Le Majestic Hotel & Spa Barcelona se trouve sur l'avenue la plus chic de la capitale catalane (@Majestic Hotel&Spa)
C'est l’avenue la plus célèbre et la plus chic de Barcelone !
Le Paseo de Gracia (Passeig de Gràcia, en catalan) est un concentré de musées, de galeries d’art, de boutiques de luxe, de marques internationales prestigieuses et d’hôtels haut de gamme. Aux numéros 70-72 se dresse l’imposant bâtiment néoclassique du Majestic Hotel & Spa Barcelona.
L'aventure du Majestic a commencé il y a 105 ans dans une capitale catalane en pleine expansion : Martín Casals, le fondateur du groupe hôtelier et arrière-grand-père des propriétaires actuels, les Soldevila-Casals, avait compris le potentiel de ce nouveau quartier très prisé de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie.
Il commença par nommer son établissement Majestic Hotel Inglaterra - histoire d'illustrer sa vocation de grand hôtel international.
L’endroit devint rapidement le lieu de rendez-vous favori du "tout-Barcelone" de l’époque. C’est seulement après la Guerre civile espagnole qu’il adopta le nouveau nom d’"Hotel Majestic".
Depuis, le Majestic Barcelona est devenu l'un des emblèmes de la capitale catalane. Il est une base idéale pour qui veut s’offrir un week-end de rêve à Barcelone, agrémenté par la découverte de quelques-uns de ses plus beaux monuments et de ses boutiques chics.
Le Paseo de Gracia (Passeig de Gràcia, en catalan) est un concentré de musées, de galeries d’art, de boutiques de luxe, de marques internationales prestigieuses et d’hôtels haut de gamme. Aux numéros 70-72 se dresse l’imposant bâtiment néoclassique du Majestic Hotel & Spa Barcelona.
L'aventure du Majestic a commencé il y a 105 ans dans une capitale catalane en pleine expansion : Martín Casals, le fondateur du groupe hôtelier et arrière-grand-père des propriétaires actuels, les Soldevila-Casals, avait compris le potentiel de ce nouveau quartier très prisé de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie.
Il commença par nommer son établissement Majestic Hotel Inglaterra - histoire d'illustrer sa vocation de grand hôtel international.
L’endroit devint rapidement le lieu de rendez-vous favori du "tout-Barcelone" de l’époque. C’est seulement après la Guerre civile espagnole qu’il adopta le nouveau nom d’"Hotel Majestic".
Depuis, le Majestic Barcelona est devenu l'un des emblèmes de la capitale catalane. Il est une base idéale pour qui veut s’offrir un week-end de rêve à Barcelone, agrémenté par la découverte de quelques-uns de ses plus beaux monuments et de ses boutiques chics.
Une suite Junior au septième étage
Le Majestic Barcelona est fidèle à sa réputation d’hospitalité, de soin du détail et d’attention à la clientèle.
Dès son arrivée, le client se voit accueilli par des portiers en uniforme bleu marine avec chapeau melon, délesté de ses valises par les bagagistes puis escorté jusqu’à la réception.
Après des formalités rapides, direction une suite junior au septième étage. Comme chaque chambre dans cet hôtel, celle-ci se veut « un espace unique où la lumière est en vedette ».
Le mobilier, de style classique, est combiné avec quelques éléments modernes, les couleurs sont douces et très actuelles dans des tonalités marron, blanches et beiges.
La salle de bains est en marbre, une douche à l’italienne avec effet de pluie complète la baignoire. La literie est XXL. Dans le salon de taille confortable, des livres d’art et des revues attendent le client qui trouve à sa disposition, dans un seau de glace, une bouteille de Cava, l’excellent mousseux produit en Catalogne selon la méthode champenoise.
Depuis la dernière rénovation (plus de 30 millions d'euros) qui a permis au Majestic de rejoindre le prestigieux consortium The leading hotels of the world, les chambres et suites sont plus spacieuses et plus lumineuses, plus accueillantes aussi. Elles sont moins nombreuses : 271 chambres dont 45 suites (contre 303, précédemment).
Logiquement, les clients les plus VIP qui veulent vivre une « expérience unique » réserveront, au neuvième étage, un des cinq Penthouses (100 m2 ou plus) décorés de meubles contemporains combinés à des pièces plus anciennes.
La plus grande de ces suites, dénommée « Majestic Royal Penthouse », coche tous les superlatifs.
Avec ses 467 m2, c'est la plus grande de Barcelone avec son salon, sa salle à manger, ses deux chambres (on peut en ajouter une troisième), ses deux terrasses spacieuses avec jacuzzi. Elle est la seule à offrir une double vue panoramique sur le Paseo de Gracia et la Sagrada Familia. Le bar est adapté - avec ou sans alcool - selon les désirs de la clientèle qui profite, tout au long de son séjour, d'un service de majordome et d'un chauffeur avec véhicule de luxe.
S'il faut compter 15 000 euros par nuit pour s’offrir la Majestic Royal Penthouse, les tarifs des suites junior et des chambres relèvent davantage du « luxe abordable » dont le Majestic se fait aujourd’hui le héraut.
Lire aussi : Pascal Billard (Majestice Barcelona) : "Les codes de l'hôtellerie de luxe évoluent"
Ceux qui veulent bénéficier d'un confort encore plus personnalisé opteront pour Majestic Residence. Ce complexe, situé juste en face de l'hôtel, au 69, Paséo de Gracia, dispose de 28 appartements ayant une, deux ou quatre chambres et d'un service de chambres 24 heures sur 24.
Dès son arrivée, le client se voit accueilli par des portiers en uniforme bleu marine avec chapeau melon, délesté de ses valises par les bagagistes puis escorté jusqu’à la réception.
Après des formalités rapides, direction une suite junior au septième étage. Comme chaque chambre dans cet hôtel, celle-ci se veut « un espace unique où la lumière est en vedette ».
Le mobilier, de style classique, est combiné avec quelques éléments modernes, les couleurs sont douces et très actuelles dans des tonalités marron, blanches et beiges.
La salle de bains est en marbre, une douche à l’italienne avec effet de pluie complète la baignoire. La literie est XXL. Dans le salon de taille confortable, des livres d’art et des revues attendent le client qui trouve à sa disposition, dans un seau de glace, une bouteille de Cava, l’excellent mousseux produit en Catalogne selon la méthode champenoise.
Depuis la dernière rénovation (plus de 30 millions d'euros) qui a permis au Majestic de rejoindre le prestigieux consortium The leading hotels of the world, les chambres et suites sont plus spacieuses et plus lumineuses, plus accueillantes aussi. Elles sont moins nombreuses : 271 chambres dont 45 suites (contre 303, précédemment).
Logiquement, les clients les plus VIP qui veulent vivre une « expérience unique » réserveront, au neuvième étage, un des cinq Penthouses (100 m2 ou plus) décorés de meubles contemporains combinés à des pièces plus anciennes.
La plus grande de ces suites, dénommée « Majestic Royal Penthouse », coche tous les superlatifs.
Avec ses 467 m2, c'est la plus grande de Barcelone avec son salon, sa salle à manger, ses deux chambres (on peut en ajouter une troisième), ses deux terrasses spacieuses avec jacuzzi. Elle est la seule à offrir une double vue panoramique sur le Paseo de Gracia et la Sagrada Familia. Le bar est adapté - avec ou sans alcool - selon les désirs de la clientèle qui profite, tout au long de son séjour, d'un service de majordome et d'un chauffeur avec véhicule de luxe.
