Voyage Martinique : l'activité touristique n'est pas impacté par le mouvement contre la vie chère - Depositphotos.com Auteur packshot
La Martinique a fait les gros titres de la presse depuis la rentrée. Les manifestations contre la vie chère, mais surtout les images de violences qui ont émaillé la mobilisation et le blocage de l'aéroport de Fort-de-France le 10 octobre dernier ont écorné l'image de la destination.
Pour les professionnels du tourisme sur place, et pour les voyagistes et agences de voyages qui vendent la destination, évidemment, le coup est rude alors même que la période est propice aux prises de commandes pour la haute saison qui débute mi-décembre.
Si la mobilisation se poursuit, les hôteliers, les tour-opérateurs et les agences l'assurent le secteur du tourisme n'est pas impacté.
"De manière très factuelle, l'activité touristique n'est pas touchée. Mis à part quelques difficultés pour sortir de Fort-de-France par le Nord, les séjours, les excursions... tout se déroule normalement" explique Didier Sylvestre, Directeur Général Adjoint en charge du commercial d'Exotismes.
Pour les professionnels du tourisme sur place, et pour les voyagistes et agences de voyages qui vendent la destination, évidemment, le coup est rude alors même que la période est propice aux prises de commandes pour la haute saison qui débute mi-décembre.
Si la mobilisation se poursuit, les hôteliers, les tour-opérateurs et les agences l'assurent le secteur du tourisme n'est pas impacté.
"De manière très factuelle, l'activité touristique n'est pas touchée. Mis à part quelques difficultés pour sortir de Fort-de-France par le Nord, les séjours, les excursions... tout se déroule normalement" explique Didier Sylvestre, Directeur Général Adjoint en charge du commercial d'Exotismes.
"Tout fonctionne" abonde Yann-Olivier Véronique directeur marketing commercial de Karibea Hôtels & Résidences qui gère le Sainte Luce Hôtel installé dans le Sud de l'île face à la mer, et deux hôtels à Fort-de-France : Valmenière Hôtel et Squash Hôtel.
"Les services hôteliers fonctionnent à 100%, les locations de voiture, les excursions également !" précise-t-il.
"Le soleil brille toujours en Martinique, nos plages sont toujours aussi belles, notre nature toujours aussi luxuriante, les lieux de visite sont ouverts, les restaurants fonctionnent et les martiniquais sont toujours contents d’accueillir les voyageurs. Ils n’ont rien contre les touristes, bien au contraire…" témoigne à son tour, Marie-Line Agricole, Présidente de Voyager Vrai.
"Les services hôteliers fonctionnent à 100%, les locations de voiture, les excursions également !" précise-t-il.
"Le soleil brille toujours en Martinique, nos plages sont toujours aussi belles, notre nature toujours aussi luxuriante, les lieux de visite sont ouverts, les restaurants fonctionnent et les martiniquais sont toujours contents d’accueillir les voyageurs. Ils n’ont rien contre les touristes, bien au contraire…" témoigne à son tour, Marie-Line Agricole, Présidente de Voyager Vrai.
Voyage en Martinique : "aucune raison d’annuler le voyage"
Même son de cloche du côté des agences de voyages situées en Métropole qui ont vendu la destination : "Nous avons un groupe qui vient de rentrer et l’autre sur le départ. Il y avait beaucoup d’inquiétude avant, comme d’habitude, mais ils sont rentrés très contents. Ils ont pu visiter à fond, louer des voitures… Un peu de barrages au nord mais ils sont faciles à contourner, la population reste accueillante, personne ne m’a parlé du couvre-feu… bref, aucune raison d’annuler le voyage" témoigne une agent de voyage sur le Help Desk des Pros du Voyage.
Les professionnels que nous avons contacté n'éludent pas pour autant les barrages ponctuels, et les exactions - affrontements avec les forces de l'ordre et voitures brûlées- qui restent dans des quartiers très localisées et qui sont situés loin des itinéraires touristiques.
Le couvre-feu a d'ailleurs été prolongé jusqu'au 4 novembre 2024, de minuit à 5 h, de manière très ciblé : uniquement sur Fort-de-France et dans quatre communes de sa périphérie : Case-Pilote, Lamentin, Saint-Joseph et Schoelcher.
"Les barrages sont installés dans la nuit, et sont levés en début de matinée" explique Yann-Olivier Véronique qui habite Fort-de-France et qui fait tous les jours le trajet vers son établissement situé à Sainte-Luce. "Les forces de l'ordre sont présentes pour fluidifier le trafic. Il n'y a aucune difficulté pour circuler, même s'il y a parfois quelques opérations escargot mais c'est en général tôt le matin."
Il faut toutefois gérer les inquiétudes des clients : "Nous avons eu des questions pour les départs à venir, mais nous les avons rassurés. Les séjours de nos clients sur place n'ont pas été impactés" ajoute Gwen Kervizic, directrice de Tropicalement Vôtre.
