Il est souvent compliqué pour un conducteur de tourisme de troquer sa casquette pour faire du transport de point à point - DR : DepositPhotos, IgorVetushko
Depuis que les "cars Macron" ont fait leur apparition dans le paysage autoroutier français, on entend régulièrement des faits divers à propos de leurs conducteurs.
Il y a celui qui, perdu entre Nantes et Paris, a préféré démissionner tout de go, abandonnant l'autocar et une quarantaine de passagers à son bord.
Ou encore ceux qui, ne tenant pas bien "leurs comptes", oublie un passager sur l'aire d'autoroute.
Ou bien celui qui, suite à un accident, ne peut pas poursuivre la route avec l'ensemble des passagers et doit en laisser une quinzaine rentrer par leurs propres moyens...
Des conducteurs sous pression ?
Pas tous, semblerait-il : tout dépend de l'autocariste qui sous-traite pour le compte de Flixbus et autres Ouibus.
LIRE AUSSI : Les conditions de travail des chauffeurs ont un train de retard
Il y a celui qui, perdu entre Nantes et Paris, a préféré démissionner tout de go, abandonnant l'autocar et une quarantaine de passagers à son bord.
Ou encore ceux qui, ne tenant pas bien "leurs comptes", oublie un passager sur l'aire d'autoroute.
Ou bien celui qui, suite à un accident, ne peut pas poursuivre la route avec l'ensemble des passagers et doit en laisser une quinzaine rentrer par leurs propres moyens...
Des conducteurs sous pression ?
Pas tous, semblerait-il : tout dépend de l'autocariste qui sous-traite pour le compte de Flixbus et autres Ouibus.
LIRE AUSSI : Les conditions de travail des chauffeurs ont un train de retard
La vocation se perdrait-elle ?
Autres articles
Mais même quand tout va bien, il est souvent compliqué pour un conducteur de tourisme de troquer sa casquette pour faire du transport de point à point.
Entre la pression des horaires et l'absence de relations avec la clientèle, qui ne vient pas pour faire du tourisme, mais pour effectuer une liaison, le quotidien peut se révéler bien morne.
Et pourtant, de son côté, le grand tourisme peine également à recruter !
Les jeunes conducteurs n'ont, semble-t-il, plus les mêmes attentes que les anciennes générations, nous confiait récemment un autocariste. "La famille a pris une place plus importante pour eux, ils sont réticents à partir loin, à travailler les week-ends..."
Alors que les besoins sont là, les conditions de salaire ne seraient-elles pas assez motivantes ? Le boulot peu enrichissant ?
Dans un tout autre registre, l'accident survenu la semaine dernière entre un automobiliste et un conducteur de la compagnie touristique City SightSeeing interpelle autant qu'il choque.
Après une vive altercation sur un quai embouteillé de Paris, ce dernier aurait écrasé le conducteur de la voiture contre un autre autocar. Il a été mis en examen pour homicide volontaire, puis écroué.
L'enquête est en cours, mais on se demande bien ce qui a poussé cet homme à commettre un tel acte... Car en plus de risquer une condamnation pour meurtre, il semblerait que la société pour laquelle il travaille ne soit pas autorisée à exercer dans la capitale.
LIRE aussi : Automobiliste écrasé par un bus à Paris: Dans un environnement juridique flou, chacun se renvoie la balle
Mais ceci est une autre histoire...
Entre la pression des horaires et l'absence de relations avec la clientèle, qui ne vient pas pour faire du tourisme, mais pour effectuer une liaison, le quotidien peut se révéler bien morne.
Et pourtant, de son côté, le grand tourisme peine également à recruter !
Les jeunes conducteurs n'ont, semble-t-il, plus les mêmes attentes que les anciennes générations, nous confiait récemment un autocariste. "La famille a pris une place plus importante pour eux, ils sont réticents à partir loin, à travailler les week-ends..."
Alors que les besoins sont là, les conditions de salaire ne seraient-elles pas assez motivantes ? Le boulot peu enrichissant ?
Dans un tout autre registre, l'accident survenu la semaine dernière entre un automobiliste et un conducteur de la compagnie touristique City SightSeeing interpelle autant qu'il choque.
Après une vive altercation sur un quai embouteillé de Paris, ce dernier aurait écrasé le conducteur de la voiture contre un autre autocar. Il a été mis en examen pour homicide volontaire, puis écroué.
L'enquête est en cours, mais on se demande bien ce qui a poussé cet homme à commettre un tel acte... Car en plus de risquer une condamnation pour meurtre, il semblerait que la société pour laquelle il travaille ne soit pas autorisée à exercer dans la capitale.
LIRE aussi : Automobiliste écrasé par un bus à Paris: Dans un environnement juridique flou, chacun se renvoie la balle
Mais ceci est une autre histoire...