?
Adriana Minchella faisait la course en tête du sondage TourMaG.com (toujours en ligne cette semaine) jusqu'à la semaine dernière.
Depuis, Georges Colson est gaillardement revenu à sa hauteur, avant de se faire à son tour doubler (surprise) par Jean Korcia, patron de Manor.
Nous en sommes à 400 votants, à l'heure où nous écrivons ces lignes, ce qui commence à donner une tournure significative à cette consultation. (en bas de page à droite)
400 votants qui ont choisi 3 profils "idéaux", dont 2 virtuels puisque ni Adriana Minchella ni Jean Korcia n'ont (pour l'instant) fait acte de candidature. Tous les trois sont désormais au coude à coude, avec environ 11% des sondages.
Dorénavant, il reste à savoir si, suite au désistement de Franck Voragen, la présidente du Cediv et celui de Manor, pourraient se sentir l'étoffe d'un candidat. Et, si l'on en croit le sondage, le costume ne semble pas trop grand pour eux...
Mais il ne suffit pas, hélas, d'avoir l'envergure. Il faut aussi les moyens pour se payer un "costard" de présidentiable.
Adriana Minchella faisait la course en tête du sondage TourMaG.com (toujours en ligne cette semaine) jusqu'à la semaine dernière.
Depuis, Georges Colson est gaillardement revenu à sa hauteur, avant de se faire à son tour doubler (surprise) par Jean Korcia, patron de Manor.
Nous en sommes à 400 votants, à l'heure où nous écrivons ces lignes, ce qui commence à donner une tournure significative à cette consultation. (en bas de page à droite)
400 votants qui ont choisi 3 profils "idéaux", dont 2 virtuels puisque ni Adriana Minchella ni Jean Korcia n'ont (pour l'instant) fait acte de candidature. Tous les trois sont désormais au coude à coude, avec environ 11% des sondages.
Dorénavant, il reste à savoir si, suite au désistement de Franck Voragen, la présidente du Cediv et celui de Manor, pourraient se sentir l'étoffe d'un candidat. Et, si l'on en croit le sondage, le costume ne semble pas trop grand pour eux...
Mais il ne suffit pas, hélas, d'avoir l'envergure. Il faut aussi les moyens pour se payer un "costard" de présidentiable.
Le système de vote ne ménage guère le suspense
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Et de ce côté là, les choses semblent bien verrouillées car le système de vote actuel ne ménage guère le suspense.
Partant, c'est le suffrage universel, la démocratie directe qui restera, sauf surprise de dernière heure, le parent pauvre de cette élection.
Après le désistement de Frank, à qui il faut reconnaître le mérite du courage et de la persévérance, Georges reste candidat unique.
L'homme est combatif et mériterait un ou des adversaires à sa hauteur, car il est bien connu qu'à vaincre sans péril on triomphe sans gloire...
Et cette compétition serait on ne peut plus salutaire, alors que la profession vit une mutation et un chamboulement qui la métamorphoseront profondément dans les mois et les années à venir.
Les défis d'un secteur économique en proie à des crises constantes nécessitent une gestion solidaire et une unité sans faille.
Or, la menace d'une Fédération qui diviserait pour moins bien régner n'est pas négligeable. Elle affaiblirait le Snav, grignoterait ses adhérents et les guerres picrocholines qui s'ensuivraient finiraient de décrédibiliser la profession aux yeux des pouvoirs publics.
Partant, c'est le suffrage universel, la démocratie directe qui restera, sauf surprise de dernière heure, le parent pauvre de cette élection.
Après le désistement de Frank, à qui il faut reconnaître le mérite du courage et de la persévérance, Georges reste candidat unique.
L'homme est combatif et mériterait un ou des adversaires à sa hauteur, car il est bien connu qu'à vaincre sans péril on triomphe sans gloire...
Et cette compétition serait on ne peut plus salutaire, alors que la profession vit une mutation et un chamboulement qui la métamorphoseront profondément dans les mois et les années à venir.
Les défis d'un secteur économique en proie à des crises constantes nécessitent une gestion solidaire et une unité sans faille.
Or, la menace d'une Fédération qui diviserait pour moins bien régner n'est pas négligeable. Elle affaiblirait le Snav, grignoterait ses adhérents et les guerres picrocholines qui s'ensuivraient finiraient de décrédibiliser la profession aux yeux des pouvoirs publics.
Les tensions grandissantes traduisent une frustration
On a souvent parlé du combat des chefs dans le tourisme. Des règlements de comptes et des rancoeurs. Il serait naïf de le passer sous silence.
Mais il faut reconnaître aussi que les tensions grandissantes, au cours des derniers mois, traduisent une frustration. Celle d'une représentativité et d'une action globale qui n'ont, manifestement, pas répondu aux attentes.
Il nous a semblé pertinent, à la veille de l'élection, de creuser la question. L'institution actuelle a-t-elle failli ? En quoi ? Faut-il tout remettre à plat ? Quel Syndicat les professionnels veulent-ils pour demain ? Comment résoudre l'épineuse question des intérêts, parfois contradictoires, entre les différents métiers ? Comment plaider d'une seule voix la cause des professionnels auprès des pouvoir publics...
Les questions ne manquent pas. Nous allons essayer d'y apporter des réponses tout au long de la semaine.
Car, et quel que soit le candidat issu des urnes au lendemain du 27 avril, il ferait bien de se souvenir du chiffre troublant de notre petit sondage : pour 11,5% des votants, à égalité avec le plus haut score obtenu, aucun des noms proposés n'est un candidat "idéal"...
A bon entendeur !
Mais il faut reconnaître aussi que les tensions grandissantes, au cours des derniers mois, traduisent une frustration. Celle d'une représentativité et d'une action globale qui n'ont, manifestement, pas répondu aux attentes.
Il nous a semblé pertinent, à la veille de l'élection, de creuser la question. L'institution actuelle a-t-elle failli ? En quoi ? Faut-il tout remettre à plat ? Quel Syndicat les professionnels veulent-ils pour demain ? Comment résoudre l'épineuse question des intérêts, parfois contradictoires, entre les différents métiers ? Comment plaider d'une seule voix la cause des professionnels auprès des pouvoir publics...
Les questions ne manquent pas. Nous allons essayer d'y apporter des réponses tout au long de la semaine.
Car, et quel que soit le candidat issu des urnes au lendemain du 27 avril, il ferait bien de se souvenir du chiffre troublant de notre petit sondage : pour 11,5% des votants, à égalité avec le plus haut score obtenu, aucun des noms proposés n'est un candidat "idéal"...
A bon entendeur !