S'il faut compter 15 000 euros par nuit pour s’offrir la Majestic Royal Penthouse, les tarifs des suites junior et des chambres relèvent davantage du « luxe abordable » dont le Majestic se fait aujourd’hui le héraut.
Lire aussi : Pascal Billard (Majestice Barcelona) : "Les codes de l'hôtellerie de luxe évoluent"
Ceux qui veulent bénéficier d'un confort encore plus personnalisé opteront pour Majestic Residence. Ce complexe, situé juste en face de l'hôtel, au 69, Paséo de Gracia, dispose de 28 appartements ayant une, deux ou quatre chambres et d'un service de chambres 24 heures sur 24.
Un déjeuner sur le rooftop « Dolce vitae »
Mais qui a eu l’idée d’appeler le rooftop du Majestic Barcelona "Dolce vitae" ? Qu'importe au fond !
C’est en tous cas une idée de génie : ce nom résume à merveille la douceur de vivre sur cette terrasse spectaculaire qui occupe le dixième étage du Majestic Barcelona. Ce rooftop est aussi la preuve que cet hôtel a réussi à adapter, comme il le souhaitait, les codes de l'hôtellerie de luxe aux attentes d’une clientèle plus jeune, plus décontractée et plus fantaisiste.
Depuis sa rénovation, il s’est habillé de bois et de murs végétalisés bien dans les goûts actuels pour les espaces de plein air. Et doté d’une petite piscine qui apporte une note de fraîcheur.
De cet espace singulier, il est possible d’embrasser d’un seul coup d’œil pratiquement toute la ville et ses principales icônes architecturales que sont la Sagrada familia, la Casa Batlo ou l’étonnante tour Gloriès, toujours fascinantes à admirer de jour comme de nuit.
Le soir, une belle jeunesse vient volontiers y boire un verre en écoutant les musiques sélectionnées par des DJ reconnus.
Dans la journée, c’est une clientèle plus classique, mais tout de même assez jeune, qui vient s’y détendre autour d’une flûte de Cava ou d'un des nombreux cocktails proposés - avec et sans alcool.
Toute la journée, le Dolce Vitae offre une carte de plats rénovés, supervisée par le chef Nancy Jubany, qui comprend un large éventail de sandwiches, de petits plats, de salades et bien sur l’emblématique hamburger du Majestic.
Comme on est en Espagne, le déjeuner, fût-il sur le rooftop, commence plutôt vers 14 heures. Il débute souvent par un bel assortiment de tapas dans lequel le jambon ibérique et le pain frotté à la tomate se font remarquer.
Souvent, on n’a plus guère faim quand arrive le premier plat de résistance et plus faim du tout quand est servi le second plat, tous deux accompagnés de vins soigneusement sélectionnés. Comment refuser de... au moins goûter ? Cependant, on se fait facilement une raison : le régime, ce sera pour plus tard. Tout est si appétissant !
En tous cas, quand on a déjeuné sur ce rooftop - ou même seulement passé un moment entre amis autour d’un verre -, on ne s'étonne plus que la Dolce Vitae ait décroché en 2019 - pour la seconde fois - le prix de la "meilleure terrasse de ville d’un hôtel en Europe".
C’est en tous cas une idée de génie : ce nom résume à merveille la douceur de vivre sur cette terrasse spectaculaire qui occupe le dixième étage du Majestic Barcelona. Ce rooftop est aussi la preuve que cet hôtel a réussi à adapter, comme il le souhaitait, les codes de l'hôtellerie de luxe aux attentes d’une clientèle plus jeune, plus décontractée et plus fantaisiste.
Depuis sa rénovation, il s’est habillé de bois et de murs végétalisés bien dans les goûts actuels pour les espaces de plein air. Et doté d’une petite piscine qui apporte une note de fraîcheur.
De cet espace singulier, il est possible d’embrasser d’un seul coup d’œil pratiquement toute la ville et ses principales icônes architecturales que sont la Sagrada familia, la Casa Batlo ou l’étonnante tour Gloriès, toujours fascinantes à admirer de jour comme de nuit.
Le soir, une belle jeunesse vient volontiers y boire un verre en écoutant les musiques sélectionnées par des DJ reconnus.
Dans la journée, c’est une clientèle plus classique, mais tout de même assez jeune, qui vient s’y détendre autour d’une flûte de Cava ou d'un des nombreux cocktails proposés - avec et sans alcool.
Toute la journée, le Dolce Vitae offre une carte de plats rénovés, supervisée par le chef Nancy Jubany, qui comprend un large éventail de sandwiches, de petits plats, de salades et bien sur l’emblématique hamburger du Majestic.
Comme on est en Espagne, le déjeuner, fût-il sur le rooftop, commence plutôt vers 14 heures. Il débute souvent par un bel assortiment de tapas dans lequel le jambon ibérique et le pain frotté à la tomate se font remarquer.
Souvent, on n’a plus guère faim quand arrive le premier plat de résistance et plus faim du tout quand est servi le second plat, tous deux accompagnés de vins soigneusement sélectionnés. Comment refuser de... au moins goûter ? Cependant, on se fait facilement une raison : le régime, ce sera pour plus tard. Tout est si appétissant !
En tous cas, quand on a déjeuné sur ce rooftop - ou même seulement passé un moment entre amis autour d’un verre -, on ne s'étonne plus que la Dolce Vitae ait décroché en 2019 - pour la seconde fois - le prix de la "meilleure terrasse de ville d’un hôtel en Europe".
Star incontestée, la Sagrada familia
Annoncé pour 2026, l'achèvement des travaux de la Sagrada familia devrait prendre quelques années de plus (@ PB)
Le Majestic Barcelone se trouve dans le district de l'Eixample. C'est la partie centrale de la ville, celle qui s'est développée dans la deuxième moitié du XIXe siècle, après la démolition des anciennes fortifications, grâce au plan d'expansion et à la trame urbaine rationnelle conçue, en 1859, par Ildefons Cerdà i Sunyer.
Une bonne partie de de l'Eixample est connue sous le nom d'El Quadrat d'Or - le Carré d'or - : s'y trouvent quelques-unes des plus belles réalisations d'architectes "modernistes" renommés comme Antoni Gaudi, Puig i Cadafalch ou Domenech i Montaner.
La star de l'Eixample, c'est bien sûr La Sagrada Familia (La Sainte Famille), l'œuvre majeure de Gaudi.
S'il y a une visite à ne pas manquer pendant son week-end, c'est bien celle-là. Il faut prendre la précaution de réserver (le ticket d'entrée coûte 26 €) à l'avance. A coup sûr, on n'y sera pas seul : plus de quatre millions de personnes se pressent chaque année sur ce site inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.
Contrairement à ce que l'on croit parfois, La Sagrada Familia n'est pas la cathédrale de la ville ! C'est un "temple expiatoire", financé par souscription, et élevé plus tard au rang de basilique mineure. Aujourd'hui, les entrées financent les travaux toujours en cours, d'où la présence de plusieurs grues au-dessus des étranges tours.
La construction a commencé, en style néogothique, avec l'architecte Francesc de Paula Villar en 1882. Un an plus tard, Antoni Gaudí prit le relais et changea radicalement le projet. Il y consacra les 40 dernières années de sa vie.
A la mort de Gaudi, l'ouvrage était réalisé à seulement 20%. Son disciple Domènec Sugrañes i Gras prit la suite, mais les travaux furent interrompus par la guerre civile espagnole et de nombreux plans originaux et maquettes détruits. Depuis la reprise du chantier dans les années 1940, plusieurs architectes se sont succédé et de nombreuses adaptations du projet sont intervenues.
