En 2007 les Etats-Unis ont donc accueilli 56 716 288 visiteurs étrangers (+ 11 % par rapport à 2006) qui ont dépensé quelque 122 milliards de dollars (+ 14 % par rapport à 2006). Outre-Atlantique, le tourisme est aussi une industrie lourde qui représente 8,5 millions d'emplois.
Sixième marché metteur à l'international, la France est troisième au niveau européen après le Royaume-Uni et l'Allemagne.
En 2007, en flirtant avec le million (997 506 touristes) la France a affiché la plus importante progression de tout le marché européen : + 26 % et cette tendance devrait se poursuivre en 2008. (Source OT USA).
Il n'y aurait pas que l'effet dollar
Pour les Américains, l'effet dollar n'explique pas à lui seul la performance française. Elle serait aussi due aux 5 à 7 semaines de congés payés annuels dont nous disposons - « davantage que tout autre pays européen » -. Cela se traduirait par des séjours d'une durée moyenne de deux semaines, (plus élevée que chez nos voisins).
Toujours du point de vue américain, le fait qu'il n'existe pas de véritable « communauté » française aux Etats-Unis fait de nous des touristes « à part entière » particulièrement intéressants puisque ne séjournant pas dans leurs familles.
Le touriste français dort en effet à l'hôtel, prend ses repas au restaurant, loue sa voiture et dépense des sommes assez significatives dans les boutiques. Il est aussi un voyageur répétitif mais indépendant. Selon les statistiques de l'Office du Tourisme des Etats-Unis, les Français choisissent, à 70 %, la formule « fly and drive ».
L'envol du trafic 2007 qui se confirme pleinement en 2008 doit aussi trouver une explication avec les déçus de 2006, ceux qui n'avait pu obtenir le fameux nouveau passeport biométrique.
Par ailleurs, le développement des liaisons directes entre la France et les grands hubs américains ne peuvent que renforcer cette tendance à la hausse globalement enregistrée sur le marché français.
Sixième marché metteur à l'international, la France est troisième au niveau européen après le Royaume-Uni et l'Allemagne.
En 2007, en flirtant avec le million (997 506 touristes) la France a affiché la plus importante progression de tout le marché européen : + 26 % et cette tendance devrait se poursuivre en 2008. (Source OT USA).
Il n'y aurait pas que l'effet dollar
Pour les Américains, l'effet dollar n'explique pas à lui seul la performance française. Elle serait aussi due aux 5 à 7 semaines de congés payés annuels dont nous disposons - « davantage que tout autre pays européen » -. Cela se traduirait par des séjours d'une durée moyenne de deux semaines, (plus élevée que chez nos voisins).
Toujours du point de vue américain, le fait qu'il n'existe pas de véritable « communauté » française aux Etats-Unis fait de nous des touristes « à part entière » particulièrement intéressants puisque ne séjournant pas dans leurs familles.
Le touriste français dort en effet à l'hôtel, prend ses repas au restaurant, loue sa voiture et dépense des sommes assez significatives dans les boutiques. Il est aussi un voyageur répétitif mais indépendant. Selon les statistiques de l'Office du Tourisme des Etats-Unis, les Français choisissent, à 70 %, la formule « fly and drive ».
L'envol du trafic 2007 qui se confirme pleinement en 2008 doit aussi trouver une explication avec les déçus de 2006, ceux qui n'avait pu obtenir le fameux nouveau passeport biométrique.
Par ailleurs, le développement des liaisons directes entre la France et les grands hubs américains ne peuvent que renforcer cette tendance à la hausse globalement enregistrée sur le marché français.
En chiffres...
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1- Canada 17 735 000 visiteurs
2- Mexique 15 089 000
3- Grande-Bretagne 4 497 858
4- Japon 3 531 489
5- Allemagne 1 524 151
6- France 997 506
7- Corée du Sud806 175
8- Australie 669 536
9- Brésil 639 431
10- Italie 152
Total 56 716 277 visiteurs étrangers
2- Mexique 15 089 000
3- Grande-Bretagne 4 497 858
4- Japon 3 531 489
5- Allemagne 1 524 151
6- France 997 506
7- Corée du Sud806 175
8- Australie 669 536
9- Brésil 639 431
10- Italie 152
Total 56 716 277 visiteurs étrangers
Directours : « Le touriste français est intelligent et opportuniste »
Les Etats-Unis représentent 27 % du chiffre d'affaires de Directours, le TO en ligne « haut de gamme ». Avec l'unité de ton qui le caractérise, mêlant l'humour à l'information, le site de ce généraliste s'ouvre sur les Etats-Unis avec une offre toujours en mouvement.
