Marché de niche ou non, les avis divergent entre les professionnels du secteur. En bonne santé, le secteur du tourisme culturel recrute des profils avec une appétence ou une expertise culturelle - DR : Arts et Vie / Jean Tourniquet
S’immerger dans une culture, des traditions, remonter le temps, aller à la rencontre des populations locales, invertir des sites patrimoniaux, participer à un festival de musique, ou plus original : découvrir la Grèce accompagné d’un expert en économie ou le Moyen-Orient avec un grand reporter de guerre… Le tourisme culturel se réinvente et trouve son public.
« C’est un secteur qui s’ouvre, se démocratise. A une époque, il était réservé à une forme d’élite, ou une clientèle intellectuelle. Aujourd’hui, il y a une évolution du public, beaucoup plus large, qui manifeste l’envie de donner du sens à son voyage, explique Delphine Camara, directrice adjointe de Arts et vie, tour-opérateur spécialiste du tourisme cultuel depuis 60 ans.
Sans avancer de chiffres, elle affirme observer une croissance de ses ventes. « Les Français sont particulièrement réceptifs au tourisme culturel. D’ailleurs, le secteur est disputé par les grands tour-opérateurs », affirme Delphine Camara
« C’est un secteur qui s’ouvre, se démocratise. A une époque, il était réservé à une forme d’élite, ou une clientèle intellectuelle. Aujourd’hui, il y a une évolution du public, beaucoup plus large, qui manifeste l’envie de donner du sens à son voyage, explique Delphine Camara, directrice adjointe de Arts et vie, tour-opérateur spécialiste du tourisme cultuel depuis 60 ans.
Sans avancer de chiffres, elle affirme observer une croissance de ses ventes. « Les Français sont particulièrement réceptifs au tourisme culturel. D’ailleurs, le secteur est disputé par les grands tour-opérateurs », affirme Delphine Camara
Des recrutements en production et vente
Excellente année pour le tourisme, 2018, n’aura pas oublié le segment de la culture. Et qui dit bonne santé, dit recrutements !
A l’instar de Clio Voyages culturels, le voyagiste spécialiste de voyages culturels et historiques qui recherche dans le cadre de son développement un conseiller de voyages
Les bons résultats de 2018, soit 13% de progression du chiffre d’affaires, ont entraîné trois créations de postes dans les équipes de production et vente du tour-opérateur Intermèdes.
En 2019, deux ou trois embauches sont en réflexion. Le PDG reste prudent sur ses intentions. « L’année 2019 est assez opaque. L’actualité a mené à un décrochage des ventes en novembre 2018 », note Michel Olivier.
Ictus Voyages, spécialiste du voyage culturel et spirituel a proposé quatre postes entre 2018 et 2019. Chez Arts et Vie, on recrute de manière permanente.
A l’instar de Clio Voyages culturels, le voyagiste spécialiste de voyages culturels et historiques qui recherche dans le cadre de son développement un conseiller de voyages
Les bons résultats de 2018, soit 13% de progression du chiffre d’affaires, ont entraîné trois créations de postes dans les équipes de production et vente du tour-opérateur Intermèdes.
En 2019, deux ou trois embauches sont en réflexion. Le PDG reste prudent sur ses intentions. « L’année 2019 est assez opaque. L’actualité a mené à un décrochage des ventes en novembre 2018 », note Michel Olivier.
Ictus Voyages, spécialiste du voyage culturel et spirituel a proposé quatre postes entre 2018 et 2019. Chez Arts et Vie, on recrute de manière permanente.
Des profils hybrides
Sur des postes en production, la difficulté est double : trouver des profils avec des compétences techniques et culturelles. La combinaison est la suivante : « 50 à 60% de compétences classiques et un goût très fort pour la culture générale, précise le PDG d’Intermèdes.
Chez nous, un chef de produit doit faire la différence entre une expo de peinture intéressante ou sans intérêt, entre un programme musical qui va plaire ou non, un circuit qui va capter l’attention d’un voyageur culturel et un circuit classique », énumère-t-il.
L’exigence est la même dans la vente. « Si un client a en face de lui un interlocuteur qui ne le comprend pas, il sera déçu », poursuit Michel Olivier.
« On va tester la culture générale, il faut qu’ils aient une base pour travailler sur des produits où ces aspects vont être prépondérants : des repères historiques, géographiques.
Nous apprécions les profils qui ont eu l’occasion de découvrir des pays ou régions du monde, soit des personnes qui ont une appétence pour la culture à travers les expositions, la littérature, la musiques, l’architecture… les thèmes que nous allons développer dans nos programmes. C’est moins courant, sur des profils juniors, qui sortent de l’école », complète Delphine Camara.
Pour autant, les candidatures ne manquent pas affirment les professionnels interrogés. « Ces profils « hybrides » existent ! Il y a des formations alliant tourisme et culture. A l’inverse, nous embauchons également des personnes issues de formation en histoire de l’art, a qui nous apprenons le métier du tourisme. Et parfois, nous trouvons des profils issus du tourisme classique qui ont des goûts proche des nôtres », commente Michel Olivier.
De manière générale, les professionnels interrogés disent ne pas avoir de difficultés à recruter. Marché de niche, ou non, il grappille des parts de marché et séduit les voyageurs comme les professionnels.
Chez nous, un chef de produit doit faire la différence entre une expo de peinture intéressante ou sans intérêt, entre un programme musical qui va plaire ou non, un circuit qui va capter l’attention d’un voyageur culturel et un circuit classique », énumère-t-il.
L’exigence est la même dans la vente. « Si un client a en face de lui un interlocuteur qui ne le comprend pas, il sera déçu », poursuit Michel Olivier.
« On va tester la culture générale, il faut qu’ils aient une base pour travailler sur des produits où ces aspects vont être prépondérants : des repères historiques, géographiques.
Nous apprécions les profils qui ont eu l’occasion de découvrir des pays ou régions du monde, soit des personnes qui ont une appétence pour la culture à travers les expositions, la littérature, la musiques, l’architecture… les thèmes que nous allons développer dans nos programmes. C’est moins courant, sur des profils juniors, qui sortent de l’école », complète Delphine Camara.
Pour autant, les candidatures ne manquent pas affirment les professionnels interrogés. « Ces profils « hybrides » existent ! Il y a des formations alliant tourisme et culture. A l’inverse, nous embauchons également des personnes issues de formation en histoire de l’art, a qui nous apprenons le métier du tourisme. Et parfois, nous trouvons des profils issus du tourisme classique qui ont des goûts proche des nôtres », commente Michel Olivier.
De manière générale, les professionnels interrogés disent ne pas avoir de difficultés à recruter. Marché de niche, ou non, il grappille des parts de marché et séduit les voyageurs comme les professionnels.