Marie-Line Agricole poursuit : "nous avons fait beaucoup de pédagogie. Mais nous avons cet avantage d’être sur les lieux et de pouvoir leur expliquer vraiment ce qui s’y passe.
La grande majorité de nos interlocuteurs comprennent les revendications à l’origine du mouvement social qu’ils jugent légitimes bien que comme nous tous ils déplorent les exactions. Ils savent prendre de la distance par rapport aux informations qui circulent dans la presse internationale et « relativisent » en faisant référence au mouvement des gilets jaunes dans l’hexagone".
Les professionnels que nous avons contacté n'éludent pas pour autant les barrages ponctuels, et les exactions - affrontements avec les forces de l'ordre et voitures brûlées- qui restent dans des quartiers très localisées et qui sont situés loin des itinéraires touristiques.
Le couvre-feu a d'ailleurs été prolongé jusqu'au 4 novembre 2024, de minuit à 5 h, de manière très ciblé : uniquement sur Fort-de-France et dans quatre communes de sa périphérie : Case-Pilote, Lamentin, Saint-Joseph et Schoelcher.
"Les barrages sont installés dans la nuit, et sont levés en début de matinée" explique Yann-Olivier Véronique qui habite Fort-de-France et qui fait tous les jours le trajet vers son établissement situé à Sainte-Luce. "Les forces de l'ordre sont présentes pour fluidifier le trafic. Il n'y a aucune difficulté pour circuler, même s'il y a parfois quelques opérations escargot mais c'est en général tôt le matin."
Il faut toutefois gérer les inquiétudes des clients : "Nous avons eu des questions pour les départs à venir, mais nous les avons rassurés. Les séjours de nos clients sur place n'ont pas été impactés" ajoute Gwen Kervizic, directrice de Tropicalement Vôtre.
Marie-Line Agricole poursuit : "nous avons fait beaucoup de pédagogie. Mais nous avons cet avantage d’être sur les lieux et de pouvoir leur expliquer vraiment ce qui s’y passe.
La grande majorité de nos interlocuteurs comprennent les revendications à l’origine du mouvement social qu’ils jugent légitimes bien que comme nous tous ils déplorent les exactions. Ils savent prendre de la distance par rapport aux informations qui circulent dans la presse internationale et « relativisent » en faisant référence au mouvement des gilets jaunes dans l’hexagone".
Peu d'annulations mais des réservations qui ont ralenti
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Si les hôteliers, tour-opérateurs et agences ont enregistré très peu d'annulations, les prises de commandes ont elles accusé un coup de frein alors même que se prépare la haute saison touristique.
"Nous accusons un recul de 30% du nombre de pax en octobre par rapport à la même période l'an dernier qui était l'une de nos meilleures années. Les clients se sont dirigés vers d'autres destinations comme la République Dominicaine qui explose" témoigne Didier Sylvestre.
Une tendance que l'on retrouve aussi chez Karibea : "Nous avons eu peu d'annulations mais les réservations ont marqué le pas". Du côté de Tropicalement Vôtre en revanche, qui vend essentiellement les Antilles françaises en combiné, la dynamique est reste constante : "Nous n'avons pas d'inquiétude particulière, ca va repartir" assure Gwen Kervizic.
Une reprise qui est bien réelle depuis 7 jours du côté d'Exotismes : "Notre site internet, les pure players, et les sites de la grande distribution ont enregistré un pic de consultations sur les Antilles" précise Didier Sylvestre.
Pour soutenir la demande, Exotismes a prolongé ses offres Poker de l'été jusqu'au 15 décembre 2024, et il mettra aussi la Martinique à prix attractifs en janvier et mars pour soutenir la fin de la haute saison...
De quoi permettre aux agences de voyages de vendre la Martinique au meilleur prix !
"Nous accusons un recul de 30% du nombre de pax en octobre par rapport à la même période l'an dernier qui était l'une de nos meilleures années. Les clients se sont dirigés vers d'autres destinations comme la République Dominicaine qui explose" témoigne Didier Sylvestre.
Une tendance que l'on retrouve aussi chez Karibea : "Nous avons eu peu d'annulations mais les réservations ont marqué le pas". Du côté de Tropicalement Vôtre en revanche, qui vend essentiellement les Antilles françaises en combiné, la dynamique est reste constante : "Nous n'avons pas d'inquiétude particulière, ca va repartir" assure Gwen Kervizic.
Une reprise qui est bien réelle depuis 7 jours du côté d'Exotismes : "Notre site internet, les pure players, et les sites de la grande distribution ont enregistré un pic de consultations sur les Antilles" précise Didier Sylvestre.
Pour soutenir la demande, Exotismes a prolongé ses offres Poker de l'été jusqu'au 15 décembre 2024, et il mettra aussi la Martinique à prix attractifs en janvier et mars pour soutenir la fin de la haute saison...
De quoi permettre aux agences de voyages de vendre la Martinique au meilleur prix !