Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'Etat en charge du tourisme a tenu un point presse sur les stations de sport d’hiver - DR
Les opérateurs et acteurs de la montagne restent mobilisés pour faire infléchir la décision du gouvernement de fermer les remontées mécaniques pour les fêtes de fin d'année.
Reçus par le Premier Ministre Jean Castex, ce lundi 30 novembre 2020, le gouvernement reste pourtant toujours inflexible. Un nouveau rendez-vous a été fixé au 11 décembre prochain.
"Cela montre l'engagement du gouvernement pour passer ce cap difficile et surmonter ce choc sanitaire et les conséquences économiques des mesures prises pour les acteurs.
Des mesures logiques pour éviter les grands brassages de population et les grands rassemblements et éviter une 3e vague", a ainsi déclaré Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'Etat en charge du tourisme qui a tenu un point presse à l'issue de la réunion.
Ce dernier assure désormais travailler avec les acteurs sur les autres activités qui pourront être pratiquées en stations, citant pêle-mêle les activités nordiques, le ski de fond, le ski de randonnée, les raquettes ou le chien de traîneau.
Il a également évoqué "l'ouverture de jardins des neiges en plein air" ajoutant que "ce qui n'est pas interdit reste autorisé".
Reste à mettre en place les protocoles associés.
Le ministre en charge de tourisme a également affirmé que les résidences de tourisme auront "vocation à rouvrir à partir du 15 décembre".
En revanche reste une interrogation sur la possibilité d'utiliser les piscines de ces établissements : "nous attendons encore des précisions sur ce sujet", explique Pascale Jallet Ninard, déléguée générale du Syndicat National des Résidences de Tourisme.
Reçus par le Premier Ministre Jean Castex, ce lundi 30 novembre 2020, le gouvernement reste pourtant toujours inflexible. Un nouveau rendez-vous a été fixé au 11 décembre prochain.
"Cela montre l'engagement du gouvernement pour passer ce cap difficile et surmonter ce choc sanitaire et les conséquences économiques des mesures prises pour les acteurs.
Des mesures logiques pour éviter les grands brassages de population et les grands rassemblements et éviter une 3e vague", a ainsi déclaré Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'Etat en charge du tourisme qui a tenu un point presse à l'issue de la réunion.
Ce dernier assure désormais travailler avec les acteurs sur les autres activités qui pourront être pratiquées en stations, citant pêle-mêle les activités nordiques, le ski de fond, le ski de randonnée, les raquettes ou le chien de traîneau.
Il a également évoqué "l'ouverture de jardins des neiges en plein air" ajoutant que "ce qui n'est pas interdit reste autorisé".
Reste à mettre en place les protocoles associés.
Le ministre en charge de tourisme a également affirmé que les résidences de tourisme auront "vocation à rouvrir à partir du 15 décembre".
En revanche reste une interrogation sur la possibilité d'utiliser les piscines de ces établissements : "nous attendons encore des précisions sur ce sujet", explique Pascale Jallet Ninard, déléguée générale du Syndicat National des Résidences de Tourisme.
Les résidences de tourisme pourront rouvrir au 15 décembre 2020
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Pour autant les résidences de tourisme prendront-elles la décision d'ouvrir alors que les annulations pleuvent depuis l'annonce de la fermeture des remontées mécaniques ?
Lire : Remontées mécaniques fermées à Noël : les TO spécialistes du ski font face à une vague d'annulations
"Nous avons fait le tour de nos adhérents et ils seront très peu nombreux à ouvrir, à part quelques unités dans des stations qui vivent toute l'année", ajoute Pascale Jallet Ninard.
Idem pour les activités hors ski de piste, car pourra-t-on facilement louer du matériel ? "Les commerces seront ouverts", répond Jean-Baptiste Lemoyne. Nul doute que les professionnels sont en train de faire leurs comptes pour tenter d'évaluer s'il sera plus rentable de rester fermé ou ouvert...
Reste que pour soutenir la filière, le gouvernement planche sur un dispositif ad hoc pour indemniser les structures de remontées mécaniques, quelles soient publiques ou privées. Par ailleurs le fonds de solidarité devrait être étendu aux acteurs et prestataires de montagne au sens au large, à travers une approche territorialisée et non sectorielle.
"De nombreux secteurs dépendent du tourisme à la montagne, par exemple, des superettes ou des magasins dans la vallée dont la fréquentation est directement indexée sur l'affluence touristique", précise Jean-Baptiste Lemoyne.
La sécurisation des domaines sera poursuivie et aussi "prise en charge", assure le secrétaire d'Etat. Les saisonniers pourront accéder au dispositif d'activité partielle avec un reste à charge nul pour les entreprises, le temps de la fermeture des domaines.
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"Nous avons fait le tour de nos adhérents et ils seront très peu nombreux à ouvrir, à part quelques unités dans des stations qui vivent toute l'année", ajoute Pascale Jallet Ninard.
Idem pour les activités hors ski de piste, car pourra-t-on facilement louer du matériel ? "Les commerces seront ouverts", répond Jean-Baptiste Lemoyne. Nul doute que les professionnels sont en train de faire leurs comptes pour tenter d'évaluer s'il sera plus rentable de rester fermé ou ouvert...
Reste que pour soutenir la filière, le gouvernement planche sur un dispositif ad hoc pour indemniser les structures de remontées mécaniques, quelles soient publiques ou privées. Par ailleurs le fonds de solidarité devrait être étendu aux acteurs et prestataires de montagne au sens au large, à travers une approche territorialisée et non sectorielle.
"De nombreux secteurs dépendent du tourisme à la montagne, par exemple, des superettes ou des magasins dans la vallée dont la fréquentation est directement indexée sur l'affluence touristique", précise Jean-Baptiste Lemoyne.
La sécurisation des domaines sera poursuivie et aussi "prise en charge", assure le secrétaire d'Etat. Les saisonniers pourront accéder au dispositif d'activité partielle avec un reste à charge nul pour les entreprises, le temps de la fermeture des domaines.
Les pros demandent de la visibilité
Outre les mesures d'aides, les professionnels demandent une position claire sur la réouverture.
"Nous allons travailler pour approfondir les conditions de la réouverture, les opérateurs n'ont pas tous la même approche" explique Jean-Baptiste Lemoyne.
En attendant, "nous allons continuer à les accompagner le mieux possible". Cela passera par la mise en avant "des classes de neige et de découverte" et par une campagne de communication avec Atout France lorsque "nous aurons de la visibilité sur l'ouverture".
Une visibilité que tous les acteurs de la montagne attendent avec impatience ! "Le plus tôt sera le mieux", nous confiait un opérateur de résidences de tourisme.
En attendant, les professionnels de la montagne ne comptent pas lâcher la pression. Des actions de terrain seront prévues dès cette fin de semaine, en attendant le rendez-vous du 11 décembre 2020.
"Nous allons travailler pour approfondir les conditions de la réouverture, les opérateurs n'ont pas tous la même approche" explique Jean-Baptiste Lemoyne.
En attendant, "nous allons continuer à les accompagner le mieux possible". Cela passera par la mise en avant "des classes de neige et de découverte" et par une campagne de communication avec Atout France lorsque "nous aurons de la visibilité sur l'ouverture".
Une visibilité que tous les acteurs de la montagne attendent avec impatience ! "Le plus tôt sera le mieux", nous confiait un opérateur de résidences de tourisme.
En attendant, les professionnels de la montagne ne comptent pas lâcher la pression. Des actions de terrain seront prévues dès cette fin de semaine, en attendant le rendez-vous du 11 décembre 2020.