i-tourisme : Les réseaux sociaux d’entreprises (RSE) sont parvenus à s’imposer dans les entreprises. Leur efficacité n’est plus à démontrer. Mais on ne peut pas dire que l’outil se soit complètement démocratisé. Comment l’expliquez-vous?
Vincent Bouthors : Il faut distinguer l’outil ou l’organisation qui en découle. L’un ne va pas sans l’autre. Autrement dit, si on néglige une des composantes, l’optimisation ne sera pas atteinte. Pour avancer, il faut savoir marcher sur deux pieds.
L’outil n’est pas transparent et l’organisation ne vient pas toute seule. Un accompagnement est nécessaire.
i-tourisme : À vous entendre, l’implantation d’un RSE dans une entreprise n’est pas que technique ?
Vincent Bouthors : De moins en moins. C’est vrai que dans les premiers temps, dans les années 2006 environ, les développements reposaient surtout sur la maîtrise de l’outil. Le marché était occupé par des spécialistes.
L’approche aujourd’hui est différente, on consacre autant d’effort à la structuration du projet qu’a son implantation.
Vincent Bouthors : Il faut distinguer l’outil ou l’organisation qui en découle. L’un ne va pas sans l’autre. Autrement dit, si on néglige une des composantes, l’optimisation ne sera pas atteinte. Pour avancer, il faut savoir marcher sur deux pieds.
L’outil n’est pas transparent et l’organisation ne vient pas toute seule. Un accompagnement est nécessaire.
i-tourisme : À vous entendre, l’implantation d’un RSE dans une entreprise n’est pas que technique ?
Vincent Bouthors : De moins en moins. C’est vrai que dans les premiers temps, dans les années 2006 environ, les développements reposaient surtout sur la maîtrise de l’outil. Le marché était occupé par des spécialistes.
L’approche aujourd’hui est différente, on consacre autant d’effort à la structuration du projet qu’a son implantation.
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i-tourisme : C’est-à-dire ?
Vincent Bouthors : Le terme même de RSE est devenu trop restrictif pour donner tout son sens. Je préfère parler de Digital Work Place. Cette notion d’espace de travail numérique donne davantage l’idée de vouloir travailler ensemble.
Comprenez bien qu’il ne s’agit pas de créer des segmentations dans l’organisation de l’entreprise. L’exercice ne consiste pas à élaborer des espaces individuels avec des intensités différentes. C’est bien différent.
Précisément, l’organisation doit reposer sur des espaces communs dont la portée doit soutenir la croissance de l’entreprise. C’est un vrai projet d’organisation d’entreprise.
i-tourisme : Des outils oui, mais utilisés avec synergie...
Vincent Bouthors : Ce n’est que cela, avec comme moyen le réseau social pour partager des documents, travailler à plusieurs ou accéder à la documentation de l’entreprise par un portail.
Chez Jalios, si nous sommes passés devant les acteurs historiques, c’est bien pour cette raison. Il ne suffit pas de savoir partager des documents, mais de savoir qui partage et comment optimiser la transversalité de l’information.
Toutes ces composantes sont incluses. Notre approche ne consiste pas à superposer les réseaux sociaux, mais à passer par une plateforme unique accessible à tous.
Vincent Bouthors : Le terme même de RSE est devenu trop restrictif pour donner tout son sens. Je préfère parler de Digital Work Place. Cette notion d’espace de travail numérique donne davantage l’idée de vouloir travailler ensemble.
Comprenez bien qu’il ne s’agit pas de créer des segmentations dans l’organisation de l’entreprise. L’exercice ne consiste pas à élaborer des espaces individuels avec des intensités différentes. C’est bien différent.
Précisément, l’organisation doit reposer sur des espaces communs dont la portée doit soutenir la croissance de l’entreprise. C’est un vrai projet d’organisation d’entreprise.
i-tourisme : Des outils oui, mais utilisés avec synergie...
Vincent Bouthors : Ce n’est que cela, avec comme moyen le réseau social pour partager des documents, travailler à plusieurs ou accéder à la documentation de l’entreprise par un portail.
Chez Jalios, si nous sommes passés devant les acteurs historiques, c’est bien pour cette raison. Il ne suffit pas de savoir partager des documents, mais de savoir qui partage et comment optimiser la transversalité de l’information.
