Mélanie Lemarchand, la directrice générale de Lidl Voyages, avait bien ressenti dès le mois de novembre que les ventes de la montagne accusaient un sérieux retard.
Les chiffres étaient sans appel : 74% de baisse des réservations « montagne » pour les départs de Noël et Nouvel An.
Il est vrai que l’ouverture retardée de certaines stations et le manque de neige naturelle évident, surtout dans les grands massifs, incitaient les potentiels vacanciers à retarder leur décision.
D’autant que le facteur « inflation » commençait à peser : les prix vont-ils exploser ? La neige de Noël sera-t-elle accessible aux familles ?
Lire aussi : Comment Lidl Voyages combat l’inflation
Le phénomène des ventes de dernière minute, quand la communication positive et optimiste des stations a joué à plein, a permis de relever la barre, « mais nous avons néanmoins fini les ventes des vacances de Noël et Nouvel An à -30% par rapport à notre année de référence », annonce le distributeur dans un communiqué.
Les chiffres étaient sans appel : 74% de baisse des réservations « montagne » pour les départs de Noël et Nouvel An.
Il est vrai que l’ouverture retardée de certaines stations et le manque de neige naturelle évident, surtout dans les grands massifs, incitaient les potentiels vacanciers à retarder leur décision.
D’autant que le facteur « inflation » commençait à peser : les prix vont-ils exploser ? La neige de Noël sera-t-elle accessible aux familles ?
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Le phénomène des ventes de dernière minute, quand la communication positive et optimiste des stations a joué à plein, a permis de relever la barre, « mais nous avons néanmoins fini les ventes des vacances de Noël et Nouvel An à -30% par rapport à notre année de référence », annonce le distributeur dans un communiqué.
Lidl Voyages ne lâche pas l’affaire
Si la première saison des vacances scolaires a été à peu près maitrisée, l’élan ne s’est pas confirmé pour la période des vacances de février, généralement la plus dynamique.
« A un mois des départs, nous constatons encore une baisse de 50% des réservations sur la période », déplore Mélanie Lemarchand en revenant elle-même de ses vacances à la montagne où la neige était loin d’être abondante.
« Nous sommes très attachés à la promotion de la France et nous n’allons pas baisser les bras, au contraire. Nous travaillons étroitement avec l’Agence Savoie Mont-Blanc pour compléter une communication plutôt rassurante, et nous allons débuter une opération en partenariat avec la région Auvergne-Rhône-Alpes en lui mettant à disposition nos moyens de promotion.
Nous allons emmener quatre influenceurs à l’Alpe d’Huez pour faire communiquer sur la station et la montagne.
Plus tard, au printemps, nous travaillerons avec d’autres régions pour maintenir notre effort sur la France ».
« A un mois des départs, nous constatons encore une baisse de 50% des réservations sur la période », déplore Mélanie Lemarchand en revenant elle-même de ses vacances à la montagne où la neige était loin d’être abondante.
« Nous sommes très attachés à la promotion de la France et nous n’allons pas baisser les bras, au contraire. Nous travaillons étroitement avec l’Agence Savoie Mont-Blanc pour compléter une communication plutôt rassurante, et nous allons débuter une opération en partenariat avec la région Auvergne-Rhône-Alpes en lui mettant à disposition nos moyens de promotion.
Nous allons emmener quatre influenceurs à l’Alpe d’Huez pour faire communiquer sur la station et la montagne.
Plus tard, au printemps, nous travaillerons avec d’autres régions pour maintenir notre effort sur la France ».
Mais où les Français partiront-ils en février ?
Si la France, et donc sa montagne, n’arrive plus qu’en 4e position pour les réservations engrangées, c’est bien que les alternatives ont fonctionné.
« La bonne nouvelle est bien que les Français n’ont pas renoncé - complètement - à leurs vacances. La crainte d’une baisse drastique des budgets voyages ne s’est pas concrétisée », constate Mélanie Lemarchand.
« A date, et sur les quinze derniers jours, nous avons un chiffre d’affaires de réservations deux fois supérieur pour l’ensemble de l’année 2023 à celui de 2019 ».
La dynamique de prises de commandes n’est pas affectée par les craintes de baisse de pouvoir d’achat. D’une certaine façon, les Français prêts à partir « coûte que coûte » prennent de l’avance avec dans l’idée d’anticiper les hausses prévisibles et déjà constatées sur les voyages à l’étranger.
A court terme, les vacanciers se dirigent vers les séjours long et moyen-courrier, avec en top destination la République Dominicaine, l’Égypte puis l’Espagne, avec un panier moyen de 2 370€ par dossier.
Lire aussi : Lidl Voyages, les vacances de la Toussaint en hausse par rapport à 2019
« La bonne nouvelle est bien que les Français n’ont pas renoncé - complètement - à leurs vacances. La crainte d’une baisse drastique des budgets voyages ne s’est pas concrétisée », constate Mélanie Lemarchand.
« A date, et sur les quinze derniers jours, nous avons un chiffre d’affaires de réservations deux fois supérieur pour l’ensemble de l’année 2023 à celui de 2019 ».
La dynamique de prises de commandes n’est pas affectée par les craintes de baisse de pouvoir d’achat. D’une certaine façon, les Français prêts à partir « coûte que coûte » prennent de l’avance avec dans l’idée d’anticiper les hausses prévisibles et déjà constatées sur les voyages à l’étranger.
A court terme, les vacanciers se dirigent vers les séjours long et moyen-courrier, avec en top destination la République Dominicaine, l’Égypte puis l’Espagne, avec un panier moyen de 2 370€ par dossier.
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