« Aujourd’hui, sur la réservation en longue durée, nous sommes présents dans plus de 1 000 villes en Europe. A terme, nous serons présents pour de la location ponctuelle sur toutes ces villes », anticipe François Vermeil, CEO de workin.space. @workin.space
TourMaG - Pouvez-vous présenter workin.space ?
François Vermeil : J’ai créé workin.space en septembre 2020. Après des expériences dans l’immobilier d’entreprise, je me suis rendu compte qu’il y avait un sujet à creuser sur les bureaux flexibles.
Notre métier est d’accompagner les entreprises dans leur recherche d’espaces de bureaux flexibles. Cela englobe le coworking, mais aussi des surfaces indépendantes clé en main, ce qu’on appelle le bureau opéré.
Il y a deux mois, nous avons lancé un service de location de bureaux ou de salles de réunion sur du court terme. Il y avait quelque chose à faire pour répondre à un besoin ponctuel, car nous avions des demandes quotidiennes pour réserver une salle de réunion pour quelques heures ou un lieu de chute pour une journée à Marseille…
La réservation en ligne est disponible uniquement en France. Nous allons l’étendre, à la rentrée, aux autres pays d’Europe dans lesquels nous sommes implantés.
Actuellement, le gros challenge est d’embarquer le plus de partenaires possible. A date, 450 partenaires ont choisi de rejoindre l’aventure, ce qui représente 2 000 espaces de travail. Nous avons 4 000 partenaires, nous sommes encore loin du compte. Notre objectif est de proposer l’offre la plus globale pour répondre aux besoins.
Aujourd’hui, sur la réservation en longue durée, nous sommes présents dans plus de 1 000 villes en Europe. A terme, nous serons présents pour de la location ponctuelle sur toutes ces villes.
TourMaG - Quels atouts souhaitez-vous mettre en avant pour séduire les voyageurs d'affaires ?
François Vermeil : D’ici un an, nous aurons l’offre la plus compète d’Europe. C’est un vrai avantage pour des entreprises qui ont vocation à bouger à l’international.
L’international est dans notre ADN depuis le début. Le site est traduit en cinq langues. Cela répond aux attentes de notre clientèle étrangère et permet de capter du trafic.
Autre atout sur le marché du voyage d’affaires : la simplicité. Sur le site, le moteur de recherche permet au client de trouver rapidement l’espace qui lui convient. Les offres sont en libre accès, il faudra ensuite créer un compte pour réserver et effectuer le paiement. Le partenaire reçoit ensuite la demande.
Les espaces sont rapidement identifiés sur le site, ensuite il suffit d’ouvrir un compte pour réserver.
Notre offre se distingue de celles des hôtels, qui peut être très intéressante sur du séminaire et salles de réunion. Nous intègrerons d’ailleurs prochainement des hôtels dans notre offre.
En revanche, pour travailler, nous proposerons un cadre différent dans un environnement collaboratif et dynamique.
François Vermeil : J’ai créé workin.space en septembre 2020. Après des expériences dans l’immobilier d’entreprise, je me suis rendu compte qu’il y avait un sujet à creuser sur les bureaux flexibles.
Notre métier est d’accompagner les entreprises dans leur recherche d’espaces de bureaux flexibles. Cela englobe le coworking, mais aussi des surfaces indépendantes clé en main, ce qu’on appelle le bureau opéré.
Il y a deux mois, nous avons lancé un service de location de bureaux ou de salles de réunion sur du court terme. Il y avait quelque chose à faire pour répondre à un besoin ponctuel, car nous avions des demandes quotidiennes pour réserver une salle de réunion pour quelques heures ou un lieu de chute pour une journée à Marseille…
La réservation en ligne est disponible uniquement en France. Nous allons l’étendre, à la rentrée, aux autres pays d’Europe dans lesquels nous sommes implantés.
Actuellement, le gros challenge est d’embarquer le plus de partenaires possible. A date, 450 partenaires ont choisi de rejoindre l’aventure, ce qui représente 2 000 espaces de travail. Nous avons 4 000 partenaires, nous sommes encore loin du compte. Notre objectif est de proposer l’offre la plus globale pour répondre aux besoins.
Aujourd’hui, sur la réservation en longue durée, nous sommes présents dans plus de 1 000 villes en Europe. A terme, nous serons présents pour de la location ponctuelle sur toutes ces villes.
TourMaG - Quels atouts souhaitez-vous mettre en avant pour séduire les voyageurs d'affaires ?
François Vermeil : D’ici un an, nous aurons l’offre la plus compète d’Europe. C’est un vrai avantage pour des entreprises qui ont vocation à bouger à l’international.
L’international est dans notre ADN depuis le début. Le site est traduit en cinq langues. Cela répond aux attentes de notre clientèle étrangère et permet de capter du trafic.
Autre atout sur le marché du voyage d’affaires : la simplicité. Sur le site, le moteur de recherche permet au client de trouver rapidement l’espace qui lui convient. Les offres sont en libre accès, il faudra ensuite créer un compte pour réserver et effectuer le paiement. Le partenaire reçoit ensuite la demande.
Les espaces sont rapidement identifiés sur le site, ensuite il suffit d’ouvrir un compte pour réserver.