Michel-Yves Labbé, président de Directours voit dans cette embellie, outre l'effet dollar, l'open sky et les effets de la crise économique américaine et du yield management. « Le tourisme domestique chute. Les Américains voyagent moins.
Les avions et les hôtels sont moins remplis et l'on trouve des prix raisonnables même dans les hôtels de luxe. ». Cela se traduit par une baisse des prix quasi historique pour les voyages aux Etats-Unis. Aujourd'hui, il lance « Flash dollar ».Comprendre une vaste opération de « baisse des prix » sur les Etats-Unis.
Entre le 1er janvier et le 20 avril 2008 Directours a enregistré sur les Etats-Unis une augmentation de + 60 % en prise de réservations et de + 40 % en départs effectués.
Toutefois la tendance fortement ascendante risque de s'essouffler pour l'été prochain par... manque de stocks. « Il n'y a déjà plus de chambres en juillet et août à Yellowstone ou Brice Canyon . Il faut que les gens comprennent que plus de place dans un parc signifie un hébergement éloigné du site ».
L'ancien président de « Visit USA Committee » qui regroupe en association tous les acteurs du tourisme français vers les Etats-Unis a cette réflexion : « Le fait que la France soit le marché européen qui progresse le plus est logique. Le Français est à la fois intelligent et opportuniste.
Il n'a en effet pas de communauté à visiter à l'étranger et choisit là où c'est le bon moment d'aller. Actuellement il s'agit en effet des Etats-Unis. Il l'a compris.... Les Etats-Unis ne font aucune promotion en France alors que c'est le pays qui, ils le reconnaissent aujourd'hui, possède en Europe le plus important potentiel de touristes « à part entière ».
Ils ont réservé tous leurs efforts de promotions à la Grande-Bretagne qui est un marché « naturel ». J'avais trouvé cela scandaleux et c'est en partie pour cela que j'avais démissionné de la présidence de l'association ».
Michel-Yves Labbé, président de Directours voit dans cette embellie, outre l'effet dollar, l'open sky et les effets de la crise économique américaine et du yield management. « Le tourisme domestique chute. Les Américains voyagent moins.
Les avions et les hôtels sont moins remplis et l'on trouve des prix raisonnables même dans les hôtels de luxe. ». Cela se traduit par une baisse des prix quasi historique pour les voyages aux Etats-Unis. Aujourd'hui, il lance « Flash dollar ».Comprendre une vaste opération de « baisse des prix » sur les Etats-Unis.
Entre le 1er janvier et le 20 avril 2008 Directours a enregistré sur les Etats-Unis une augmentation de + 60 % en prise de réservations et de + 40 % en départs effectués.
Toutefois la tendance fortement ascendante risque de s'essouffler pour l'été prochain par... manque de stocks. « Il n'y a déjà plus de chambres en juillet et août à Yellowstone ou Brice Canyon . Il faut que les gens comprennent que plus de place dans un parc signifie un hébergement éloigné du site ».
L'ancien président de « Visit USA Committee » qui regroupe en association tous les acteurs du tourisme français vers les Etats-Unis a cette réflexion : « Le fait que la France soit le marché européen qui progresse le plus est logique. Le Français est à la fois intelligent et opportuniste.
Il n'a en effet pas de communauté à visiter à l'étranger et choisit là où c'est le bon moment d'aller. Actuellement il s'agit en effet des Etats-Unis. Il l'a compris.... Les Etats-Unis ne font aucune promotion en France alors que c'est le pays qui, ils le reconnaissent aujourd'hui, possède en Europe le plus important potentiel de touristes « à part entière ».
Ils ont réservé tous leurs efforts de promotions à la Grande-Bretagne qui est un marché « naturel ». J'avais trouvé cela scandaleux et c'est en partie pour cela que j'avais démissionné de la présidence de l'association ».
Les Etats-Unis : n° 1 chez Kuoni en terme de trafic
Les deux marques réunies Kuoni USA et Vacances Fabuleuses affichent une progression de l'ordre de 70 % par rapport à la même période en 2007.
« Les Etats-Unis sont dans le « Top 5 » de Kuoni. En nombre de passagers, ils sont la première destination, pas encore en volume d'affaires. Cette année nous enregistrons une montée extrêmement spectaculaire sur les deux marques avec une demande de plus en plus importante pour les voyages sur mesure par rapport aux circuits accompagné » déclare Nicolas Delord.