Toutes ces composantes sont incluses. Notre approche ne consiste pas à superposer les réseaux sociaux, mais à passer par une plateforme unique accessible à tous.
i-tourisme : Donc solliciter tous les services de l’entreprise ?
Vincent Bouthors : Pour réussir son projet, oui. Si vous travaillez avec une application dans votre coin, l’échec est assuré.
Au contraire, les facteurs de réussite sont toujours les mêmes : bien réfléchir à son projet, nommer un chef de file, faire intervenir tous les collaborateurs, bien déterminer les besoins, etc.
i-tourisme : Ça semble pourtant évident !
Vincent Bouthors : En fait, les gens ne sont pas vraiment conscients de l’accompagnement qu’il est nécessaire de déployer dans l’organisation. C’est ce que je disais, même si les collaborateurs maîtrisent l’outil, ça ne suffit pas.
Le cas idéal, c’est lorsque la direction générale appuie le projet en créant une communauté pour dialoguer. C’est le seul moyen pour s’assurer de la cohérence d’ensemble, en toute transparence, afin de susciter une collaboration systématique. Hélas, nous ne nous trouvons pas toujours dans cette situation.
i-tourisme : Il faut donc savoir être pédagogique ?
Vincent Bouthors : Surtout explicite. Vous savez, la gestion des documents, lancer une boite à idées, accéder aux applications métiers par des liens, créer un espace de collaboration, etc., tout cela c’est facile. Mais l’organisation c’est bien plus long.
Vincent Bouthors : Pour réussir son projet, oui. Si vous travaillez avec une application dans votre coin, l’échec est assuré.
Au contraire, les facteurs de réussite sont toujours les mêmes : bien réfléchir à son projet, nommer un chef de file, faire intervenir tous les collaborateurs, bien déterminer les besoins, etc.
i-tourisme : Ça semble pourtant évident !
Vincent Bouthors : En fait, les gens ne sont pas vraiment conscients de l’accompagnement qu’il est nécessaire de déployer dans l’organisation. C’est ce que je disais, même si les collaborateurs maîtrisent l’outil, ça ne suffit pas.
Le cas idéal, c’est lorsque la direction générale appuie le projet en créant une communauté pour dialoguer. C’est le seul moyen pour s’assurer de la cohérence d’ensemble, en toute transparence, afin de susciter une collaboration systématique. Hélas, nous ne nous trouvons pas toujours dans cette situation.
i-tourisme : Il faut donc savoir être pédagogique ?
Vincent Bouthors : Surtout explicite. Vous savez, la gestion des documents, lancer une boite à idées, accéder aux applications métiers par des liens, créer un espace de collaboration, etc., tout cela c’est facile. Mais l’organisation c’est bien plus long.
i-tourisme : S’il devait y avoir une recommandation, quelle serait-elle?
Vincent Bouthors : Eh bien justement, de ne pas se lancer en mode self-service. C’est l’assurance de manquer les priorités.
Plutôt que de tâtonner, il est préférable d’être guidé. Nous pouvons assurer ce service, mais dans la pratique, nous nous reposons sur un réseau d’intégrateur qui sait apporter du conseil.
i-tourisme : Avec quel résultat ?
Vincent Bouthors : On peut même dire que nous ne connaissons pas de cas où ça a raté. Mais nous veillons toujours préalablement à favoriser l’organisation du projet.
C’est le gage de la réussite. Nous incarnons une approche globale reposant sur l’optimisation de la communication, la gestion du social, le portail d’entreprise, la gestion des documents, sans oublier le social learning qui devient de plus en plus important.
Vincent Bouthors : Eh bien justement, de ne pas se lancer en mode self-service. C’est l’assurance de manquer les priorités.
Plutôt que de tâtonner, il est préférable d’être guidé. Nous pouvons assurer ce service, mais dans la pratique, nous nous reposons sur un réseau d’intégrateur qui sait apporter du conseil.
i-tourisme : Avec quel résultat ?
Vincent Bouthors : On peut même dire que nous ne connaissons pas de cas où ça a raté. Mais nous veillons toujours préalablement à favoriser l’organisation du projet.
C’est le gage de la réussite. Nous incarnons une approche globale reposant sur l’optimisation de la communication, la gestion du social, le portail d’entreprise, la gestion des documents, sans oublier le social learning qui devient de plus en plus important.