Les places étaient comptées dans l’Agora de l’IFTM/Top Résa, vendredi 25. Et les retardataires en furent pour leurs frais, faute de sièges disponibles.
Plus de 200 étudiants ont répondu présents au rendez-vous fixé ce matin-là sur le thème : "e-commerce et activités touristiques".
Jean-Louis Richard (Amadeus) a ouvert le bal avec l’aplomb et le charisme qu’on lui connaît, et aussi ses petits trucs pour se mettre la salle dans la poche.
« Le matin, au réveil, quel appareil activez-vous en premier ? Votre radio ? ». Une dizaine de mains se lèvent. « Votre télé ? », même chose.
« Votre ordinateur ? », à peine 5 ! « Votre portable ? », et c’est une marée de bras qui se dressent.
Plus de 200 étudiants ont répondu présents au rendez-vous fixé ce matin-là sur le thème : "e-commerce et activités touristiques".
Jean-Louis Richard (Amadeus) a ouvert le bal avec l’aplomb et le charisme qu’on lui connaît, et aussi ses petits trucs pour se mettre la salle dans la poche.
« Le matin, au réveil, quel appareil activez-vous en premier ? Votre radio ? ». Une dizaine de mains se lèvent. « Votre télé ? », même chose.
« Votre ordinateur ? », à peine 5 ! « Votre portable ? », et c’est une marée de bras qui se dressent.
Un ange passe…
C’est sur ce constat édifiant que Jean-Louis Richard entame son laïus bien rôdé et toujours pertinent.
« Dans le e-commerce, le mot le plus important, c’est le commerce. Ne l’oubliez pas. Les applications technologiques ne sont que des outils d’aide à la vente ».
« Fut un temps pas si lointain, que vous n’avez pas connu, où la vente d’un voyage se réalisait dans un seul et unique lieu : une agence.
Aujourd’hui, le client va faire une première recherche sur le Net, la poursuivre sur son mobile, discuter de son choix avec ses amis via MSN ou Facebook, consulter les comparateurs de prix et les avis des consommateurs, échanger avec sa famille le soir au dîner, avant de confirmer sa commande sur Internet tard dans la nuit, ou le matin dans une agence de ville ».
L’auditoire composé d’étudiants en BTS cursus VPT (ventes et productions touristiques) est entièrement acquis à cette démonstration qui lui est familière.
Sauf quand Jean-Louis l’interroge : « Et vous, souhaitez-vous vous orienter vers la vente... », quelques mains se lèvent timidement, « ...ou vers la production ? », et c’est alors un plébiscite.
Ça jette un froid !
« Dans le e-commerce, le mot le plus important, c’est le commerce. Ne l’oubliez pas. Les applications technologiques ne sont que des outils d’aide à la vente ».
« Fut un temps pas si lointain, que vous n’avez pas connu, où la vente d’un voyage se réalisait dans un seul et unique lieu : une agence.
Aujourd’hui, le client va faire une première recherche sur le Net, la poursuivre sur son mobile, discuter de son choix avec ses amis via MSN ou Facebook, consulter les comparateurs de prix et les avis des consommateurs, échanger avec sa famille le soir au dîner, avant de confirmer sa commande sur Internet tard dans la nuit, ou le matin dans une agence de ville ».
L’auditoire composé d’étudiants en BTS cursus VPT (ventes et productions touristiques) est entièrement acquis à cette démonstration qui lui est familière.
Sauf quand Jean-Louis l’interroge : « Et vous, souhaitez-vous vous orienter vers la vente... », quelques mains se lèvent timidement, « ...ou vers la production ? », et c’est alors un plébiscite.
Ça jette un froid !
La production, ça sert à quoi ?
Aymeric Becaud va se charger de remettre un peu de plomb dans les cervelles : « La production, c’est un beau métier. Mais au final, ça sert à quoi ? À vendre ! ».
Le directeur commercial de Look Voyages se lance alors dans une description détaillée des fonctionnalités du site de réservation lookpro, pour remettre la vente au cœur du débat et des discussions.
Le « technivore » Frédéric Vanhoutte (Président de l’Association des vendeurs de voyages en ligne) aura pour mission, lui aussi, de rappeler que les outils technologiques, quel que soit leur degré de sophistication, ont pour objet de faciliter la vente, par une meilleure information du client, un suivi optimal de sa commande et, dans l’idéal, une fidélisation basée sur la confiance réciproque.
Nos trois orateurs ont-ils convaincu leur jeune auditoire plus sensible au chant des sirènes de la production qu’aux « dures » réalités de la vente et du terrain ?
Gageons que leurs brillantes démonstrations pour « bien vendre » éveillent quelques vocations dans l’assistance. Faute de quoi, les patrons d’agences tradi' ou en ligne auront sous peu du souci à se faire pour maintenir et développer leur chiffre d’affaires.
(1) Fédération française des techniciens et scientifiques du tourisme.
Le directeur commercial de Look Voyages se lance alors dans une description détaillée des fonctionnalités du site de réservation lookpro, pour remettre la vente au cœur du débat et des discussions.
Le « technivore » Frédéric Vanhoutte (Président de l’Association des vendeurs de voyages en ligne) aura pour mission, lui aussi, de rappeler que les outils technologiques, quel que soit leur degré de sophistication, ont pour objet de faciliter la vente, par une meilleure information du client, un suivi optimal de sa commande et, dans l’idéal, une fidélisation basée sur la confiance réciproque.
Nos trois orateurs ont-ils convaincu leur jeune auditoire plus sensible au chant des sirènes de la production qu’aux « dures » réalités de la vente et du terrain ?
Gageons que leurs brillantes démonstrations pour « bien vendre » éveillent quelques vocations dans l’assistance. Faute de quoi, les patrons d’agences tradi' ou en ligne auront sous peu du souci à se faire pour maintenir et développer leur chiffre d’affaires.
(1) Fédération française des techniciens et scientifiques du tourisme.