Le plan initial prévoyait 18 flèches (ou tours) afin de symboliser les 12 apôtres, les quatre évangélistes, la Vierge Marie et Jésus-Christ.
Aujourd'hui, huit seulement sont terminées, coiffées de pinacles en céramique aux couleurs vives. La tour de Marie est, elle, couronnée d'une étoile de cristal à douze branches, illuminée la nuit. Les riches sculptures et les gravures complexes des façades suscitent l'admiration.
Cependant, le riche style ondoyant de la façade de la Nativité, inspiré à Gaudi par la végétation naturelle, est bien plus créatif que celui, plus anguleux, des autres façades réalisées par ses successeurs. L'intérieur qui fait une belle place à la couleur et aux jeux de lumière, accueille, depuis 2017, une messe internationale chaque dimanche.
Neuf tours restent à terminer, dont celle de Jésus au centre, qui doit s'élever jusqu'à 170 mètres.
La fin des travaux est annoncée pour 1926 - pour le centenaire de la mort de Gaudi, écrasé en 1926 par un tramway. Cependant, devant l'ampleur de ce qui reste à faire, on peut être dubitatif...
Une bonne partie de de l'Eixample est connue sous le nom d'El Quadrat d'Or - le Carré d'or - : s'y trouvent quelques-unes des plus belles réalisations d'architectes "modernistes" renommés comme Antoni Gaudi, Puig i Cadafalch ou Domenech i Montaner.
La star de l'Eixample, c'est bien sûr La Sagrada Familia (La Sainte Famille), l'œuvre majeure de Gaudi.
S'il y a une visite à ne pas manquer pendant son week-end, c'est bien celle-là. Il faut prendre la précaution de réserver (le ticket d'entrée coûte 26 €) à l'avance. A coup sûr, on n'y sera pas seul : plus de quatre millions de personnes se pressent chaque année sur ce site inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.
Contrairement à ce que l'on croit parfois, La Sagrada Familia n'est pas la cathédrale de la ville ! C'est un "temple expiatoire", financé par souscription, et élevé plus tard au rang de basilique mineure. Aujourd'hui, les entrées financent les travaux toujours en cours, d'où la présence de plusieurs grues au-dessus des étranges tours.
La construction a commencé, en style néogothique, avec l'architecte Francesc de Paula Villar en 1882. Un an plus tard, Antoni Gaudí prit le relais et changea radicalement le projet. Il y consacra les 40 dernières années de sa vie.
A la mort de Gaudi, l'ouvrage était réalisé à seulement 20%. Son disciple Domènec Sugrañes i Gras prit la suite, mais les travaux furent interrompus par la guerre civile espagnole et de nombreux plans originaux et maquettes détruits. Depuis la reprise du chantier dans les années 1940, plusieurs architectes se sont succédé et de nombreuses adaptations du projet sont intervenues.
Le plan initial prévoyait 18 flèches (ou tours) afin de symboliser les 12 apôtres, les quatre évangélistes, la Vierge Marie et Jésus-Christ.
Aujourd'hui, huit seulement sont terminées, coiffées de pinacles en céramique aux couleurs vives. La tour de Marie est, elle, couronnée d'une étoile de cristal à douze branches, illuminée la nuit. Les riches sculptures et les gravures complexes des façades suscitent l'admiration.
Cependant, le riche style ondoyant de la façade de la Nativité, inspiré à Gaudi par la végétation naturelle, est bien plus créatif que celui, plus anguleux, des autres façades réalisées par ses successeurs. L'intérieur qui fait une belle place à la couleur et aux jeux de lumière, accueille, depuis 2017, une messe internationale chaque dimanche.
Neuf tours restent à terminer, dont celle de Jésus au centre, qui doit s'élever jusqu'à 170 mètres.
La fin des travaux est annoncée pour 1926 - pour le centenaire de la mort de Gaudi, écrasé en 1926 par un tramway. Cependant, devant l'ampleur de ce qui reste à faire, on peut être dubitatif...
L'inventivité de la Casa Vicens
Après la visite de la Sagrada Familia, il est intéressant d'aller voir la Casa Vicens, une somptueuse maison qui témoigne des débuts prometteurs de Gaudi.
Pour cela, il faut se rendre dans le district appelé Gràcia. A la fin du XIXe siècle, c'était encore une commune à part entière. Depuis, Barcelone l'a absorbée.
Malheureusement, avec le développement urbain, le grand jardin qui, au départ, entourait la Casa Vicens a été progressivement divisé en parcelles vendues pour construire des immeubles. De ce fait, depuis la rue, il est difficile d'avoir une belle vue d'ensemble de l'édifice, construit entre 1883 et 1888 à la demande du fabricant d'azulejos, Manuel Vicens Montaner.
A cette époque, les architectes barcelonais utilisaient beaucoup le style mudéjar : cet art est né après la reconquête, au Moyen-Age, par les rois catholiques, de l'Espagne occupée par les Musulmans depuis le VIIIe siècle. Pétri d'emprunts à l'architecture islamique, il se caractérise par un usage extrêmement raffiné et inventif de la brique et des céramiques vernies.
Gaudi l'a recréé à sa manière, donnant à la combinaison de la faïence et la brique une force extraordinaire. Il se serait aussi inspiré des modestes œillets d'Inde qui poussaient sur place pour créer le motif des azulejos de la façade. De même, les feuilles des palmiers nains locaux lui auraient servi de modèle pour la grille d'entrée en métal.
Enfin, si les étonnants balcons en saillie ne manquent pas d'audace, les décors intérieurs, faits de bois polychromes, de céramiques et de peintures, pour la plupart inspirés par des motifs végétaux, sont d'une richesse assez extraordinaire...
Pour cela, il faut se rendre dans le district appelé Gràcia. A la fin du XIXe siècle, c'était encore une commune à part entière. Depuis, Barcelone l'a absorbée.
Malheureusement, avec le développement urbain, le grand jardin qui, au départ, entourait la Casa Vicens a été progressivement divisé en parcelles vendues pour construire des immeubles. De ce fait, depuis la rue, il est difficile d'avoir une belle vue d'ensemble de l'édifice, construit entre 1883 et 1888 à la demande du fabricant d'azulejos, Manuel Vicens Montaner.
A cette époque, les architectes barcelonais utilisaient beaucoup le style mudéjar : cet art est né après la reconquête, au Moyen-Age, par les rois catholiques, de l'Espagne occupée par les Musulmans depuis le VIIIe siècle. Pétri d'emprunts à l'architecture islamique, il se caractérise par un usage extrêmement raffiné et inventif de la brique et des céramiques vernies.
Gaudi l'a recréé à sa manière, donnant à la combinaison de la faïence et la brique une force extraordinaire. Il se serait aussi inspiré des modestes œillets d'Inde qui poussaient sur place pour créer le motif des azulejos de la façade. De même, les feuilles des palmiers nains locaux lui auraient servi de modèle pour la grille d'entrée en métal.
Enfin, si les étonnants balcons en saillie ne manquent pas d'audace, les décors intérieurs, faits de bois polychromes, de céramiques et de peintures, pour la plupart inspirés par des motifs végétaux, sont d'une richesse assez extraordinaire...
Au Majestic, des oeuvres d'art à tous les étages
Après ces découvertes architecturales, il sera temps de revenir au Majestic. On n'y sera pas dépaysé : cet établissement, souvent surnommé l’"Hôtel de l’Art", est, depuis toujours, lié au monde de la culture. Des artistes de premier plan comme Picasso et Miró l'ont fréquenté, y trouvant même parfois leur inspiration.
