La case de l'Oncle Dom : French touch… pas franche touche !

Certes, ce n'est pas grâce à Montebourg et sa pitoyable propension à tenter tirer parti de tout et de n'importe quoi, mais il n'empêche que le "consommer français", c'est pas si idiot que ça…

Même si, parfois, on a plus tendance à croire que c'est "bobo"…

En tout cas, dans l'aérien, le "consommer français", ça marche pas si mal que ça. Airbus, en est la démonstration plutôt marrante, même si l'entreprise est quand même un peu européenne sur les bords.

Et que ces petits européens n'hésitent pas à défier la grande Amérique et Boeing, constructeur historique d'aéroplanes de bonne facture, certes, mais qui semblent malgré tout souffrir de la technologie et de l'imagination des gens d'Airbus.

Et, on peut nous traiter de franchouillards européens, mangeurs de grenouille ou d'escargots, n'empêche que sur les aéroplanes, on n'est pas si mauvais que ça.

Tiens, juste pour rire, Airbus vient de fourguer à Frontier Airlines, une compagnie Yankee, pour pas loin d'un milliard de dollars en Airbus…

Et que, sans être chauvin, on peut comprendre un peu le ras le bol de nos entreprises qui, taxées sans vergogne, commencent à désespérer…

Il eut été (ouah, ça c'est du français moderne) intelligent de la part du bel Arnaud aux jolies bouclettes (sic, de la part d'une admiratrice), ne fasse pas du "consommer français" un argument marketing purement électoral, mais se consacre véritablement et fiscalement à aider nos entreprises à passer un cap difficile.

Et, ce qui est valable pour l'aérien aurait été aussi intelligent vis-à-vis de ces PME et TPE qui sont le cœur du secteur tourisme en France.

Le problème, c'est que le bel Arnaud qui fait vibrer le cœur de certaines jeunes femmes, a, en quelque sorte, cru que, sans avoir le diplôme, il pouvait causer et occuper le fauteuil de chef des entreprises françaises.

Pas de pot, en causant sans savoir, il s'est fait virer par le proviseur… et a dû trouver, vite fait, bien fait, un cours privé (pas de fonds en tous cas) pour apprendre que les entreprises, faut savoir comment ça fonctionne.

Mais mieux vaut tard que jamais, comme on dit dans les vieux romans… Espérons que les cours qu'il suit avec son vieux cartable lui enseigneront (au prix de la prestation, ça peut) à connaitre et comprendre les "affaires" qu'un ministre doit gérer…

Tiens, je me demande même s'il a compris ce qu'étaient les problèmes de la garantie financière pour les opérateurs de voyages… Mais c'est vrai que c'est pas franchement valorisant pour un ministre, ces petites affaires…

Et que, faut quand même pas oublier que des centaines, pour ne pas dire des milliers, de petits entrepreneurs français sont tributaires de ces personnages plus avides de recherche du pouvoir que de trouver des solutions économiques indispensables à ce sacré "consommer français".

Au bout d'un moment, faut arrêter de bougner (c'est un mot nouveau, issu d'une conversation animée et rigolote qui signifie tourner en rond, flappir…) et passer à l'action.

En soutenant, pas en détruisant !