Très dépendants des vols low-cost, les aéroports régionaux ont encore une fois porté la croissance du trafic aérien dans l'hexagone © Aéroport de Limoges
D’après le rapport annuel des aéroports français, remis jeudi 14 mars, la croissance du trafic passager dans l’Hexagone est restée soutenue en 2018, à +4,8%, contre 5% en 2017.
Pour la première fois, le seuil des 200 millions de passagers a ainsi franchi, avec un total de 206 441 357 passagers commerciaux recensés dans les aéroports français. A titre de comparaison, il y a 15 ans, 135 millions de passagers par an étaient comptés en France.
Les mouvements de vols commerciaux ont légèrement progressé, à 1 934 526 vols, quand l’emport moyen par avion a lui bondi de 5% à 107 passagers par avion.
Encore une fois, précise un dossier de presse de l’UAF, la croissance est moins élevée que celle de nos voisins européens. Au total, le trafic aérien de l’Union européenne a progressé en 2018 de 5,4% (7,7% en 2017).
Pour la première fois, le seuil des 200 millions de passagers a ainsi franchi, avec un total de 206 441 357 passagers commerciaux recensés dans les aéroports français. A titre de comparaison, il y a 15 ans, 135 millions de passagers par an étaient comptés en France.
Les mouvements de vols commerciaux ont légèrement progressé, à 1 934 526 vols, quand l’emport moyen par avion a lui bondi de 5% à 107 passagers par avion.
Encore une fois, précise un dossier de presse de l’UAF, la croissance est moins élevée que celle de nos voisins européens. Au total, le trafic aérien de l’Union européenne a progressé en 2018 de 5,4% (7,7% en 2017).
Nantes enregistre la plus forte progression
Autres articles
-
Congrès UAF : le secteur aérien veut un plan de vol national
-
Hausse taxes aérien : « L’Etat est dans le rouge et il va nous y conduire ! »
-
Cérémonie d’ouverture des JO : quid de la fermeture de l'espace aérien ?
-
Les aéroports français pas encore au niveau de 2019
-
Goelett obtient la médaille d’argent EcoVadis
« La croissance française reste inférieure à la plupart de ses voisins européens. Les déficits de compétitivité du transport aérien en France continuent de peser sur la connectivité aérienne en France », fait savoir l’UAF.
Dans le détail du nouveau classement des aéroports français, peu d’évolution. Les 5 premiers aéroports du pays voient leur trafic progresser de 3 à 4%, à l’exception de Lyon-Saint Exupéry, qui progresse de 7,4% à 11 millions de pax.
La plus forte progression est à chercher du côté de Nantes Atlantique, qui voit son trafic exploser de 13%.
Deux nouveaux aéroports font leurs entrées dans le nouveau classement des aéroports de plus de 200 000 passagers : Chambéry - Savoie Mont Blanc et Caen-Carpiquert.
Dans le détail du nouveau classement des aéroports français, peu d’évolution. Les 5 premiers aéroports du pays voient leur trafic progresser de 3 à 4%, à l’exception de Lyon-Saint Exupéry, qui progresse de 7,4% à 11 millions de pax.
La plus forte progression est à chercher du côté de Nantes Atlantique, qui voit son trafic exploser de 13%.
Deux nouveaux aéroports font leurs entrées dans le nouveau classement des aéroports de plus de 200 000 passagers : Chambéry - Savoie Mont Blanc et Caen-Carpiquert.
Aéroports régionaux et low-cost
Car si les plateformes parisiennes continuent de représenter 51% du trafic aérien français, ce sont bien les grands aéroports régionaux qui progressent le plus vite, à 6,6% contre 3,8% contre Roissy et Orly.
« Les grands régionaux représentent aujourd’hui, à eux seuls, près du 1/3 du trafic national (31,72%) et ont contribué, en 2018, à la croissance nationale à hauteur de 43%, contre 40% pour les plateformes parisiennes », fait savoir l’enquête annuelle de l’UAF.
Encore une fois le trafic des compagnies low-cost reste aussi le principal moteur de la croissance les aéroports français.
Ces dernières ont contribué à hauteur de 66% à la croissance français en 2018, soit 10 points de plus qu’en 2017. Une progression due à l’ouverture de plusieurs bases en 2018 : Volotea à Marseille, easyjet à Bordeaux et Nice.
Le trafic low-cost représente maintenant 32% du trafic total national, 22% à Paris, et 46% sur les aéroports régionaux.
« Les grands régionaux représentent aujourd’hui, à eux seuls, près du 1/3 du trafic national (31,72%) et ont contribué, en 2018, à la croissance nationale à hauteur de 43%, contre 40% pour les plateformes parisiennes », fait savoir l’enquête annuelle de l’UAF.
Encore une fois le trafic des compagnies low-cost reste aussi le principal moteur de la croissance les aéroports français.
Ces dernières ont contribué à hauteur de 66% à la croissance français en 2018, soit 10 points de plus qu’en 2017. Une progression due à l’ouverture de plusieurs bases en 2018 : Volotea à Marseille, easyjet à Bordeaux et Nice.
Le trafic low-cost représente maintenant 32% du trafic total national, 22% à Paris, et 46% sur les aéroports régionaux.