Bien mieux, au fil des ans, la famille Soldevila-Casals propriétaire des lieux, a constitué une collection d’un millier de tableaux, gravures, sculptures et autres objets.
Cette collection, il est aisé de l'admirer tout à loisirs puisqu'elle est exposée dans tout le Majestic, depuis les couloirs jusque dans les chambres en passant par les salons et même les ascenseurs ! Depuis la rénovation de l'hôtel, en 2018, elle est encore davantage mise en valeur.
Il faut se donner le temps d'en profiter !
On pourra voir des œuvres de Tàpies, Miró, Chillida, Saura Guinovart, Ráfols Casamada et Gerardo Rueda. Et également de pièces des années 1980 de Limós, Lluís Lleó, Miguel Ángel Campano, Modest Urgell, Alfonso Alzadora.
S'y ajoutent des œuvres d’artistes actuels tels que José María Sicilia, Miquel Barceló - le peintre espagnol vivant le plus prisé du moment - ou encore Anish Kapoor, Richard Long et Richard Deacon...
Bien mieux, au fil des ans, la famille Soldevila-Casals propriétaire des lieux, a constitué une collection d’un millier de tableaux, gravures, sculptures et autres objets.
Cette collection, il est aisé de l'admirer tout à loisirs puisqu'elle est exposée dans tout le Majestic, depuis les couloirs jusque dans les chambres en passant par les salons et même les ascenseurs ! Depuis la rénovation de l'hôtel, en 2018, elle est encore davantage mise en valeur.
Il faut se donner le temps d'en profiter !
On pourra voir des œuvres de Tàpies, Miró, Chillida, Saura Guinovart, Ráfols Casamada et Gerardo Rueda. Et également de pièces des années 1980 de Limós, Lluís Lleó, Miguel Ángel Campano, Modest Urgell, Alfonso Alzadora.
S'y ajoutent des œuvres d’artistes actuels tels que José María Sicilia, Miquel Barceló - le peintre espagnol vivant le plus prisé du moment - ou encore Anish Kapoor, Richard Long et Richard Deacon...
Diner au Tracatrá
La musique contribue à la magie d'une soirée à Tracatra (@Tracatra)
Redisons-le, nous sommes en Espagne, et si les Espagnols déjeunent tard, ils dînent également tard.
Direction donc Tracatrá, mais seulement vers 20h30. Ce restaurant, installé 7, Ronda Sant Pere, à deux pas de la Plaza de Cataluña, fournit l'occasion d'expérimenter un grand voyage dans la gastronomie locale grâce au du chef David Barba.
Evidemment, la soirée commence par des tapas : jambon ibérique cru (jamón serrano), fromage, poulpes grillés, poissons, crevettes en beignets, patatas bravas (pommes de terres frites nappées d'une sauce piquante), tortilla (omelette), beignets de morue, boquerones à l'anchois, flautas au fromage, olives et aussi pimientos de Padrón, de délicieux petits poivrons simplement grillés à la fleur de sel...
On n'a déjà plus faim quand arrivent les plats. Une fois encore, comment résister, surtout dans l'ambiance festive du Tracatrá ?
Au milieu de la salle, un tablao, avec cajón, guitare et bailaores offre en effet des spectacles de rumba catalane et de flamenco, souvent fusionnés avec la salsa et le rock. Ils contribuent largement à la magie de Tracatrá !
Direction donc Tracatrá, mais seulement vers 20h30. Ce restaurant, installé 7, Ronda Sant Pere, à deux pas de la Plaza de Cataluña, fournit l'occasion d'expérimenter un grand voyage dans la gastronomie locale grâce au du chef David Barba.
Evidemment, la soirée commence par des tapas : jambon ibérique cru (jamón serrano), fromage, poulpes grillés, poissons, crevettes en beignets, patatas bravas (pommes de terres frites nappées d'une sauce piquante), tortilla (omelette), beignets de morue, boquerones à l'anchois, flautas au fromage, olives et aussi pimientos de Padrón, de délicieux petits poivrons simplement grillés à la fleur de sel...
On n'a déjà plus faim quand arrivent les plats. Une fois encore, comment résister, surtout dans l'ambiance festive du Tracatrá ?
Au milieu de la salle, un tablao, avec cajón, guitare et bailaores offre en effet des spectacles de rumba catalane et de flamenco, souvent fusionnés avec la salsa et le rock. Ils contribuent largement à la magie de Tracatrá !
Au Majestic, le meilleur petit-déjeuner d'Europe
Le petit déjeuner du Majestic est arrivé en tête lors de la seizième édition des Prix Villégiature remis chaque année aux meilleurs hôtels d'Europe, d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Asie (@Majestic Hotel & Spa)
A l'heure du petit-déjeuner, nous avions encore en tête notre plantureux dîner espagnol au Tracatrá. Pas pour longtemps !
Le petit-déjeuner du Majestic fait oublier tout le reste. Et pour cause : c'est le "meilleur petit-déjeuner en Europe" !
Le Majestic Hotel & Spa Barcelone a reçu cette distinction - méritée - en 2018 au cours de la seizième édition des Prix Villégiature remis chaque année aux meilleurs hôtels d'Europe, d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Asie.
Le secret du petit-déjeuner du Majestic, c'est le combiné de saveurs locales et de saveurs méditerranéennes.
Jus de fruits maison, jus détox, jambon ibérique, énorme sobresada - un saucisson mou relevé de paprika doux dans lequel on pioche avec une fourchette -, petits légumes et j'en passe. Là aussi, il n'y a que l'embarras du choix et... la tentation de goûter à trop de choses...
Le petit-déjeuner du Majestic fait oublier tout le reste. Et pour cause : c'est le "meilleur petit-déjeuner en Europe" !
Le Majestic Hotel & Spa Barcelone a reçu cette distinction - méritée - en 2018 au cours de la seizième édition des Prix Villégiature remis chaque année aux meilleurs hôtels d'Europe, d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Asie.
Le secret du petit-déjeuner du Majestic, c'est le combiné de saveurs locales et de saveurs méditerranéennes.
Jus de fruits maison, jus détox, jambon ibérique, énorme sobresada - un saucisson mou relevé de paprika doux dans lequel on pioche avec une fourchette -, petits légumes et j'en passe. Là aussi, il n'y a que l'embarras du choix et... la tentation de goûter à trop de choses...
Une virée dans les boutiques chic
Des motifs très graphiques et des couleurs contrastées font le charme des créations de Eliurpi (@PB)
Après ce plantureux petit-déjeuner, il était de temps de se dégourdir les jambes dans les rues de Barcelone pour découvrir quelques belles boutiques.
Bien sûr, on aurait pu faire des emplettes dans les boutiques de vêtements ou de joaillerie qui ne manquent pas. Mais, pour rester dans le ton de ce week-end très culturel, nous sommes allés au numéro 3 de la Baixada de Santa Eulàlia, chez Eliurpi.
Au vrai, on hésite un tantinet : Eliurpi, est-ce un chapelier artisanal ou un artiste ? Les deux sans doute. En effet, l'Uruguayen Nacho Umpierrez et la Catalane Elisabey Urpi fabriquent à la main aussi bien des chapeaux que des petits meubles décoratifs, toujours dans des tons beige paille et noir.
Et si une partie de leurs couvre-chef peuvent se porter, d'autres ont l'allure de véritables sculptures. D'ailleurs, le couple fabrique une centaine de chapeaux haut de gamme vendus chez Harrods tandis que d'autres pièces, au design et aux dimensions spectaculaires, se retrouvent, elles, en galeries d'art.
