Pour la première fois, une société privée ‘’Intuitive Machine’’, pose sur la surface lunaire ‘’Odysseus’’ son propre véhicule spatial - Photo X Intuitive Machine
Si l’Inde et le Japon ont récemment réussi à se poser sur la Lune grâce à leurs agences spatiales nationales, devenant ainsi les quatrième et cinquième pays à le faire après l’Union soviétique, les États-Unis et la Chine, enfin… pourrait-on dire, une entreprise privée y est parvenue après de multiples échecs notamment de sociétés israéliennes, japonaises ou américaines…
« Nous pouvons confirmer sans aucun doute que notre équipement est sur la surface de la Lune, et que nous transmettons un signal », a déclaré Tim Crain, responsable chez Intuitive Machines, durant le direct vidéo de l'entreprise.
Cette dernière a ensuite confirmé sur X que l'alunisseur avait bien atterri et commencé à « envoyer des données », précisant par la suite qu’Odysseus qui mesure plus de 4 mètres de haut, « s'est pris le pied sur la surface et que l'alunisseur s'est renversé. Néanmoins, il produit malgré tout de l'énergie grâce à ses panneaux solaires situés sur les côtés et peut donc fonctionner. »
« Nous pouvons confirmer sans aucun doute que notre équipement est sur la surface de la Lune, et que nous transmettons un signal », a déclaré Tim Crain, responsable chez Intuitive Machines, durant le direct vidéo de l'entreprise.
Cette dernière a ensuite confirmé sur X que l'alunisseur avait bien atterri et commencé à « envoyer des données », précisant par la suite qu’Odysseus qui mesure plus de 4 mètres de haut, « s'est pris le pied sur la surface et que l'alunisseur s'est renversé. Néanmoins, il produit malgré tout de l'énergie grâce à ses panneaux solaires situés sur les côtés et peut donc fonctionner. »
Même avec cette petite déconvenue, il s’agit d’un véritable exploit qui marque non seulement une étape majeure pour le secteur spatial privé, mais aussi le premier atterrissage d’une sonde américaine sur la Lune depuis la fin du mythique programme Apollo, en 1972.
Ce vol IM-1 est aussi important pour conforter la politique menée par la Nasa et son programme CLPS (Commercial Lunar Payload Services) qui, au lieu de développer elle-même des vaisseaux pour la Lune, a chargé des sociétés privées d’y emporter son matériel scientifique.
Ainsi, Intuitive Machines est l'une de ces entreprises sélectionnées, le montant de son contrat avec la Nasa pour cette première mission s’élevant à 118 millions de dollars.
Rappelons que via ce programme, l’objectif de la Nasa est de réduire les coûts pour l’agence publique, de pouvoir faire le voyage plus fréquemment, mais aussi de développer l’économie lunaire, ce qui fait dire à Bill Nelson, l'administrateur de la Nasa : « c'est un bond de géant pour toute l'humanité qui illustre le pouvoir et les promesses des partenariats commerciaux de la Nasa. »
Conséquences immédiates, comme le constatait le média Boursorama : « en clôture de séance à Wall Street, la capitalisation d'Intuitive Machines atteignait 829 millions de dollars, après une hausse du titre d'environ 22% à la Bourse de New York vendredi matin, soit depuis le début de l'année une augmentation de la valeur de +250 % »
Au total, quatre autres missions lunaires américaines sont encore officiellement prévues cette année dans le cadre du programme CLPS, dont deux d'Intuitive Machines ainsi que celles des autres lauréats du programme : Firefly Aerospace et Draper.
Ce vol IM-1 est aussi important pour conforter la politique menée par la Nasa et son programme CLPS (Commercial Lunar Payload Services) qui, au lieu de développer elle-même des vaisseaux pour la Lune, a chargé des sociétés privées d’y emporter son matériel scientifique.
Ainsi, Intuitive Machines est l'une de ces entreprises sélectionnées, le montant de son contrat avec la Nasa pour cette première mission s’élevant à 118 millions de dollars.
Rappelons que via ce programme, l’objectif de la Nasa est de réduire les coûts pour l’agence publique, de pouvoir faire le voyage plus fréquemment, mais aussi de développer l’économie lunaire, ce qui fait dire à Bill Nelson, l'administrateur de la Nasa : « c'est un bond de géant pour toute l'humanité qui illustre le pouvoir et les promesses des partenariats commerciaux de la Nasa. »
Conséquences immédiates, comme le constatait le média Boursorama : « en clôture de séance à Wall Street, la capitalisation d'Intuitive Machines atteignait 829 millions de dollars, après une hausse du titre d'environ 22% à la Bourse de New York vendredi matin, soit depuis le début de l'année une augmentation de la valeur de +250 % »
Au total, quatre autres missions lunaires américaines sont encore officiellement prévues cette année dans le cadre du programme CLPS, dont deux d'Intuitive Machines ainsi que celles des autres lauréats du programme : Firefly Aerospace et Draper.
