Seule une toute petite proportion de la population est réellement et profondément affectée par les caprices de la météo - DR : A.L.
Le climat apocalyptique qui sévit sur une grande partie de la France est bel et bien en train de devenir le sujet de conversation numéro 1 des Français.
Jamais un printemps aussi pluvieux n’a suscité autant de lamentations parmi nos compatriotes abasourdis par le peu de clémence que leur témoigne le ciel, en plein mois de mai !
Alors qu’une partie de l’économie bat de l’aile à cause des intempéries et que les produits dits « météo sensibles » comme les glaces ou le mobilier de jardin, affichent des performances commerciales réduites à zéro, l’industrie touristique nationale a le moral d’autant plus en berne que rien ne prouve que les dieux seront plus cléments dans les jours qui viennent.
Tant de bavardages, de plaintes, de récriminations… indiquent-elles pour autant que notre humeur est irrésistiblement liée à la météo ?
Jamais les psychologues n’ont été autant convoqués sur les plateaux de télévision pour tenter de nous éclaircir sur un sujet qui, si l’on en croit la sagesse populaire, ne mérite pas que l’on s’y attarde.
Dans l’entendement commun, ma messe est dite : mauvais temps égale mauvaise humeur tandis que soleil et bonne humeur sont indissociables… Alors, au diable les considérations scientifiques !
Jamais un printemps aussi pluvieux n’a suscité autant de lamentations parmi nos compatriotes abasourdis par le peu de clémence que leur témoigne le ciel, en plein mois de mai !
Alors qu’une partie de l’économie bat de l’aile à cause des intempéries et que les produits dits « météo sensibles » comme les glaces ou le mobilier de jardin, affichent des performances commerciales réduites à zéro, l’industrie touristique nationale a le moral d’autant plus en berne que rien ne prouve que les dieux seront plus cléments dans les jours qui viennent.
Tant de bavardages, de plaintes, de récriminations… indiquent-elles pour autant que notre humeur est irrésistiblement liée à la météo ?
Jamais les psychologues n’ont été autant convoqués sur les plateaux de télévision pour tenter de nous éclaircir sur un sujet qui, si l’on en croit la sagesse populaire, ne mérite pas que l’on s’y attarde.
Dans l’entendement commun, ma messe est dite : mauvais temps égale mauvaise humeur tandis que soleil et bonne humeur sont indissociables… Alors, au diable les considérations scientifiques !
De la théorie du climat aux SAD
Josette Sicsic - DR
… Sauf que la réalité est tout autre et que la science n’est pas prête à se dérober devant les a-priori.
Que dit-elle ? Elle dit d’abord que la théorie des climats telle que l’ont développée des philosophes et non des moindres - comme Montesquieu - est une absurdité.
Il n’est pas des peuples plus intelligents que d’autres par le seul fait de vivre dans un climat tempéré ! Aujourd’hui, la cause est entendue ! Et c’est une bonne chose !
Notre psychisme quant à lui, est plus résistant qu’il n’y paraît. Et, bien que tous les médecins s’accordent sur le fait que le corps a tendance à se rétracter dans le froid et le moral à s’assombrir, les dépressions, les vraies ne sont pas liées ni générées par les sautes d’humeur du climat.
Selon le professeur Watson de l’Université de l’Iowa par exemple, auquel on doit de nombreuses recherches sur l’humeur, le manque de soleil peut simplement contribuer à accentuer les dépressions préexistantes et en souligner les manifestations extérieures.
Quant au sujet disons « normal », il a beau exprimer verbalement son insatisfaction, il n’en a pas pour autant le moral dans les chaussettes.
Très vite, la vie reprend le dessus et lui procure son lot de satisfactions. Avec des variantes incompressibles entre gens du sud et gens du nord, lesquels sont plus résistants à l’adversité climatique.
En fait, seule une toute petite proportion de la population est réellement et profondément affectée par les caprices de la météo : environ 5% peut bel et bien sombrer dans un état proche de la déprime durant une période de mauvais temps.