Après cette découverte stylée, direction Ornamante. Pour y être bien différente, l'ambiance n'y est pas moins créative. Deux passionnés de décoration, d'art et d'animaux, Francisco Aguilera et Xavier Ferrer, se sont inspirés d'un projet scientifique ancien -inabouti - qui avait l'ambition de fusionner ADN humain avec animal pour créer de nouveaux êtres humanisés...
Les deux jeunes designers barcelonais se contentent, eux, de créer, de manière artisanale, des figurines animales (hippopotames, rhinocéros, morses, renards, etc.) qu'ils personnalisent et colorent de manière fantaisiste...
Hautes parfois de plusieurs dizaines de centimètres, ces figurines peuvent se vendre plusieurs centaines d'euros. Et elles décorent désormais les intérieurs les plus chics de Barcelone.
Pour finir la matinée, nous sommes allés chez Raima. C'est la plus grande papeterie d'Europe, sûrement la plus belle aussi.
Est-ce une simple papeterie, d'ailleurs ? Pas sûr ! Cette boutique installée dans un bâtiment du XVIe siècle, surélevée en 2008, est passée de trois à six étages. Et si elle vend du papier pour écrire, dessiner, peindre, elle propose aussi du papier pour faire des collages décoratifs et possède une collection de 3 000 papiers-peints d'ameublement ! Un incroyable festival de forme et de couleurs !
Raima vend aussi de petits objets décoratifs, des serviettes en papier, des meubles anciens peints et customisés, tout à fait dans l'air du temps. Des œuvres d'artistes sont exposées dans ses locaux, couronnés par un petit bar en rooftop.
La spécialité ? Une bière additionnée de jus de gingembre. Mais, bien sûr, on peut préférer un verre de vermouth, ce vin aromatisé dont les Barcelonais raffolent à l'apéritif.
Enfin, chaque samedi, un artiste vient travailler sur place. "Mon idée, dit Nil, le fils de la propriétaire, c'est d'être un lieu de partage". Pari gagné, bien sûr.
Bien sûr, on aurait pu faire des emplettes dans les boutiques de vêtements ou de joaillerie qui ne manquent pas. Mais, pour rester dans le ton de ce week-end très culturel, nous sommes allés au numéro 3 de la Baixada de Santa Eulàlia, chez Eliurpi.
Au vrai, on hésite un tantinet : Eliurpi, est-ce un chapelier artisanal ou un artiste ? Les deux sans doute. En effet, l'Uruguayen Nacho Umpierrez et la Catalane Elisabey Urpi fabriquent à la main aussi bien des chapeaux que des petits meubles décoratifs, toujours dans des tons beige paille et noir.
Et si une partie de leurs couvre-chef peuvent se porter, d'autres ont l'allure de véritables sculptures. D'ailleurs, le couple fabrique une centaine de chapeaux haut de gamme vendus chez Harrods tandis que d'autres pièces, au design et aux dimensions spectaculaires, se retrouvent, elles, en galeries d'art.
Après cette découverte stylée, direction Ornamante. Pour y être bien différente, l'ambiance n'y est pas moins créative. Deux passionnés de décoration, d'art et d'animaux, Francisco Aguilera et Xavier Ferrer, se sont inspirés d'un projet scientifique ancien -inabouti - qui avait l'ambition de fusionner ADN humain avec animal pour créer de nouveaux êtres humanisés...
Les deux jeunes designers barcelonais se contentent, eux, de créer, de manière artisanale, des figurines animales (hippopotames, rhinocéros, morses, renards, etc.) qu'ils personnalisent et colorent de manière fantaisiste...
Hautes parfois de plusieurs dizaines de centimètres, ces figurines peuvent se vendre plusieurs centaines d'euros. Et elles décorent désormais les intérieurs les plus chics de Barcelone.
Pour finir la matinée, nous sommes allés chez Raima. C'est la plus grande papeterie d'Europe, sûrement la plus belle aussi.
Est-ce une simple papeterie, d'ailleurs ? Pas sûr ! Cette boutique installée dans un bâtiment du XVIe siècle, surélevée en 2008, est passée de trois à six étages. Et si elle vend du papier pour écrire, dessiner, peindre, elle propose aussi du papier pour faire des collages décoratifs et possède une collection de 3 000 papiers-peints d'ameublement ! Un incroyable festival de forme et de couleurs !
Raima vend aussi de petits objets décoratifs, des serviettes en papier, des meubles anciens peints et customisés, tout à fait dans l'air du temps. Des œuvres d'artistes sont exposées dans ses locaux, couronnés par un petit bar en rooftop.
La spécialité ? Une bière additionnée de jus de gingembre. Mais, bien sûr, on peut préférer un verre de vermouth, ce vin aromatisé dont les Barcelonais raffolent à l'apéritif.
Enfin, chaque samedi, un artiste vient travailler sur place. "Mon idée, dit Nil, le fils de la propriétaire, c'est d'être un lieu de partage". Pari gagné, bien sûr.
Déjeuner dans une ambiance très cosy, au JOK
Après cette étonnante matinée qui s'étire jusqu'aux environs de 14 heures, direction JOK. Ce restaurant atypique se trouve à l'entresol du 275, Carrer de Mallorca.
De fait, il occupe un vaste appartement au décor et à l'ameublement aussi classique que chic. Avec des boiseries et, aux plafonds, des moulures. Les couleurs sont tendance, l'ambiance très cosy, l'accueil convivial. Ce pourrait être à la maison ou chez des amis !
Le menu est, une fois encore, composé de succulentes spécialités espagnoles. Evidemment, une nouvelle fois, on mange un peu trop. Mais, tout est tellement bon !
Lire aussi : Barcelone : toutes les raisons d'aller découvrir la capitale catalane
De fait, il occupe un vaste appartement au décor et à l'ameublement aussi classique que chic. Avec des boiseries et, aux plafonds, des moulures. Les couleurs sont tendance, l'ambiance très cosy, l'accueil convivial. Ce pourrait être à la maison ou chez des amis !
Le menu est, une fois encore, composé de succulentes spécialités espagnoles. Evidemment, une nouvelle fois, on mange un peu trop. Mais, tout est tellement bon !
Lire aussi : Barcelone : toutes les raisons d'aller découvrir la capitale catalane
La richesse décorative de l'hôpital Sant Pau
Après ces agapes, il était temps de s'offrir une nouvelle cure de "modernisme catalan". Avec cette fois-ci, la visite de l'Hôpital de la Santa Creu i Sant Pau.
Cette réalisation de l'architecte catalan Lluís Domènech i Montaner, également classée au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1997, ne se trouve pas très loin de la Sagrada Familia. Une grande voie, l'Avinguda Gaudíest, relie même ces deux merveilles.
Construit à partir de 1902, ce grand centre hospitalier est l'œuvre la plus monumentale de Lluis Domènech. Il occupe en effet une surface équivalente à neuf ilots du quartier de l'Eixample.
Les divers services hospitaliers étaient répartis dans des pavillons séparés par des espaces verts pour le confort des malades. Ils communiquaient par un réseau de tunnels souterrains.
La première phase fut achevée en 1909 par le couronnement d'un pavillon administratif qui constitue l'entrée de l'ensemble. Les six premiers pavillons et le pavillon central, consacré à la chirurgie, sont également l'œuvre de Lluis Domènech. Par la suite, son fils prit le relais car la construction s'étagea jusqu'en 1930.