Odysseus : l’objet particulier de cette mission
Outre l’objet basique d’alunir, le véhicule d'Intuitive Machines a emmené des instruments scientifiques de la Nasa, notamment pour observer la région encore peu explorée où il s’est posé (à environ 300 km du pôle Sud de la Lune) et qui intéresse fortement les scientifiques car s’y trouve de l’eau sous forme de glace, qui pourrait être exploitée.
La Nasa souhaitant envoyer ses astronautes à partir de 2026 avec ses missions Artémis, elle cherche donc avec celle-ci à étudier de plus près cette région encore peu explorée.
« Quel type de poussière ou de terre s'y trouve ? À quel point fait-il froid ou chaud ? Quelles sont les radiations ? Ce sont des choses que vous voulez savoir avant d'envoyer de premiers explorateurs humains », a expliqué à ce propos Joel Kearns, responsable à la Nasa.
Pour mener ces observations, Odysseus, qui est alimenté en énergie grâce à ses panneaux solaires, doit fonctionner durant environ sept jours.
Auparavant, des caméras placées sous l’alunisseur, ont pu analyser la quantité de poussière projetée lors de la descente, afin de la comparer aux alunissages d’Apollo.
Il est clair qu’avec cet exploit de la société d'Intuitive Machines, il s’agit d’une avancée majeure pour le Tourisme Spatial qui confirme donc une accélération dans les processus de conquête de marchés.
Ce mois de février en est la preuve : le cosmonaute russe Oleg Kononenko a battu le record de longévité dans l’espace avec 878 Jours et 12 heures, Space X multiplie les lancements, établissant un nouveau record de 3 lancements en une seule journée, la Russie revient sur le devant de la scène avec le lancement de la fusée Soyouz-2.1, le nouveau lanceur H3 de l'Agence japonaise d'exploration aérospatiale (Jaxa) s'est envolé vers l'espace avec succès le samedi 17 février… et puis selon la dernière étude de Polaris Market Researc parue elle aussi en février 2024 : « La taille et la part du marché mondial du tourisme spatial sont actuellement évaluées à 848,28 millions de dollars en 2023. Il devrait générer des revenus estimés à 27 861,99 millions de dollars d’ici 2032. »
La Nasa souhaitant envoyer ses astronautes à partir de 2026 avec ses missions Artémis, elle cherche donc avec celle-ci à étudier de plus près cette région encore peu explorée.
« Quel type de poussière ou de terre s'y trouve ? À quel point fait-il froid ou chaud ? Quelles sont les radiations ? Ce sont des choses que vous voulez savoir avant d'envoyer de premiers explorateurs humains », a expliqué à ce propos Joel Kearns, responsable à la Nasa.
Pour mener ces observations, Odysseus, qui est alimenté en énergie grâce à ses panneaux solaires, doit fonctionner durant environ sept jours.
Auparavant, des caméras placées sous l’alunisseur, ont pu analyser la quantité de poussière projetée lors de la descente, afin de la comparer aux alunissages d’Apollo.
Il est clair qu’avec cet exploit de la société d'Intuitive Machines, il s’agit d’une avancée majeure pour le Tourisme Spatial qui confirme donc une accélération dans les processus de conquête de marchés.
Ce mois de février en est la preuve : le cosmonaute russe Oleg Kononenko a battu le record de longévité dans l’espace avec 878 Jours et 12 heures, Space X multiplie les lancements, établissant un nouveau record de 3 lancements en une seule journée, la Russie revient sur le devant de la scène avec le lancement de la fusée Soyouz-2.1, le nouveau lanceur H3 de l'Agence japonaise d'exploration aérospatiale (Jaxa) s'est envolé vers l'espace avec succès le samedi 17 février… et puis selon la dernière étude de Polaris Market Researc parue elle aussi en février 2024 : « La taille et la part du marché mondial du tourisme spatial sont actuellement évaluées à 848,28 millions de dollars en 2023. Il devrait générer des revenus estimés à 27 861,99 millions de dollars d’ici 2032. »
Congratulations to fellow CLPS company, @int_machines! An incredible achievement. We can't wait to join you on the lunar surface in the near future. 🌙 https://t.co/40eMFRs67j
— Astrobotic (@astrobotic) February 22, 2024
Michel Messager - DR
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, "Tourisme Spatial et Ecologie" en 2022 et "Tourisme Spatial de 1950 à 2022" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, "Tourisme Spatial et Ecologie" en 2022 et "Tourisme Spatial de 1950 à 2022" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.