Mais attention non plus à ne pas confondre l’état dépressif avec les « SAD » soit les « Seasonal affective disorders » qui affectent beaucoup d’entre nous lors des changements de saison et se révèlent bénins !
Que dit-elle ? Elle dit d’abord que la théorie des climats telle que l’ont développée des philosophes et non des moindres - comme Montesquieu - est une absurdité.
Il n’est pas des peuples plus intelligents que d’autres par le seul fait de vivre dans un climat tempéré ! Aujourd’hui, la cause est entendue ! Et c’est une bonne chose !
Notre psychisme quant à lui, est plus résistant qu’il n’y paraît. Et, bien que tous les médecins s’accordent sur le fait que le corps a tendance à se rétracter dans le froid et le moral à s’assombrir, les dépressions, les vraies ne sont pas liées ni générées par les sautes d’humeur du climat.
Selon le professeur Watson de l’Université de l’Iowa par exemple, auquel on doit de nombreuses recherches sur l’humeur, le manque de soleil peut simplement contribuer à accentuer les dépressions préexistantes et en souligner les manifestations extérieures.
Quant au sujet disons « normal », il a beau exprimer verbalement son insatisfaction, il n’en a pas pour autant le moral dans les chaussettes.
Très vite, la vie reprend le dessus et lui procure son lot de satisfactions. Avec des variantes incompressibles entre gens du sud et gens du nord, lesquels sont plus résistants à l’adversité climatique.
En fait, seule une toute petite proportion de la population est réellement et profondément affectée par les caprices de la météo : environ 5% peut bel et bien sombrer dans un état proche de la déprime durant une période de mauvais temps.
Mais attention non plus à ne pas confondre l’état dépressif avec les « SAD » soit les « Seasonal affective disorders » qui affectent beaucoup d’entre nous lors des changements de saison et se révèlent bénins !
Quid de l’héliotropisme ?
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Il n’en reste pas moins que le soleil compte parmi les biens les plus convoités par nos sociétés et par la grande majorité des touristes et vacanciers.
La course vers le soleil reste donc d’actualité malgré la prudence dont font preuve beaucoup d’entre nous vis-à-vis de cet astre aux rayons maléfiques pour notre épiderme.
D’ailleurs, une étude menée par Touriscopie en 2007, sur des vacanciers rentrés chez eux, mettait la météo en tête des motifs de satisfaction ou d’insatisfaction d’un séjour.
Suivaient des considérations sur les prix et sur la qualité des activités auxquelles ils avaient pu s’adonner.
Enfin, étaient mentionnés en quatrième position les compagnons de voyages et les rencontres éventuelles réalisées durant leur séjour.
C’est dire le rôle immense joué par le soleil dans un « package » touristique et vraisemblablement l’avenir très radieux des destinations capables de garantir leur météo.
A condition que soit évités les épisodes extrêmes… C’est dire une fois de plus la complexité humaine et la complexité de l’homo turisticus voulant tout et son contraire !
La course vers le soleil reste donc d’actualité malgré la prudence dont font preuve beaucoup d’entre nous vis-à-vis de cet astre aux rayons maléfiques pour notre épiderme.
D’ailleurs, une étude menée par Touriscopie en 2007, sur des vacanciers rentrés chez eux, mettait la météo en tête des motifs de satisfaction ou d’insatisfaction d’un séjour.
Suivaient des considérations sur les prix et sur la qualité des activités auxquelles ils avaient pu s’adonner.
Enfin, étaient mentionnés en quatrième position les compagnons de voyages et les rencontres éventuelles réalisées durant leur séjour.
C’est dire le rôle immense joué par le soleil dans un « package » touristique et vraisemblablement l’avenir très radieux des destinations capables de garantir leur météo.
A condition que soit évités les épisodes extrêmes… C’est dire une fois de plus la complexité humaine et la complexité de l’homo turisticus voulant tout et son contraire !
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