Les voyages sur mesure représentent près de 80 % des ventes Vacances Fabuleuses et de 70 % pour celles de Kuoni USA. Pour le directeur Tour Operating de Kuoni, l'effet dollar y est pour beaucoup.
Il se traduit par le nombre de nuitées qui augmente en passant à une moyenne de 12 à 13 et la progression des demandes de formules « à la carte » qui se traduisent par une part importante consommée sur place. « On voyage de plus en plus en famille en choisissant des voyages un peu plus longes et en élevant la qualité des hébergements. »
« Les Etats-Unis sont dans le « Top 5 » de Kuoni. En nombre de passagers, ils sont la première destination, pas encore en volume d'affaires. Cette année nous enregistrons une montée extrêmement spectaculaire sur les deux marques avec une demande de plus en plus importante pour les voyages sur mesure par rapport aux circuits accompagné » déclare Nicolas Delord.
Les voyages sur mesure représentent près de 80 % des ventes Vacances Fabuleuses et de 70 % pour celles de Kuoni USA. Pour le directeur Tour Operating de Kuoni, l'effet dollar y est pour beaucoup.
Il se traduit par le nombre de nuitées qui augmente en passant à une moyenne de 12 à 13 et la progression des demandes de formules « à la carte » qui se traduisent par une part importante consommée sur place. « On voyage de plus en plus en famille en choisissant des voyages un peu plus longes et en élevant la qualité des hébergements. »
Des départs en plus chez Jetset
Jetset observe aussi une progression des départs en famille. Chez ce spécialiste de longue date, l'ensemble des formules programmées enregistre une progression, les « fly and drive » comme les circuits accompagnés.
Florence Trouillard donne cet exemple : « Nous avons un circuit, « Rêves du Nouveau Monde », un grand classique de la côte Est, un 10 nuits qui va de Quebec à New York qui se vend beaucoup comme premier voyage aux Etats-Unis. Les dates programmées sont complètes nous ouvrons de nouvelles dates ».
Pour elle, l'effet dollar joue à plein. « Par rapport à l'année dernière les clients partent plus longtemps. Ils profitent des grands congés d'été. Nous avons de plus en plus de dossiers pour des voyages de 3 semaines et quand ils ont le choix, dans la formule « fly and drive » les clients prennent un hébergement en catégorie supérieure. »
Pour ce TO le développement des liaisons entre la France et les Etats-Unis avec l'ouverture de nouveaux hubs, notamment celui de Salt Lake City pour l'Ouest américain, ouvre de nouvelles et attendues possibilités de programmations.
Florence Trouillard donne cet exemple : « Nous avons un circuit, « Rêves du Nouveau Monde », un grand classique de la côte Est, un 10 nuits qui va de Quebec à New York qui se vend beaucoup comme premier voyage aux Etats-Unis. Les dates programmées sont complètes nous ouvrons de nouvelles dates ».
Pour elle, l'effet dollar joue à plein. « Par rapport à l'année dernière les clients partent plus longtemps. Ils profitent des grands congés d'été. Nous avons de plus en plus de dossiers pour des voyages de 3 semaines et quand ils ont le choix, dans la formule « fly and drive » les clients prennent un hébergement en catégorie supérieure. »
Pour ce TO le développement des liaisons entre la France et les Etats-Unis avec l'ouverture de nouveaux hubs, notamment celui de Salt Lake City pour l'Ouest américain, ouvre de nouvelles et attendues possibilités de programmations.
Vacances Transat : « Très bonne année 2007, fantastique 2008 ! »
« Les clients partent, bien au-delà de nos anticipations. Les circuits accompagnés sont très chargés, les autotours aussi à tel point que nous allons arrêté certaines de nos ventes pour l'été ».
Pour Rémi Vénitien, c'est évidemment l'effet dollar. « Tout ce qui se paie à destination coûte moins cher. De plus nous avons un reliquat de clients qui ne sont pas partis en 2006 en raison des formalités administratives et qui ont fait le voage en 2007 et le font en 2008 ».
Le chef produit USA de Vacances Transat se félicite aujourd'hui de l'abandon de voyages à la carte dans la brochure « Eté 2008 » au profit d'un programme d'autotours flexibles et modifiables.
« Nous n'avons pas enregistré de baisse de notre chiffre d'affaires, bien au contraire. Le bénéfice moyen par client a augmenté. J'estime que le « voyage à la carte » est un non sens économique, notamment sur les États-Unis.
