Avec le variant omicron, tout un tas de restrictions aux frontières ont refait leurs apparitions.
Les uns se sont directement barricadés, pour éviter d'importer la mutation, les autres ont imposé des mesures plus ou moins lourdes aux voyageurs. La France figure en bonne place.
Depuis le 4 décembre 2021 à minuit, toute personne de 12 ans et plus entrant sur le territoire français doit présenter un test PCR ou antigénique négatif de moins de 24h ou 48h en fonction du pays de provenance.
"Cela concerne les déplacements des voyageurs en dehors de l'Union européenne, d’Andorre, d’Islande, du Liechtenstein, de Monaco, de la Norvège, de Saint-Marin, du Saint-Siège ou de la Suisse," précise le site du gouvernement.
La mesure fait grincer les dents des professionnels du tourisme. Non seulement depuis, les annulations pleuvent par crainte de rester bloqués à l'étranger, mais en plus les réservations se sont taries.
"L'envie de bouger est là, mais en même temps, le voyageur veut savoir s'il peut revenir facilement en France et comment cela se passe s'il est testé positif au retour ?
C'est le principal frein," explique Valérie Boned, la secrétaire générale des Entreprises du Voyage.
b
Le syndicat a décidé d'appuyer la requête dub [Collectif de Défense Des Métiers du Voyage (CDMV) qui a décidé d'interpeler sur la question Jean-Baptiste Lemoyne.
Les uns se sont directement barricadés, pour éviter d'importer la mutation, les autres ont imposé des mesures plus ou moins lourdes aux voyageurs. La France figure en bonne place.
Depuis le 4 décembre 2021 à minuit, toute personne de 12 ans et plus entrant sur le territoire français doit présenter un test PCR ou antigénique négatif de moins de 24h ou 48h en fonction du pays de provenance.
"Cela concerne les déplacements des voyageurs en dehors de l'Union européenne, d’Andorre, d’Islande, du Liechtenstein, de Monaco, de la Norvège, de Saint-Marin, du Saint-Siège ou de la Suisse," précise le site du gouvernement.
La mesure fait grincer les dents des professionnels du tourisme. Non seulement depuis, les annulations pleuvent par crainte de rester bloqués à l'étranger, mais en plus les réservations se sont taries.
"L'envie de bouger est là, mais en même temps, le voyageur veut savoir s'il peut revenir facilement en France et comment cela se passe s'il est testé positif au retour ?
C'est le principal frein," explique Valérie Boned, la secrétaire générale des Entreprises du Voyage.
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Le syndicat a décidé d'appuyer la requête dub [Collectif de Défense Des Métiers du Voyage (CDMV) qui a décidé d'interpeler sur la question Jean-Baptiste Lemoyne.
Test au retour : Le CDMV adresse une lettre à Jean-Baptiste Lemoyne !
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"C'est une action menée de concert avec les EDV. Ils ont adressé la lettre au ministre, maintenant nous attendons sa réponse. Il faut libérer le voyage aussi bien en France, qu'en dehors de nos frontières," nous confie Jean-Charles Franchomme, l'un des cofondateurs du CMDV.
La lettre adressée au ministre délégué en charge du Tourisme a pour vocation de mettre sur le devant de la scène la problématique du test au retour. La procédure est à la fois anxiogène pour les clients et difficile à gérer, pour les professionnels du tourisme en cas de séjours de groupe.
Le maintien du test au retour est jugé comme "ubuesque ou incohérent.
En effet, le virus et sa diffusion ne connaissent aucune frontière géopolitique. Il n’existe pas de bulle sanitaire autour de l’Union européenne et au-delà, autour de l’espace Schengen," prévient le collectif.
Surtout que dans l même temps, la France bat record sur record, avec plus de 500 000 cas sur la seule journée de lundi dernier.
Les chances d'être contaminés en France sont nettement supérieures à bien d'autres pays dans le monde.
"De plus, dans de nombreux pays voisins (Suède, Suisse, Espagne, Allemagne, Belgique …), aucun test au retour n’est demandé au voyageur.