Notre offre se distingue de celles des hôtels, qui peut être très intéressante sur du séminaire et salles de réunion. Nous intègrerons d’ailleurs prochainement des hôtels dans notre offre.
En revanche, pour travailler, nous proposerons un cadre différent dans un environnement collaboratif et dynamique.
Une implantation en Allemagne et au Royaume-Uni en 2025
TourMaG - Avez-vous une offre dédiée aux voyageurs d'affaires ?
François Vermeil : En septembre, nous allons créer un compte dédié aux Grands Comptes. Si une entreprise ouvre des accès pour ses utilisateurs, nous proposerons une facture mensuelle pour éviter aux salariés d’effectuer un paiement à chaque réservation.
Mais le bureau flexible a du sens pour toutes les sociétés. Nous accompagnons aussi bien des PME que des start-up. Nous n’avons pas besoin d’aller chercher une cible précise.
TourMaG - Quel est votre business model ?
François Vermeil : Nous sommes rémunérés par nos partenaires. Il y a une commission à chaque réservation.
TourMaG - Vous ambitionnez un développement en Europe...
François Vermeil : Sur la location de bureaux de longue durée, après la France, nous nous sommes étendus en Europe l’an dernier, au Luxembourg, en Belgique, aux Pays-Bas et début 2024 en Espagne.
Nous espérons nous implanter en Allemagne et au Royaume-Uni l’an prochain.
Prochainement, nous proposerons la location de courte durée dans ces pays.
Selon le bilan du lancement, nous pourrons envisager un développement Outre-Atlantique, auquel cas, une levée de fonds est envisageable.
Pour le moment, nous fonctionnons en auto-financement. Pour aller beaucoup plus vite, nous aurons besoin d’une levée de fonds.
François Vermeil : En septembre, nous allons créer un compte dédié aux Grands Comptes. Si une entreprise ouvre des accès pour ses utilisateurs, nous proposerons une facture mensuelle pour éviter aux salariés d’effectuer un paiement à chaque réservation.
Mais le bureau flexible a du sens pour toutes les sociétés. Nous accompagnons aussi bien des PME que des start-up. Nous n’avons pas besoin d’aller chercher une cible précise.
TourMaG - Quel est votre business model ?
François Vermeil : Nous sommes rémunérés par nos partenaires. Il y a une commission à chaque réservation.
TourMaG - Vous ambitionnez un développement en Europe...
François Vermeil : Sur la location de bureaux de longue durée, après la France, nous nous sommes étendus en Europe l’an dernier, au Luxembourg, en Belgique, aux Pays-Bas et début 2024 en Espagne.
Nous espérons nous implanter en Allemagne et au Royaume-Uni l’an prochain.
Prochainement, nous proposerons la location de courte durée dans ces pays.
Selon le bilan du lancement, nous pourrons envisager un développement Outre-Atlantique, auquel cas, une levée de fonds est envisageable.
Pour le moment, nous fonctionnons en auto-financement. Pour aller beaucoup plus vite, nous aurons besoin d’une levée de fonds.
Un objectif de près de 10 millions de contrats signés en 2024
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TourMaG - Certaines entreprises souhaitent limiter le télétravail. Est-ce une tendance que vous observez ? Qu’en pensez-vous ?
François Vermeil : En France, la norme est au travail hybride. Pour nous, c’est quelque chose de très positif. Nous avons eu beaucoup de demandes post-Covid, car aujourd’hui une entreprise de 25 collaborateurs aura des bureaux pour 15. Faire un roulement de présence permet de réduire la facture immobilière.
La tendance ne bougera pas. Les gens apprécient le télétravail.
TourMaG - Beaucoup d’acteurs du coworking ont émergé suite à la crise covid . Y a-t-il de la place pour tout le monde ?
François Vermeil : Nous sommes un des derniers arrivants sur le marché. Malgré tout, nous avons réussi à rattraper les autres collaborateurs en termes de visibilité.
La concurrence est saine. La France, comme d’autres pays européens, est en retard par rapport au Royaume-Uni par exemple, où le marché du coworking est quatre à cinq fois plus important en France. Nous avons une belle marge de progression dans les années à venir.
Nous avons un objectif de près de 10 millions de contrats signés en 2024. En 2023, nous étions à 5 ou 6 millions.
François Vermeil : En France, la norme est au travail hybride. Pour nous, c’est quelque chose de très positif. Nous avons eu beaucoup de demandes post-Covid, car aujourd’hui une entreprise de 25 collaborateurs aura des bureaux pour 15. Faire un roulement de présence permet de réduire la facture immobilière.
La tendance ne bougera pas. Les gens apprécient le télétravail.
TourMaG - Beaucoup d’acteurs du coworking ont émergé suite à la crise covid . Y a-t-il de la place pour tout le monde ?
François Vermeil : Nous sommes un des derniers arrivants sur le marché. Malgré tout, nous avons réussi à rattraper les autres collaborateurs en termes de visibilité.
La concurrence est saine. La France, comme d’autres pays européens, est en retard par rapport au Royaume-Uni par exemple, où le marché du coworking est quatre à cinq fois plus important en France. Nous avons une belle marge de progression dans les années à venir.
Nous avons un objectif de près de 10 millions de contrats signés en 2024. En 2023, nous étions à 5 ou 6 millions.