Les Emirats Arabes Unis ont à nouveau affirmé vouloir développer leur secteur spatial - Depositphotos.com Auteur 80sChild
En ce mois de janvier 2023, les pays du Golfe ont très souvent fait la Une de la presse spécialisée confirmant ainsi leurs intentions de devenir des acteurs "importants", voire incontournables et qu’il faudra désormais compter sur eux sur ce créneau du tourisme spatial. En effet :
- Début janvier, le sultanat d’Oman annonçait son intention de mettre en orbite le premier lanceur spatial du monde arabe. Ce projet, supervisé par la Société nationale de services aérospatiaux (NASCOM), vise à construire, en trois ans, une rampe de lancement et son spaceport dans la ville portuaire de Duqm, au sud du pays.
Preuve de cette volonté de conquérir l’espace, la NASCOM a déclaré : « Les fusées inspireront les jeunes à poursuivre la science et la technologie et établiront une norme que les générations futures pourront atteindre et dépasser. »
- De leur côté, les Emirats Arabes Unis ont à nouveau affirmé vouloir développer leur secteur spatial via des accords de partenariats "public-privé".
Rappelons qu’au cours de la prochaine décennie, les Emirats prévoient d’investir plus de 816 millions de dollars dans le secteur spatial privé, soit un budget deux fois plus élevé que celui de la décennie précédente.
C’est ainsi que des zones économiques dédiées aux activités spatiales seront créées à Abu Dhabi, Dubaï puis Sharjah, pour permettre aux start-ups et aux entreprises déjà implantées de se développer.
Pour encourager l’entrepreneuriat dans le secteur spatial, l’agence spatiale Space Analytics and Solutions vient également de débloquer un financement de 2 millions de dollars à destination de start-ups.
Autre information montrant cette volonté des Emirats dans son développement du tourisme spatial, la presse spécialisée se fait l’écho de nombreuses discussions avec des entreprises spatiales existantes sur la construction dans l’année d’un, voire deux spacesports.
- Début janvier, le sultanat d’Oman annonçait son intention de mettre en orbite le premier lanceur spatial du monde arabe. Ce projet, supervisé par la Société nationale de services aérospatiaux (NASCOM), vise à construire, en trois ans, une rampe de lancement et son spaceport dans la ville portuaire de Duqm, au sud du pays.
Preuve de cette volonté de conquérir l’espace, la NASCOM a déclaré : « Les fusées inspireront les jeunes à poursuivre la science et la technologie et établiront une norme que les générations futures pourront atteindre et dépasser. »
- De leur côté, les Emirats Arabes Unis ont à nouveau affirmé vouloir développer leur secteur spatial via des accords de partenariats "public-privé".
Rappelons qu’au cours de la prochaine décennie, les Emirats prévoient d’investir plus de 816 millions de dollars dans le secteur spatial privé, soit un budget deux fois plus élevé que celui de la décennie précédente.
C’est ainsi que des zones économiques dédiées aux activités spatiales seront créées à Abu Dhabi, Dubaï puis Sharjah, pour permettre aux start-ups et aux entreprises déjà implantées de se développer.
Pour encourager l’entrepreneuriat dans le secteur spatial, l’agence spatiale Space Analytics and Solutions vient également de débloquer un financement de 2 millions de dollars à destination de start-ups.
Autre information montrant cette volonté des Emirats dans son développement du tourisme spatial, la presse spécialisée se fait l’écho de nombreuses discussions avec des entreprises spatiales existantes sur la construction dans l’année d’un, voire deux spacesports.
Tourisme Spatial : après les Emirats Arabes Unis, les ambitions de l'Arabie Saoudite
Autres articles
- En 2023, l’Arabie saoudite enverra ses premiers astronautes dans l’espace, dont Nora Al Matrooshi sera la première femme spationaute arabe. Les astronautes prendront part à des expériences scientifiques, à des recherches internationales et à de futures missions spatiales.
Celles-ci s’inscrivant dans le cadre du projet Vision 2030 dont l’espace et le tourisme spatial en sont des composantes majeures.
Ces quelques éclairages montrent bien la volonté de pays du Golfe de prendre eux aussi leur part dans la conquête de ce marché qui leur amènera, comme ils l’ont fait précédemment pour l’industrie touristique, une nouvelle diversification en terme d’innovation et de recettes commerciales.
L’année 2023, suite à la prolongation du conflit russo-ukrainien devrait s’avérer capitale pour les pays du golfe dans le choix de leurs alliances entre la sphère américaine et la sphère chinoise.
Rappelons que déjà en 2021 s’était tenue la première réunion du Conseil de coopération Chine-Golfe (CCG) au cours de laquelle le président chinois Xi Jinping déclarait que : « la Chine est prête à coopérer avec les pays du CCG. »
Ce choix sera capital dans la lutte que se livrent actuellement américains et chinois dans la conquête économique de l’Espace… Tandis que l’Europe se débat toujours avec ses lanceurs après l’échec de la fusée Vega- C et le retard d’Ariane 6 repoussant la vol au mieux en 2023 !
Celles-ci s’inscrivant dans le cadre du projet Vision 2030 dont l’espace et le tourisme spatial en sont des composantes majeures.
Ces quelques éclairages montrent bien la volonté de pays du Golfe de prendre eux aussi leur part dans la conquête de ce marché qui leur amènera, comme ils l’ont fait précédemment pour l’industrie touristique, une nouvelle diversification en terme d’innovation et de recettes commerciales.
L’année 2023, suite à la prolongation du conflit russo-ukrainien devrait s’avérer capitale pour les pays du golfe dans le choix de leurs alliances entre la sphère américaine et la sphère chinoise.
Rappelons que déjà en 2021 s’était tenue la première réunion du Conseil de coopération Chine-Golfe (CCG) au cours de laquelle le président chinois Xi Jinping déclarait que : « la Chine est prête à coopérer avec les pays du CCG. »
Ce choix sera capital dans la lutte que se livrent actuellement américains et chinois dans la conquête économique de l’Espace… Tandis que l’Europe se débat toujours avec ses lanceurs après l’échec de la fusée Vega- C et le retard d’Ariane 6 repoussant la vol au mieux en 2023 !
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française et "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, ainsi qu'en 2022 "Tourisme Spatial et Ecologie" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française et "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, ainsi qu'en 2022 "Tourisme Spatial et Ecologie" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.