Patrick Lebufnoir envisage de poursuivre à titre personnel Pascal de Izaguirre - Crédit photo : Pixabay, libre pour usage commercial
C’est bien connu : lorsqu’un nouveau dirigeant prend la tête d’une société, de même d’ailleurs qu’un Président arrive à la tête d’un pays, c’est toujours la même chose : si les « affaires » ne sont pas extraordinaires, c’est toujours la faute des prédécesseurs !
C’est un peu ce qui s’est passé lorsque le Groupe TUI a décidé de « révoquer » (un terme qui redevient tendance en ce moment) Jean-Marc Siano, le président de la filiale française et de « virer » pour faute grave Patrick Lebufnoir, son directeur (entre autres fonctions) financier.
Je vous la fais courte. TUI France n’avait pas hésité à porter l’affaire en justice, accusant les deux hommes de diverses malversations dans la présentation des comptes, tentant le terme « d’escroquerie », dissimulation et présentation de faux documents.
Tout ça pour un « passif » dans les comptes que les juges auront eu d’ailleurs, bien du mal, à débrouiller l’écheveau pour le moins emmêlé.
N’empêche que, selon les résultats « constatés par les seuls dirigeants de TUI France », il aurait manqué dans les comptes quelques dizaines de millions d’euros !
Une paille !
C’est un peu ce qui s’est passé lorsque le Groupe TUI a décidé de « révoquer » (un terme qui redevient tendance en ce moment) Jean-Marc Siano, le président de la filiale française et de « virer » pour faute grave Patrick Lebufnoir, son directeur (entre autres fonctions) financier.
Je vous la fais courte. TUI France n’avait pas hésité à porter l’affaire en justice, accusant les deux hommes de diverses malversations dans la présentation des comptes, tentant le terme « d’escroquerie », dissimulation et présentation de faux documents.
Tout ça pour un « passif » dans les comptes que les juges auront eu d’ailleurs, bien du mal, à débrouiller l’écheveau pour le moins emmêlé.
N’empêche que, selon les résultats « constatés par les seuls dirigeants de TUI France », il aurait manqué dans les comptes quelques dizaines de millions d’euros !
Une paille !
DR : Dominique Gobert
Encore que, finalement, rien n’était très clair et que je cite les conclusions du Tribunal de Bobigny : « Considérant que c’est à juste titre que les premiers juges ont relevé que la preuve formelle des écritures dites litigieuses n’était pas quantifiable, passant de 55.7 millions d’euros à 36 millions d’euros pour, en cause d’appel, être chiffrée par la partie civile à 13.484.879 euros » !
Pas simple, n’est-il pas ?
Sans oublier non plus, pour faire bonne mesure que la direction de TUI France aurait « révélé l’existence d’un bug informatique générant une erreur comptable hauteur de 19 millions d’euros » !
Décidément, on n’est pas à quelques millions d’euros près.
J’allais oublier aussi les fameuses « primes » que se seraient attribuées Siano et Lebufnoir, respectivement de 460.828€ et 324.000€ !
Primes qui, hélas pour la direction de TUI France, ne concernaient pas les exercices touchés par ces « malversations », mais qui auraient été versées avec l’aval du conseil d’administration.
Pas simple, n’est-il pas ?
Sans oublier non plus, pour faire bonne mesure que la direction de TUI France aurait « révélé l’existence d’un bug informatique générant une erreur comptable hauteur de 19 millions d’euros » !
Décidément, on n’est pas à quelques millions d’euros près.
J’allais oublier aussi les fameuses « primes » que se seraient attribuées Siano et Lebufnoir, respectivement de 460.828€ et 324.000€ !
Primes qui, hélas pour la direction de TUI France, ne concernaient pas les exercices touchés par ces « malversations », mais qui auraient été versées avec l’aval du conseil d’administration.
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Je passe sous silence (mais le jugement est public et je le livre à votre sagacité) les différents témoignages pour le moins suspects (c’est le Tribunal qui le dit), les incohérences dans les différents rapports d’audit, menés à la demande de TUI France et dont les auteurs semblent indiquer qu’ils n’auraient pas eu « toutes les informations afin de mener leur travail à bien ».
Bref, du grand n’importe quoi, en quelque sorte… Parfois, je comprends mieux pourquoi TUI France a des difficultés à sortir des comptes propres !
Mais, manque de pot pour TUI France, les deux « lampistes » désignés ont été relaxés purement et simplement. Blanchis si je puis dire !
Reste maintenant à assister à la fin de cette histoire pour le moins rocambolesque. Patrick Lebufnoir ne cache pas son intention de poursuivre son action auprès des juges prud’hommaux.
Et de se retourner juridiquement contre Pascal de Izaguirre, cette fois à titre personnel !
Ça sent le pâté !
Et pour lire le jugement, c'est par là :
Bref, du grand n’importe quoi, en quelque sorte… Parfois, je comprends mieux pourquoi TUI France a des difficultés à sortir des comptes propres !
Mais, manque de pot pour TUI France, les deux « lampistes » désignés ont été relaxés purement et simplement. Blanchis si je puis dire !
Reste maintenant à assister à la fin de cette histoire pour le moins rocambolesque. Patrick Lebufnoir ne cache pas son intention de poursuivre son action auprès des juges prud’hommaux.
Et de se retourner juridiquement contre Pascal de Izaguirre, cette fois à titre personnel !
Ça sent le pâté !
Et pour lire le jugement, c'est par là :
Extrait du jugement dont nous nous sommes procurés un exemplaire - Crédit photo : capture écran dossier n°17/03013