Bora Bora, épicentre des projets des nouvelles compagnies polynésiennes © Depositphotos.com shalamov
Historiquement aux mains d’Air Tahiti, les liaisons entre Tahiti et les îles polynésiennes les plus fréquentées par les touristes internationaux (Bora-Bora, Moorea, Rangiroa…) s’apprêtent à être chamboulées dès 2022.
D’après nos informations, une nouvelle compagnie prévoit de lancer ses opérations en toute fin d’année 2022, « aux alentours de novembre », d’après plusieurs sources sur place.
Une demande a été déposée devant les services de l’aviation tahitiens le 4 janvier. Au programme :
deux AT 72-600 et des baisses de tarifs significatives sur les liaisons inter-îles. Il s'agit d'Air Bora.
D’après nos informations, une nouvelle compagnie prévoit de lancer ses opérations en toute fin d’année 2022, « aux alentours de novembre », d’après plusieurs sources sur place.
Une demande a été déposée devant les services de l’aviation tahitiens le 4 janvier. Au programme :
deux AT 72-600 et des baisses de tarifs significatives sur les liaisons inter-îles. Il s'agit d'Air Bora.
Air Moana, Motu Link Airline
Autres articles
Mais ce n’est pas tout. Air Tahiti devrait voir aussi l’arrivée de deux autres compagnies domestiques dans l’année.
D’abord, les activités d'Air Moana devraient débuter dès juin 2022.
La compagnie, filiale de la société Natireva, prévoit de louer 3 ATR 72 et 2 ATR 42, et de desservir 21 destinations polynésiennes, 12 sous zone de libre concurrence et 9 destinations de désenclavement.
Le recrutement des équipages est actuellement en cours.
Enfin, un autre projet est sur le bureau du ministère des transports polynésien.
Son nom : Motu Link Airline. Là aussi la flotte annoncée devrait être de 2 ATR 72-600, pour à terme employer 162 personnes. Le tout avec un positionnement low-cost clairement affiché.
En fin d’année 2021, le gouvernement tahitien a révélé quelques premières destinations : Huahine, Raiatea, Bora Bora, Tikehau, Rangiroa, Fakarava.
Dans un second temps, Motu Link envisage d’étendre ses activités à Maupiti, Moorea, Nuku Hiva, Atuona, Rurutu et Tubuai, toujours d’après le gouvernement tahitien.
D’abord, les activités d'Air Moana devraient débuter dès juin 2022.
La compagnie, filiale de la société Natireva, prévoit de louer 3 ATR 72 et 2 ATR 42, et de desservir 21 destinations polynésiennes, 12 sous zone de libre concurrence et 9 destinations de désenclavement.
Le recrutement des équipages est actuellement en cours.
Enfin, un autre projet est sur le bureau du ministère des transports polynésien.
Son nom : Motu Link Airline. Là aussi la flotte annoncée devrait être de 2 ATR 72-600, pour à terme employer 162 personnes. Le tout avec un positionnement low-cost clairement affiché.
En fin d’année 2021, le gouvernement tahitien a révélé quelques premières destinations : Huahine, Raiatea, Bora Bora, Tikehau, Rangiroa, Fakarava.
Dans un second temps, Motu Link envisage d’étendre ses activités à Maupiti, Moorea, Nuku Hiva, Atuona, Rurutu et Tubuai, toujours d’après le gouvernement tahitien.
La colère d’Air Tahiti
Une ouverture à la concurrence qui n’est évidemment pas du gout du principal acteur local, Air Tahiti. Dans une interview donnée cette semaine à Radio 1, Manate Vivish, directeur général l’a lancé clairement : « il n’y a de la place pour qu’un ».
Pour lui, sur un marché déjà tendu, peu de chance pour que les nouvelles compagnies tirent leur épingle du jeu. « Les perspectives de rendement, de placement dans le secteur aérien sont très limitées. Je demande à voir où se produira ce miracle du gain », a-t-il ajouté, précisant qu’aucune collaboration ou discussions n’étaient prévues avec les nouveaux entrants.
« Cela me heurte de penser qu’on a négocié, on s’est mis d’accord avec le pays, on a signé un contrat avec le pays pour une desserte définie comme elle l’a été… et puis quelqu’un arrive dit “je peux faire mieux” et du coup, le pays nous dit vous sortez et on prend le suivant », a-t-il aussi lancé.
De son côté, le gouvernement met surtout en avant la baisse des prix et la pluralité des services qu’amènera la concurrence qu’il est en train de mettre en place.
« Il y a de nouveaux projets dans la desserte aérienne inter insulaire, et si tout se met en place, il y a aura de la concurrence. Ce que le gouvernement souhaite, c’est qu’il y ait une offre de transport inter insulaire diversifiée, pour que la population puisse bénéficier des baisses de tarfis, de souplesse de l’offre, et des qualités de prestations à bord », a indiqué lors d’une conférence de presse Georges Puchon, directeur de l’aviation civile en Polynésie.
Dans tous les cas, la guerre des prix a déjà commencé et Air Tahiti devrait, dès le mois d’avril 2022, procéder à une baisse de ses tarifs.
Lire aussi :
- Exotismes : Antilles, Maurice, Tahiti... les résas reprennent des couleurs
- Air Tahiti Nui reprend ses vols directs entre Paris et Los Angeles
Pour lui, sur un marché déjà tendu, peu de chance pour que les nouvelles compagnies tirent leur épingle du jeu. « Les perspectives de rendement, de placement dans le secteur aérien sont très limitées. Je demande à voir où se produira ce miracle du gain », a-t-il ajouté, précisant qu’aucune collaboration ou discussions n’étaient prévues avec les nouveaux entrants.
« Cela me heurte de penser qu’on a négocié, on s’est mis d’accord avec le pays, on a signé un contrat avec le pays pour une desserte définie comme elle l’a été… et puis quelqu’un arrive dit “je peux faire mieux” et du coup, le pays nous dit vous sortez et on prend le suivant », a-t-il aussi lancé.
De son côté, le gouvernement met surtout en avant la baisse des prix et la pluralité des services qu’amènera la concurrence qu’il est en train de mettre en place.
« Il y a de nouveaux projets dans la desserte aérienne inter insulaire, et si tout se met en place, il y a aura de la concurrence. Ce que le gouvernement souhaite, c’est qu’il y ait une offre de transport inter insulaire diversifiée, pour que la population puisse bénéficier des baisses de tarfis, de souplesse de l’offre, et des qualités de prestations à bord », a indiqué lors d’une conférence de presse Georges Puchon, directeur de l’aviation civile en Polynésie.
Dans tous les cas, la guerre des prix a déjà commencé et Air Tahiti devrait, dès le mois d’avril 2022, procéder à une baisse de ses tarifs.
Lire aussi :
- Exotismes : Antilles, Maurice, Tahiti... les résas reprennent des couleurs
- Air Tahiti Nui reprend ses vols directs entre Paris et Los Angeles