La transformation de la réussite des premiers lancements de touristes spatiaux du deuxième semestre 2021 devrait être confirmée, pour autant que l’industrie du tourisme spatial souhaite conforter sa position et attirer les capitaux financiers - Depositphotos.com
Bien qu’en matière de tourisme spatial, prévoir l’avenir est difficile tant nous sommes ballotés depuis de nombreuses années entre bonnes et mauvaises nouvelles, rumeurs et "fake news", le tout sous la sacro-sainte chappe de plomb du... "secret commercial".
Si l’on ne peut prédire avec certitude l’avenir, néanmoins on peut en donner les grandes tendances qui d’après nos analyses devraient caractériser cette année 2022.
Jetons-nous à l’eau comme en janvier dernier où nous avions intitulé notre billet : Touristes dans l’Espace : « Et si 2021 était la bonne ? ».
Si l’on ne peut prédire avec certitude l’avenir, néanmoins on peut en donner les grandes tendances qui d’après nos analyses devraient caractériser cette année 2022.
Jetons-nous à l’eau comme en janvier dernier où nous avions intitulé notre billet : Touristes dans l’Espace : « Et si 2021 était la bonne ? ».
- 1ère tendance.
Autres articles
La transformation de la réussite des premiers lancements de touristes spatiaux du deuxième semestre 2021 devrait être confirmée, pour autant que l’industrie du tourisme spatial souhaite conforter sa position et attirer les capitaux financiers dont elle a besoin. Evidemment cette question ne se pose pas, aussi faut-il s’attendre en 2022 à un développement des vols spatiaux destinés exclusivement aux touristes.
D’où, une montée en puissance de Space X, Blue Origin et Virgin qui souhaite rattraper son retard sur ses deux concurrents.
Il faut aussi compter sur la montée en puissance des Russes qui préparent l’après-Soyouz, avec le programme Oryol et les vaisseaux d’Energia Space Rocket Corporation et les Chinois avec les vaisseaux Shenzhou-13 et NGV. Et pourquoi pas également l’Iran qui prévoit un premier vol habité en 2022 (programme Kavoshgar) et l’Inde qui souhaite faire voler sa capsule habitée Gaganyaan en 2023.
D’où, une montée en puissance de Space X, Blue Origin et Virgin qui souhaite rattraper son retard sur ses deux concurrents.
Il faut aussi compter sur la montée en puissance des Russes qui préparent l’après-Soyouz, avec le programme Oryol et les vaisseaux d’Energia Space Rocket Corporation et les Chinois avec les vaisseaux Shenzhou-13 et NGV. Et pourquoi pas également l’Iran qui prévoit un premier vol habité en 2022 (programme Kavoshgar) et l’Inde qui souhaite faire voler sa capsule habitée Gaganyaan en 2023.
- 2ème tendance
Après près de 30 ans, l’ISS devant prendre sa retraite à la fin de la décennie, la course ‘’à qui aura sa station spatiale’’, sera l’un des grands projets de la décennie.
Les travaux déjà en cours devraient donc s’accélérer pendant l’année 2022.
Sont déjà en cours ceux de la Chine ou de la Russie auxquels il faut rajouter ceux des sociétés US Nanoracks, Voyager Space et Lockheed Martin qui vont reprendre l’ISS, mais aussi Blue Origin et Sierra Space et leur projet commun Orbital Reef, ainsi que celui de Northrop Grumman.
Ces stations spatiales "multi services" contrairement aux vols suborbitaux de tourisme spatial, lancés cet été par le secteur privé, se feront dans un cadre financier public-privé. Elles pourraient, du moins à court terme, prendre le pas sur les hôtels spatiaux dont le premier est annoncé seulement pour 2027 (Orbital Assembly Corporation).
Les travaux déjà en cours devraient donc s’accélérer pendant l’année 2022.
Sont déjà en cours ceux de la Chine ou de la Russie auxquels il faut rajouter ceux des sociétés US Nanoracks, Voyager Space et Lockheed Martin qui vont reprendre l’ISS, mais aussi Blue Origin et Sierra Space et leur projet commun Orbital Reef, ainsi que celui de Northrop Grumman.