Ce qui frappe, ici encore, c'est la richesse de l'ornementation, l'abondante décoration céramique et mosaïque qui fait la part belle aux motifs floraux, héraldiques et typographiques.
Les références religieuses sont également très importantes. Ainsi, le plan du bâtiment d'entrée reprend la forme des bras ouverts de l'allégorie de la Charité et les nombreuses sculptures (de Pau Gargallo et Eusebi Arnau) comme les peintures et mosaïques (de Francesc Labarta et Mario Maragliano) font référence à l'histoire et aux vertus chrétiennes et sociales de cette Institution.
L'Hôpital de la Santa Creu i Sant Pau a été l'un des centres sanitaires les plus prestigieux de Catalogne. C'est seulement en 2009 que tous les services médicaux et tous les malades ont été transférés dans un nouvel hôpital.
Depuis, une longue opération de réhabilitation de L'Enceinte moderniste de Domènech i Montaner a été entreprise : huit de ses douze pavillons sont déjà terminés. La richesse décorative et symbolique de l'ensemble laisse franchement pantois !
Cette réalisation de l'architecte catalan Lluís Domènech i Montaner, également classée au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1997, ne se trouve pas très loin de la Sagrada Familia. Une grande voie, l'Avinguda Gaudíest, relie même ces deux merveilles.
Construit à partir de 1902, ce grand centre hospitalier est l'œuvre la plus monumentale de Lluis Domènech. Il occupe en effet une surface équivalente à neuf ilots du quartier de l'Eixample.
Les divers services hospitaliers étaient répartis dans des pavillons séparés par des espaces verts pour le confort des malades. Ils communiquaient par un réseau de tunnels souterrains.
La première phase fut achevée en 1909 par le couronnement d'un pavillon administratif qui constitue l'entrée de l'ensemble. Les six premiers pavillons et le pavillon central, consacré à la chirurgie, sont également l'œuvre de Lluis Domènech. Par la suite, son fils prit le relais car la construction s'étagea jusqu'en 1930.
Ce qui frappe, ici encore, c'est la richesse de l'ornementation, l'abondante décoration céramique et mosaïque qui fait la part belle aux motifs floraux, héraldiques et typographiques.
Les références religieuses sont également très importantes. Ainsi, le plan du bâtiment d'entrée reprend la forme des bras ouverts de l'allégorie de la Charité et les nombreuses sculptures (de Pau Gargallo et Eusebi Arnau) comme les peintures et mosaïques (de Francesc Labarta et Mario Maragliano) font référence à l'histoire et aux vertus chrétiennes et sociales de cette Institution.
L'Hôpital de la Santa Creu i Sant Pau a été l'un des centres sanitaires les plus prestigieux de Catalogne. C'est seulement en 2009 que tous les services médicaux et tous les malades ont été transférés dans un nouvel hôpital.
Depuis, une longue opération de réhabilitation de L'Enceinte moderniste de Domènech i Montaner a été entreprise : huit de ses douze pavillons sont déjà terminés. La richesse décorative et symbolique de l'ensemble laisse franchement pantois !
Détente au Spa du Majestic
Le Spa du Majestic est le seul en Europe à posséder la certification de qualité "Spa excellence" (@Majestic Hotel & Spa)
Après avoir admiré sans retenue toutes ces richesses décoratives, un peu de détente s'impose. Direction donc le Spa du Majestic pour s'y offrir un soin. Cet oasis se trouve au dernier étage de l'hôtel, juste en face de l'entrée du rooftop.
L'ambiance y est apaisante. Ce Spa qui est le seul en Europe à posséder la certification de qualité "Spa excellence", offre un menu complet de soins très personnalisés, des packs VIP, des promotions spéciales et des séances en groupe ou en couple.
Cet espace de bien-être dispose de cinq cabines, de deux zones de manucure, de deux zones de pédicure, d'une zone de maquillage et d'une zone d'hydrothérapie qui alterne l'eau froide et chaude avec sauna, bain de vapeur, douche à sensations et fontaine de glace.
Les produits utilisés sont ceux de la firme catalane Natura Bissé ou des cosmétiques bio qui assurent une "reconnexion absolue avec la nature".
Après une heure de soin du visage sous les mains habiles de Nathalie, une Française installée en Catalogne depuis quinze ans, la fatigue de la journée est totalement oubliée.
L'ambiance y est apaisante. Ce Spa qui est le seul en Europe à posséder la certification de qualité "Spa excellence", offre un menu complet de soins très personnalisés, des packs VIP, des promotions spéciales et des séances en groupe ou en couple.
Cet espace de bien-être dispose de cinq cabines, de deux zones de manucure, de deux zones de pédicure, d'une zone de maquillage et d'une zone d'hydrothérapie qui alterne l'eau froide et chaude avec sauna, bain de vapeur, douche à sensations et fontaine de glace.
Les produits utilisés sont ceux de la firme catalane Natura Bissé ou des cosmétiques bio qui assurent une "reconnexion absolue avec la nature".
Après une heure de soin du visage sous les mains habiles de Nathalie, une Française installée en Catalogne depuis quinze ans, la fatigue de la journée est totalement oubliée.
Dîner au SOLC, le restaurant locavore du Majestic
Après cette séance au Spa, c'est décontracté mais également un peu... déconnecté que l'on arrive pour dîner au SOLC, le nouveau restaurant du Majestic. Il se trouve au premier étage et est ouvert du mercredi au samedi soir. Le dimanche midi, il propose un brunch.
Le SOLC s'affiche locavore. Autrement dit, il s'approvisionne presque exclusivement en produits locaux et de saison. Il se fournit soit dans le vaste jardin que le Majestic possède à une trentaine de kilomètres de Barcelone, soit auprès de petits paysans dans un rayon de 150 km. Par chance, en Catalogne, il est possible d'avoir des produits frais toute l'année.
Les vins et le cava (mousseux local) sont bios, ils viennent de la cave Alta Alella, installée dans le Maresme.
Cette région de Catalogne, particulièrement appréciée pour la douceur de son climat et la qualité de ses vins, est située à 15 km à peine de Barcelone, en bordure du littoral. Le sommelier du Majestic y participe d'ailleurs à l'élaboration de plusieurs cuvées, en particulier une cuvée de vin blanc et une de rouge à base de syrah.
Ce soir-là, après des beignets de cabillaud et une tarte Tatin au céleri et aux échalotes, notre dîner se poursuit avec des petits pois du Maresme, suivis d'une sole accompagnée d'un croustillant de pommes de terre puis d'une (sublime) terrine de cochon de lait. Heureusement, en point d'orgue, il y a des fraises ! Tout est délicieux.
Le SOLC s'affiche locavore. Autrement dit, il s'approvisionne presque exclusivement en produits locaux et de saison. Il se fournit soit dans le vaste jardin que le Majestic possède à une trentaine de kilomètres de Barcelone, soit auprès de petits paysans dans un rayon de 150 km. Par chance, en Catalogne, il est possible d'avoir des produits frais toute l'année.
Les vins et le cava (mousseux local) sont bios, ils viennent de la cave Alta Alella, installée dans le Maresme.
Cette région de Catalogne, particulièrement appréciée pour la douceur de son climat et la qualité de ses vins, est située à 15 km à peine de Barcelone, en bordure du littoral. Le sommelier du Majestic y participe d'ailleurs à l'élaboration de plusieurs cuvées, en particulier une cuvée de vin blanc et une de rouge à base de syrah.
