La case de l’Oncle Dom : TUI France : à prendre… ou à laisser ! - Crédit photo : Depositphotos @Syda_Productions
Franchement et en toute sincérité, je n’aimerais pas vraiment être à la place de Madame Michalak, Directrice des Ressources Humaines de TUI France ce jeudi.
Elle rencontre en effet ce jour là un représentant de la ministre du Travail, Mme Pénicaud, sans doute pour tenter de justifier le 5ème plan social qui devrait toucher le voyagiste dans les tous prochains jours.
Et que, visiblement, la nouvelle direction hollando-belgo-teutonne (on ne sait plus trop qui dirige qui, entre les malades, les placardisés et les autres), n’a pas le courage d’annoncer !
Sans doute pour faire passer la pilule que, malgré les pertes, (mais sommes-nous à quelques milliers d’euros près ?), la fameuse prime Macron aura été enfin versée aux salariés de la filiale française.
Oh, certes c’est loin d’être les 1000€ demandés par président Macron face à la grogne des paletots (oui, j’ai découvert ce mot de la bouche même de notre président lors de son hommage aux Résistants de Haute Savoie), le « paletot étant un terme désignant une petite laine, un gilet, un pull en quelque sorte !»
Trêve de digression : la prime s’élève à 250€ par tête de pipe, à « prendre ou à laisser » me confiait hier soir Lazare Razkallah, secrétaire général du Conseil Social Economique de TUI France et accessoirement délégué syndical CGT !
Elle rencontre en effet ce jour là un représentant de la ministre du Travail, Mme Pénicaud, sans doute pour tenter de justifier le 5ème plan social qui devrait toucher le voyagiste dans les tous prochains jours.
Et que, visiblement, la nouvelle direction hollando-belgo-teutonne (on ne sait plus trop qui dirige qui, entre les malades, les placardisés et les autres), n’a pas le courage d’annoncer !
Sans doute pour faire passer la pilule que, malgré les pertes, (mais sommes-nous à quelques milliers d’euros près ?), la fameuse prime Macron aura été enfin versée aux salariés de la filiale française.
Oh, certes c’est loin d’être les 1000€ demandés par président Macron face à la grogne des paletots (oui, j’ai découvert ce mot de la bouche même de notre président lors de son hommage aux Résistants de Haute Savoie), le « paletot étant un terme désignant une petite laine, un gilet, un pull en quelque sorte !»
Trêve de digression : la prime s’élève à 250€ par tête de pipe, à « prendre ou à laisser » me confiait hier soir Lazare Razkallah, secrétaire général du Conseil Social Economique de TUI France et accessoirement délégué syndical CGT !
Pauvre Izaguirre, il va (mais il était payé pour ça), porter le chapeau pour avoir, à l’époque, refusé cette prime au prétexte que la filiale avait suffisamment perdu d’argent et que, en gros, il n’y en avait plus.
Effectivement, si j’en crois des chiffres malheureusement difficilement lisibles, les pertes en France pour le dernier exercice atteindraient, selon des proches du dossier, pas loin d’une quarantaine de millions d’euros !
Et moi, qui suis loin d’être un grand calculateur (je n’arrive pas à faire des notes de frais correctes), ces derniers millions, ajoutés à tout ce qu’à englouti TUI dans la filiale française depuis une bonne décennie, auxquels on va ajouter cette « prime Macron exceptionnelle » de 250.000€ TTC, ce n’est, ni plus, ni moins qu’une goutte d’eau dans un océan d’erreurs !
Reste maintenant à savoir quelle « stratégie », les hautes sphères de TUI, vont adopter ? Apparemment, l’annonce de ce nouveau PSE, qui devait intervenir à la fin du mois de mars, aurait été retardée… De combien de temps ? Là est la bonne question !
Il est certain également que, face à un gouvernement pour le moins « embarrassé » en ce moment, certains puissent encore hésiter à appliquer un PSE brutalement et socialement intolérable…
Effectivement, si j’en crois des chiffres malheureusement difficilement lisibles, les pertes en France pour le dernier exercice atteindraient, selon des proches du dossier, pas loin d’une quarantaine de millions d’euros !
Et moi, qui suis loin d’être un grand calculateur (je n’arrive pas à faire des notes de frais correctes), ces derniers millions, ajoutés à tout ce qu’à englouti TUI dans la filiale française depuis une bonne décennie, auxquels on va ajouter cette « prime Macron exceptionnelle » de 250.000€ TTC, ce n’est, ni plus, ni moins qu’une goutte d’eau dans un océan d’erreurs !
Reste maintenant à savoir quelle « stratégie », les hautes sphères de TUI, vont adopter ? Apparemment, l’annonce de ce nouveau PSE, qui devait intervenir à la fin du mois de mars, aurait été retardée… De combien de temps ? Là est la bonne question !
Il est certain également que, face à un gouvernement pour le moins « embarrassé » en ce moment, certains puissent encore hésiter à appliquer un PSE brutalement et socialement intolérable…
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Dans le même temps, avec cette stratégie de « regrouper » les filiales en une grande région « Europe de l’Ouest », centraliser les services et les achats, il est bien évident que, tôt ou tard, il faudra trancher.
Mais au moins, nom d’un chien (pardon Chien Charly, c’est une expression de colère) que l’on discute avec ces salariés qui font le boulot.
Si l’on fait le compte, en quelques années, ce sont plus de 1500 emplois qui auront été supprimés. Avec à chaque fois, cette même rengaine « après ça, vous allez voir, ça va aller ».
Ben c’est encore loin d’aller…
Malheureusement et désolé pour ces salariés de Nouvelles Frontières, de Marmara, de Vacances Transat, de Look, il n’y a pas grand-chose de mieux à attendre.
Les syndicats rencontrent le chef de cabinet de madame Pénicaud jeudi.
On y croit ?
Mais au moins, nom d’un chien (pardon Chien Charly, c’est une expression de colère) que l’on discute avec ces salariés qui font le boulot.
Si l’on fait le compte, en quelques années, ce sont plus de 1500 emplois qui auront été supprimés. Avec à chaque fois, cette même rengaine « après ça, vous allez voir, ça va aller ».
Ben c’est encore loin d’aller…
Malheureusement et désolé pour ces salariés de Nouvelles Frontières, de Marmara, de Vacances Transat, de Look, il n’y a pas grand-chose de mieux à attendre.
Les syndicats rencontrent le chef de cabinet de madame Pénicaud jeudi.
On y croit ?