Ces stations spatiales "multi services" contrairement aux vols suborbitaux de tourisme spatial, lancés cet été par le secteur privé, se feront dans un cadre financier public-privé. Elles pourraient, du moins à court terme, prendre le pas sur les hôtels spatiaux dont le premier est annoncé seulement pour 2027 (Orbital Assembly Corporation).
- 3ème tendance.
Face aux montées des mouvements écologiques et d’une éventuelle et prochaine interdiction des carburant à base d’hydrazine employés dans la course à l’espace, la recherche de ‘’carburants verts’’ est une quasi obligation pour le développement du tourisme spatial.
On en parle peu, mais la recherche sur des carburants moins polluants sont intenses que ce soit au niveau des "majors" et des starts up.
Les études soutenues sur les nouveaux carburants tels que le green monergol, la trinitramide, l’écosene, le biopropane, le butanol... seront certainement l’une des grandes tendances en matière spatiale de l’année 2022.
On en parle peu, mais la recherche sur des carburants moins polluants sont intenses que ce soit au niveau des "majors" et des starts up.
Les études soutenues sur les nouveaux carburants tels que le green monergol, la trinitramide, l’écosene, le biopropane, le butanol... seront certainement l’une des grandes tendances en matière spatiale de l’année 2022.
- 4ème tendance.
Quand on sait que l’on utilise des technologies issues de la recherche spatiale à l’origine par exemple : des poêles antiadhésives, des panneaux solaires, du pneu radial, du matelas à mémoire de forme, du détecteur de fumée, des freins du TGV, des perceuses sans fil, du thermomètre à infrarouge, du GPS... on peut comprendre l’engouement des investisseurs outre atlantique pour les rendements à deux chiffres, voire parfois plus, générés par des fonds spécialisés dans le spatial et le tourisme spatial.
Il se pourrait bien qu’une nouvelle tendance apparaisse en Europe : celle de l’arrivée de tels fonds sur le marché financier après La Financière de l’Echiquier, premier fonds européen de ce genre lancé en 2021.
Il se pourrait bien qu’une nouvelle tendance apparaisse en Europe : celle de l’arrivée de tels fonds sur le marché financier après La Financière de l’Echiquier, premier fonds européen de ce genre lancé en 2021.
- 5ème tendance.
Après les déclarations du Président Macron sur le plan 2030 et de Josef Aschbacher, le nouveau directeur général de l'ESA, nous assisteront très certainement à la nouvelle stratégie de la France et de l’Europe en matière de vol habité et pourquoi pas à terme en matière de tourisme spatial.
Rappelons qu'avec la version lourde d'Ariane 6, les européens ont un lanceur dont les capacités lui permettront de lancer un véhicule habité qui sera certainement une capsule.
Dès novembre 2022, date du Conseil ministériel de l'ESA qui verra tous les ministres des États membres se réunir à Paris, nous devrions être fixés.
Nous verrons bien si ces tendances s’avèrent exactes. Avec le Spatial nous devons nous attendre à tout. Certains annoncent d’ailleurs pour bientôt... la création d’usines dans l’espace...
Avec le secteur spatial tout est possible !
Bonne Année 2022.
Rappelons qu'avec la version lourde d'Ariane 6, les européens ont un lanceur dont les capacités lui permettront de lancer un véhicule habité qui sera certainement une capsule.
Dès novembre 2022, date du Conseil ministériel de l'ESA qui verra tous les ministres des États membres se réunir à Paris, nous devrions être fixés.
Nous verrons bien si ces tendances s’avèrent exactes. Avec le Spatial nous devons nous attendre à tout. Certains annoncent d’ailleurs pour bientôt... la création d’usines dans l’espace...
Avec le secteur spatial tout est possible !
Bonne Année 2022.
Michel MESSAGER - DR
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme).
Il est l’auteur de deux livres sur le Tourisme Spatial, le premier publié en 2009 à la documentation française et le second sorti en 2021, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" chez Amazon, ainsi que de nombreux articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.
Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière du Tourisme Spatial.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme).
Il est l’auteur de deux livres sur le Tourisme Spatial, le premier publié en 2009 à la documentation française et le second sorti en 2021, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" chez Amazon, ainsi que de nombreux articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.
Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière du Tourisme Spatial.