Ce soir-là, après des beignets de cabillaud et une tarte Tatin au céleri et aux échalotes, notre dîner se poursuit avec des petits pois du Maresme, suivis d'une sole accompagnée d'un croustillant de pommes de terre puis d'une (sublime) terrine de cochon de lait. Heureusement, en point d'orgue, il y a des fraises ! Tout est délicieux.
La Casa Milà-La Pedrera et la nouvelle exposition de Jaume Plensa
Les sculptures de Plensa, créées à partir de dentelles de lettres, sont une méditation entre langage et poésie (@PB)
Après cette plongée de deux jours dans le "modernisme catalan", il était temps d'aborder des visages plus contemporains de Barcelone.
Pour cela, avant 9 heures du matin - pour éviter la foule -, direction la Casa Milà - encore appelée ironiquement La Pedrera ("La carrière de pierre", en catalan).
Elle se trouve non loin du Majestic, sur le Paseo de Gracia, toujours dans le quartier résidentiel de l'Eixample. Certes, c'est encore une œuvre de Gaudí, mais c'est désormais bien plus que cela.
Voyons d'abord l'aspect historique. Construit entre 1906 et 1912, cet immeuble fut le dernier projet civil de Gaudi, alors à l'apogée de sa carrière, juste avant de commencer la Sagrada Familia.
Commandé par le riche industriel Pere Milà, qui habita plus tard au premier étage, cet immeuble qui compte plusieurs logements, ne répondait, à l'époque, à aucune des normes architecturales en vigueur.
Ce qui le caractérise, en effet, ce sont les formes ondulantes de sa façade, de ses escaliers et de ses appartements. Las, ces formes non angulaires rendaient les pièces difficilement "meublables" et, donc, les locataires difficiles à trouver. Il en résulta des heurts entre Pere Milà et Gaudi qui se retira du projet avant son achèvement.
Pour pouvoir faire onduler "La Pedrera", Antoni Gaudí avait fait peser le bâtiment sur une série de colonnes et de poutres. Grâce à cet ingénieux procédé, les murs extérieurs étaient libres d’adopter la forme serpentée voulue par l’architecte.
La partie la plus impressionnante et la plus étonnante de "La Pedrera" est cependant sa terrasse panoramique. Non seulement elle est parsemée d’une multitude d'escaliers et de cheminées aux formes étonnantes, mais sa couleur ocre tranche avec le bleu du ciel, et la vue sur la Barcelone est magnifique.
Si l’espace Gaudí, désormais aménagé dans les combles formés de grands arcs de pierres, donne une bonne idée de l’œuvre de l'architecte et de ses méthodes de travail, la Casa Milà héberge, aujourd'hui, des expositions temporaires dédiées à des artistes d'aujourd'hui.
Jusqu'au 23 juillet 2023, l'exposition est signée Jaume Plensa. Intitulée "Poésie du silence", elle reflète l'intérêt du plus célèbre des sculpteurs catalans contemporains pour la méditation, les langages et la poésie.
Ses sculptures, souvent en forme de corps, de mains ou de rideaux, sont créées à partir de lettres, de chiffres et de signes de différents alphabets. Elles se veulent une invite à la réflexion sur la diversité du monde et la coexistence entre les différentes cultures.
Plus de cent œuvres sont présentées à la Casa Milà-La Pedrera, créant un dialogue fascinant entre l'artiste et l'architecture.
Des œuvres grandioses suspendues le long de la façade du toit-terrasse côtoient les cheminées de Gaudi, tandis que les sculptures de Plensa, créées à partir de dentelles de lettres, se fondent parfaitement dans l'atmosphère silencieuse des étages supérieurs. Une œuvre monumentale de Plensa a aussi été installée à l'entrée de l'immeuble.
Pour cela, avant 9 heures du matin - pour éviter la foule -, direction la Casa Milà - encore appelée ironiquement La Pedrera ("La carrière de pierre", en catalan).
Elle se trouve non loin du Majestic, sur le Paseo de Gracia, toujours dans le quartier résidentiel de l'Eixample. Certes, c'est encore une œuvre de Gaudí, mais c'est désormais bien plus que cela.
Voyons d'abord l'aspect historique. Construit entre 1906 et 1912, cet immeuble fut le dernier projet civil de Gaudi, alors à l'apogée de sa carrière, juste avant de commencer la Sagrada Familia.
Commandé par le riche industriel Pere Milà, qui habita plus tard au premier étage, cet immeuble qui compte plusieurs logements, ne répondait, à l'époque, à aucune des normes architecturales en vigueur.
Ce qui le caractérise, en effet, ce sont les formes ondulantes de sa façade, de ses escaliers et de ses appartements. Las, ces formes non angulaires rendaient les pièces difficilement "meublables" et, donc, les locataires difficiles à trouver. Il en résulta des heurts entre Pere Milà et Gaudi qui se retira du projet avant son achèvement.
Pour pouvoir faire onduler "La Pedrera", Antoni Gaudí avait fait peser le bâtiment sur une série de colonnes et de poutres. Grâce à cet ingénieux procédé, les murs extérieurs étaient libres d’adopter la forme serpentée voulue par l’architecte.
La partie la plus impressionnante et la plus étonnante de "La Pedrera" est cependant sa terrasse panoramique. Non seulement elle est parsemée d’une multitude d'escaliers et de cheminées aux formes étonnantes, mais sa couleur ocre tranche avec le bleu du ciel, et la vue sur la Barcelone est magnifique.
Si l’espace Gaudí, désormais aménagé dans les combles formés de grands arcs de pierres, donne une bonne idée de l’œuvre de l'architecte et de ses méthodes de travail, la Casa Milà héberge, aujourd'hui, des expositions temporaires dédiées à des artistes d'aujourd'hui.
Jusqu'au 23 juillet 2023, l'exposition est signée Jaume Plensa. Intitulée "Poésie du silence", elle reflète l'intérêt du plus célèbre des sculpteurs catalans contemporains pour la méditation, les langages et la poésie.
Ses sculptures, souvent en forme de corps, de mains ou de rideaux, sont créées à partir de lettres, de chiffres et de signes de différents alphabets. Elles se veulent une invite à la réflexion sur la diversité du monde et la coexistence entre les différentes cultures.
Plus de cent œuvres sont présentées à la Casa Milà-La Pedrera, créant un dialogue fascinant entre l'artiste et l'architecture.
Des œuvres grandioses suspendues le long de la façade du toit-terrasse côtoient les cheminées de Gaudi, tandis que les sculptures de Plensa, créées à partir de dentelles de lettres, se fondent parfaitement dans l'atmosphère silencieuse des étages supérieurs. Une œuvre monumentale de Plensa a aussi été installée à l'entrée de l'immeuble.
Au MOCO, l'art contemporain en majesté
Avec l'exposition Plensa à La Pedrera, nous avons croisé un des nouveaux visages de Barcelone. Pour continuer sur la lancée, direction de MOCO Barcelona.
Ouvert par les créateurs du MOCO d'Amsterdam, en attendant une troisième adresse en Europe en 2024, ce musée privé d'art moderne et contemporain occupe un bâtiment historique au 15, C/ de Montcada. Le contraste voulu entre cet écrin de briques et le style des collections et des expositions temporaires est réussi !
Une statue monumentale en bois exotique de Kaws accueille les visiteurs dans le patio d'entrée. Au premier étage, une salle est dédiée à ce même plasticien...