Il demande de gros investissements humains et informatiques. Cela n'a pas été une décision facile à prendre mais nous nous en félicitons. Le nombre des fly and drive vendus à ce jour à pratiquement triplé par rapport à 2007 et il y a de fortes chances pour qu'ils quadruplent en 2008 ».
Ce que craint Rémi Vénitien est, définitivement, un manque de disponibilité avec toutefois cette satisfaction : les objectifs sont presque atteints, notamment sur les circuits accompagnés qui sont l'un des points forts du TO. Un exemple ?
« Sur les routes de l'Ouest, un classique de 15 jours au départ de Los Angeles : objectif 2 000 clients, vendus à ce jour (22 avril), 1 735. Un autre, « Sur les Routes de l'Ouest, de 15 jours aussi avec les grands parcs au départ de Los Angeles : objectif 1 900, vendus 1 630. »
Le chef de produit a toutefois ce double regret : que la Louisiane reste l'oubliée du tourisme américain et que sa promotion soit totalement absente sur le marché français. « Le public est resté sur des images traumatisantes mais la réalité est aujourd'hui tout à fait différente.
A la Nouvelle Orléans, les clubs de jazz et le Quartier Français sont très animés, toutes les brasseries en bordure du Mississipi et toutes les croisières fonctionnent. Les plantations n''ont jamais été arrêtées. On n'a pas vu un seul cyprès des bayous couché ! »
Et là, l'objectif ne sera pas atteint. 700 ventes étaient prévues. Une centaine à peine est concrétisée à ce jour.
Pour Rémi Vénitien, c'est évidemment l'effet dollar. « Tout ce qui se paie à destination coûte moins cher. De plus nous avons un reliquat de clients qui ne sont pas partis en 2006 en raison des formalités administratives et qui ont fait le voage en 2007 et le font en 2008 ».
Le chef produit USA de Vacances Transat se félicite aujourd'hui de l'abandon de voyages à la carte dans la brochure « Eté 2008 » au profit d'un programme d'autotours flexibles et modifiables.
« Nous n'avons pas enregistré de baisse de notre chiffre d'affaires, bien au contraire. Le bénéfice moyen par client a augmenté. J'estime que le « voyage à la carte » est un non sens économique, notamment sur les États-Unis.
Il demande de gros investissements humains et informatiques. Cela n'a pas été une décision facile à prendre mais nous nous en félicitons. Le nombre des fly and drive vendus à ce jour à pratiquement triplé par rapport à 2007 et il y a de fortes chances pour qu'ils quadruplent en 2008 ».
Ce que craint Rémi Vénitien est, définitivement, un manque de disponibilité avec toutefois cette satisfaction : les objectifs sont presque atteints, notamment sur les circuits accompagnés qui sont l'un des points forts du TO. Un exemple ?
« Sur les routes de l'Ouest, un classique de 15 jours au départ de Los Angeles : objectif 2 000 clients, vendus à ce jour (22 avril), 1 735. Un autre, « Sur les Routes de l'Ouest, de 15 jours aussi avec les grands parcs au départ de Los Angeles : objectif 1 900, vendus 1 630. »
Le chef de produit a toutefois ce double regret : que la Louisiane reste l'oubliée du tourisme américain et que sa promotion soit totalement absente sur le marché français. « Le public est resté sur des images traumatisantes mais la réalité est aujourd'hui tout à fait différente.
A la Nouvelle Orléans, les clubs de jazz et le Quartier Français sont très animés, toutes les brasseries en bordure du Mississipi et toutes les croisières fonctionnent. Les plantations n''ont jamais été arrêtées. On n'a pas vu un seul cyprès des bayous couché ! »
Et là, l'objectif ne sera pas atteint. 700 ventes étaient prévues. Une centaine à peine est concrétisée à ce jour.
Ouverture des vols France – USA non stop 2008
Air France : Paris – Seattle (11 juin)
Continental Airlines : Paris-Cleveland (23 mai)
Delta Air Lines : Paris – Salt Lake City (3 juin) ; Lyon – New York (18 juin).
Northwest Airlines : Paris – Minneapolis-St Paul (8 avril)
EOS : Paris – New York ( 19 juin)
Openskies (British Airways) : Paris – New York (7 septembre)
Continental Airlines : Paris-Cleveland (23 mai)
Delta Air Lines : Paris – Salt Lake City (3 juin) ; Lyon – New York (18 juin).
Northwest Airlines : Paris – Minneapolis-St Paul (8 avril)
EOS : Paris – New York ( 19 juin)
Openskies (British Airways) : Paris – New York (7 septembre)