Cette différence de traitement permet à des agences de voyages de faire partir et revenir leurs clients via des aéroports étrangers, pénalisant, du coup, nos aéroports nationaux et compagnies aériennes nationales."
Pour le CDMV, si le gouvernement français souhaite laisse le test au retour en vigueur, il pourrait alors changer la localisation de sa réalisation, pour éviter de pénaliser les départs à l'étranger.
La lettre adressée au ministre délégué en charge du Tourisme a pour vocation de mettre sur le devant de la scène la problématique du test au retour. La procédure est à la fois anxiogène pour les clients et difficile à gérer, pour les professionnels du tourisme en cas de séjours de groupe.
Le maintien du test au retour est jugé comme "ubuesque ou incohérent.
En effet, le virus et sa diffusion ne connaissent aucune frontière géopolitique. Il n’existe pas de bulle sanitaire autour de l’Union européenne et au-delà, autour de l’espace Schengen," prévient le collectif.
Surtout que dans l même temps, la France bat record sur record, avec plus de 500 000 cas sur la seule journée de lundi dernier.
Les chances d'être contaminés en France sont nettement supérieures à bien d'autres pays dans le monde.
"De plus, dans de nombreux pays voisins (Suède, Suisse, Espagne, Allemagne, Belgique …), aucun test au retour n’est demandé au voyageur.
Cette différence de traitement permet à des agences de voyages de faire partir et revenir leurs clients via des aéroports étrangers, pénalisant, du coup, nos aéroports nationaux et compagnies aériennes nationales."
Pour le CDMV, si le gouvernement français souhaite laisse le test au retour en vigueur, il pourrait alors changer la localisation de sa réalisation, pour éviter de pénaliser les départs à l'étranger.
Test au retour : et si le voyageur le faisait en France ?
"Au même titre que les pays d’Europe du Nord, le CDMV considère que ces tests devraient être réalisés à l’arrivée sur le sol français (avec une amélioration des contrôles et des éventuelles quarantaines…) et non dans le pays de départ, évitant tout stress supplémentaire de nos clients."
Surtout que la mesure provoque des problématiques pour les voyageurs une fois à destination.
"Les tests – sur place – sont payants, et en cas de résultat positif et d’obligation d’isolement, les assurances ne couvrent qu’une partie de la prolongation de ce séjour. C’est le cas pour des destinations comme New York ou Dubaï (pour ne citer qu’elles).
Alors même que de nombreux pays desserrent l’étau pour accueillir de nouveau les touristes, notre pays n’offre pas les mêmes possibilités," conclut la lettre adressée à Jean-Baptiste Lemoyne.
Une revendication faite systématiquement par les EDV lors des entretiens réguliers avec le ministre. Espérons que le gouvernement entendra les recommandations ds professionnels du tourisme.
Et comme l'a si bien dit cette semaine dans TourMaG.com, René-Marc Chikli "la chaine du tourisme doit se remettre en route, il faut nous laisser retravailler!"
Le message est passé.
Surtout que la mesure provoque des problématiques pour les voyageurs une fois à destination.
"Les tests – sur place – sont payants, et en cas de résultat positif et d’obligation d’isolement, les assurances ne couvrent qu’une partie de la prolongation de ce séjour. C’est le cas pour des destinations comme New York ou Dubaï (pour ne citer qu’elles).
Alors même que de nombreux pays desserrent l’étau pour accueillir de nouveau les touristes, notre pays n’offre pas les mêmes possibilités," conclut la lettre adressée à Jean-Baptiste Lemoyne.
Une revendication faite systématiquement par les EDV lors des entretiens réguliers avec le ministre. Espérons que le gouvernement entendra les recommandations ds professionnels du tourisme.
Et comme l'a si bien dit cette semaine dans TourMaG.com, René-Marc Chikli "la chaine du tourisme doit se remettre en route, il faut nous laisser retravailler!"
Le message est passé.