Au rez-de-chaussée et dans les étages, défilent des œuvres de Yayoi Kusama, de Takashi Murakami, de David de la Chapelle, de Bansky, des peintures en mouvement de Yago Hortal, un "vrai" tableau de Andry Wharol et des copies de deux œuvres de Basquiat... Et aussi une composition de Os Gemeos, une performance de Marina Abramovic. Et encore une exposition dédiée aux œuvres pleines de sensualité et de violence de Guillermo Lorca.
Assurément, le MOCO Barcelona offre à ses visiteurs un vrai tour d'horizon - significatif à défaut d'être exhaustif - de la création contemporaine !
Ouvert par les créateurs du MOCO d'Amsterdam, en attendant une troisième adresse en Europe en 2024, ce musée privé d'art moderne et contemporain occupe un bâtiment historique au 15, C/ de Montcada. Le contraste voulu entre cet écrin de briques et le style des collections et des expositions temporaires est réussi !
Une statue monumentale en bois exotique de Kaws accueille les visiteurs dans le patio d'entrée. Au premier étage, une salle est dédiée à ce même plasticien...
Au rez-de-chaussée et dans les étages, défilent des œuvres de Yayoi Kusama, de Takashi Murakami, de David de la Chapelle, de Bansky, des peintures en mouvement de Yago Hortal, un "vrai" tableau de Andry Wharol et des copies de deux œuvres de Basquiat... Et aussi une composition de Os Gemeos, une performance de Marina Abramovic. Et encore une exposition dédiée aux œuvres pleines de sensualité et de violence de Guillermo Lorca.
Assurément, le MOCO Barcelona offre à ses visiteurs un vrai tour d'horizon - significatif à défaut d'être exhaustif - de la création contemporaine !
A la tour Gloriès, un mirador spectaculaire à 125 mètres de haut
Tout en haut de la Tour Gloriès, le visiteur est invité à entrer dans les structures suspendues de Tomas Seraceno, histoire de voir Barcelone autrement (@DR)
Pour clore ce séjour à la tonalité très culturelle et parfaire sa découverte de Barcelone, un petit tour s'imposait dans le quartier El Clot désormais dénommé "22@".
L'histoire de ce quartier s'enracine au Moyen-Age. Il était alors réputé pour ses riches terres de labour.
Au XIXe siècle s'y installèrent des ateliers de tissage, puis des usines textile. Aujourd'hui, les usines sont parties en Asie et ont cédé la place à un quartier dédié aux start-up et aux nouvelles technologies, d'où le nom de 22@.
Les plus célèbres architectes contemporains ont participé à la conception des bâtiments de ce quartier traversé par l'avenue Diagonal, dans son tronçon compris entre la Plaça de les Glòries Catalanes, la place des Gloires catalanes.
Parmi eux, le Français Jean Nouvel. C'est lui qui, en collaboration avec l'Espagnol Fermín Vázquez, a dessiné la Tour Glòries, inaugurée en 2005 sous le nom de Tour Agbar, du nom de la société des Eaux de Barcelone pour qui elle avait été construite.
La structure en béton armé est entièrement recouverte d'une façade de verre, dotée de plus de 4 400 fenêtres. Intégrés à sa façade, autant de dispositifs de types Led permettent la création d'images sur les parois extérieures qui sont mises en lumière.
De nuit, tous les vendredis, samedis et dimanches, la Tour Agbar s'illumine donc grâce à la savante orchestration de ces dispositifs Led. Capables de changer de tonalité, ils créent, pour un coût modéré, d’impressionnants effets de lumière.
Ainsi, de nuit comme de jour, cette tour de 38 étages - dont quatre en sous-sol - haute de 145 mètres, se voit de loin, tout comme La Sagrada familia !
Sa forme particulière fait d'ailleurs écho à celle des tours de la Sagrada familia. Mais les Barcelonais lui préfèrent un sobriquet : "le suppositoire". Cela ne l'a pas empêchée de devenir une des icônes de leur ville, dont elle incarne la modernité.
L'histoire de ce quartier s'enracine au Moyen-Age. Il était alors réputé pour ses riches terres de labour.
Au XIXe siècle s'y installèrent des ateliers de tissage, puis des usines textile. Aujourd'hui, les usines sont parties en Asie et ont cédé la place à un quartier dédié aux start-up et aux nouvelles technologies, d'où le nom de 22@.
Les plus célèbres architectes contemporains ont participé à la conception des bâtiments de ce quartier traversé par l'avenue Diagonal, dans son tronçon compris entre la Plaça de les Glòries Catalanes, la place des Gloires catalanes.
Parmi eux, le Français Jean Nouvel. C'est lui qui, en collaboration avec l'Espagnol Fermín Vázquez, a dessiné la Tour Glòries, inaugurée en 2005 sous le nom de Tour Agbar, du nom de la société des Eaux de Barcelone pour qui elle avait été construite.
La structure en béton armé est entièrement recouverte d'une façade de verre, dotée de plus de 4 400 fenêtres. Intégrés à sa façade, autant de dispositifs de types Led permettent la création d'images sur les parois extérieures qui sont mises en lumière.
De nuit, tous les vendredis, samedis et dimanches, la Tour Agbar s'illumine donc grâce à la savante orchestration de ces dispositifs Led. Capables de changer de tonalité, ils créent, pour un coût modéré, d’impressionnants effets de lumière.
Ainsi, de nuit comme de jour, cette tour de 38 étages - dont quatre en sous-sol - haute de 145 mètres, se voit de loin, tout comme La Sagrada familia !
Sa forme particulière fait d'ailleurs écho à celle des tours de la Sagrada familia. Mais les Barcelonais lui préfèrent un sobriquet : "le suppositoire". Cela ne l'a pas empêchée de devenir une des icônes de leur ville, dont elle incarne la modernité.
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Malgré plusieurs changements de propriétaires, la Tour Glòries reste largement dédiée à des bureaux. Cependant, ses sous-sols accueillent désormais des expositions ouvertes au public.
Mêlant art, sciences et technologies, l'exposition en cours, baptisée "Barcelonians" et réalisée par Joan Sallas, évoque une Barcelone futuriste, plus verte et plus durable. Elle met notamment en scène 132 sculptures délicates en papier plié. Des sortes d'origamis qui représentent toutes les espèces animales et végétales habitant à Barcelone, du palmier jusqu’aux insectes.
Un ascenseur propulse ensuite, en 40 secondes, les visiteurs au trentième étage : c'est là, à 125 mètres de haut, qu'a été aménagé un mirador spectaculaire. De là-haut, la vue panoramique à 360 degrés sur Barcelone est spectaculaire !
Bien mieux, au plus haut de la tour, est installée une œuvre de l'artiste contemporain d'origine argentine, Tomas Seraceno.
Baptisée Cloud Cities Barcelone , elle est composée de 113 structures géométriques reliées entre elles par six kilomètres de câbles. Des facettes en miroir reflètent le panorama.
Le visiteur est invité à entrer dans les structures suspendues, à la manière d'un réseau de nuages surplombant la capitale catalane. En dépit des apparences, ce n'est pas difficile de s'y élancer.
Non seulement c'est amusant, mais cela donne l'occasion de voir Barcelone selon des points de vue inédits et, ainsi, de poser un nouveau regard sur cette ville qui mérite bien plus qu'un long week-end tant elle regorge de créativité et de passion.
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Non seulement c'est amusant, mais cela donne l'occasion de voir Barcelone selon des points de vue inédits et, ainsi, de poser un nouveau regard sur cette ville qui mérite bien plus qu'un long week-end tant elle regorge de créativité et de passion.
Publié par Paula Boyer
Responsable rubrique LuxuryTravelMaG - TourMaG.com
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