On les appelle GO®, Pilotes vacances, Jet team, animateurs de vacances… ils sont indispensables au fonctionnement des clubs-vacances des tour-opérateurs. Chaque année, les TO lancent une grosse opération de recrutement. Première vitrine de l’établissement, ils sont en contact permanent avec le public.
Cette année, le Club Med recrute 555 professionnels des métiers loisirs : dont 60% d’animateurs baby et mini club. Des jeunes qui possèdent « le sens du service, une forte capacité à créer du lien par la convivialité, l’enthousiasme » et en prime « le talent et l’esprit festif ».
Chez TUI France, on recrute également : près de 1200 animateurs avec différents profils chorégraphes, animateurs clubs enfants, technicien son, responsable Loisirs entre les clubs Lookéa et Marmara pour 84 clubs cet été. "Nous rencontrons le double pour faire une sélection. Nous proposons des formations qualifiantes et diplômante équivalente au BAC+2. Nous détachons des formateurs du terrain pour former les animateurs.
Nous avons 2 écoles de formations : Klaxon Rouge à Loctudy pour les Clubs Marmara et Lazer à Longeville sur mer pour les Clubs Lookéa. Actuellement, nos animateurs sont en formation et ils vont bientôt être affectés dans nos clubs de l'été." explique le groupe.
300 postes sont à pouvoir chez Jet tours, toujours cet été, dans le domaine de l’animation et de l’accueil pour les Club Jet tours, club jumbo sur les destinations moyen et long-courriers (56 clubs cet été). Et ils ne sont pas les seuls.
800 animateurs seront recrutés sur la même période au sein de Belambra Clubs.
« On recrute toute l’année ! affirme Isabelle Montarges, responsable du service pilotes vacances chez Fram. Pour cet été, on recrute une cinquantaine d’animateurs enfants et adultes pour nos 28 clubs Framissima. » Sélectionnés sur candidature en septembre dernier, les recrues suivent actuellement une formation de dix semaines au sein de l’école The Village.
Sur les 120 candidats reçus en entretien, la moitié a intégré la formation. Fin mars, ils ne seront plus que 40 prédit la responsable du service. « Aujourd’hui, la jeune génération est plus regardante sur les horaires, les droits. Avant dès qu’on parlait de partir à l’étranger, ça suffisait à attirer. Plus maintenant. »
L’offre est pourtant alléchante : « On propose à des jeunes, souvent de moins de 26 ans, d’amuser les gens ! C’est aussi l’occasion de se retrouver dans un village de cocagne, avec une ambiance conviviale et d’avoir l’opportunité de faire de la scène, en plus d’être nourri et logé. Dans les années 80/90, on venait par vocation », remarque James Ciesco, directeur adjoint en charge du développement de l’Institut de Formation des Etablissements Touristiques et Hôteliers (IFETH).
Cette année, le Club Med recrute 555 professionnels des métiers loisirs : dont 60% d’animateurs baby et mini club. Des jeunes qui possèdent « le sens du service, une forte capacité à créer du lien par la convivialité, l’enthousiasme » et en prime « le talent et l’esprit festif ».
Chez TUI France, on recrute également : près de 1200 animateurs avec différents profils chorégraphes, animateurs clubs enfants, technicien son, responsable Loisirs entre les clubs Lookéa et Marmara pour 84 clubs cet été. "Nous rencontrons le double pour faire une sélection. Nous proposons des formations qualifiantes et diplômante équivalente au BAC+2. Nous détachons des formateurs du terrain pour former les animateurs.
Nous avons 2 écoles de formations : Klaxon Rouge à Loctudy pour les Clubs Marmara et Lazer à Longeville sur mer pour les Clubs Lookéa. Actuellement, nos animateurs sont en formation et ils vont bientôt être affectés dans nos clubs de l'été." explique le groupe.
300 postes sont à pouvoir chez Jet tours, toujours cet été, dans le domaine de l’animation et de l’accueil pour les Club Jet tours, club jumbo sur les destinations moyen et long-courriers (56 clubs cet été). Et ils ne sont pas les seuls.
800 animateurs seront recrutés sur la même période au sein de Belambra Clubs.
« On recrute toute l’année ! affirme Isabelle Montarges, responsable du service pilotes vacances chez Fram. Pour cet été, on recrute une cinquantaine d’animateurs enfants et adultes pour nos 28 clubs Framissima. » Sélectionnés sur candidature en septembre dernier, les recrues suivent actuellement une formation de dix semaines au sein de l’école The Village.
Sur les 120 candidats reçus en entretien, la moitié a intégré la formation. Fin mars, ils ne seront plus que 40 prédit la responsable du service. « Aujourd’hui, la jeune génération est plus regardante sur les horaires, les droits. Avant dès qu’on parlait de partir à l’étranger, ça suffisait à attirer. Plus maintenant. »
L’offre est pourtant alléchante : « On propose à des jeunes, souvent de moins de 26 ans, d’amuser les gens ! C’est aussi l’occasion de se retrouver dans un village de cocagne, avec une ambiance conviviale et d’avoir l’opportunité de faire de la scène, en plus d’être nourri et logé. Dans les années 80/90, on venait par vocation », remarque James Ciesco, directeur adjoint en charge du développement de l’Institut de Formation des Etablissements Touristiques et Hôteliers (IFETH).
Manque de qualification
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Si les candidatures affluent, il n’en reste pas moins difficile de recruter du personnel qualifié. Les missions locales et pôle emploi poussent les candidats vers ce vivier d’emploi. « Nous recevons de nombreuses candidatures mais elles ne sont pas toujours en phase avec les compétences attendues à ces postes », confirme-t-on chez Belambra
« Nous avons du mal à trouver les profils qualifiés de la petite enfance, mais aussi les responsables de service, souligne Frédéric Klein, responsable ressources humaines des Villages Clubs du Soleil.
Nous recherchons des personnes qualifiées avec au moins un BAFA ou un BPJEPS pour encadrer les activités des enfants de plus de 6 ans. Pour les tous petits, on recherche exclusivement des profils diplômés : BEP petite enfance, auxiliaire de puériculture et Educateur jeunes enfants. »
Le BAFA est le diplôme indispensable à l’exercice de la profession. Les profils de sportif sont également appréciés.
« Nous recrutons sur plus de 100 métiers dont certains sont en tension. Pour exemple, les métiers de l’hôtellerie-Restauration et de la petite enfance présentent globalement moins de candidats qualifiés que de postes.
C’est pourquoi nous déployons des campagnes de recrutement qui mettent en avant l’originalité et le caractère singulier de l’expérience de travail Club Med, l’aspect multiculturel des équipes et de la clientèle ou encore les possibilités de carrière et de formation en interne, afin de séduire ces profils qualifiés », assure-t-on au Club Med.
« Nous avons du mal à trouver les profils qualifiés de la petite enfance, mais aussi les responsables de service, souligne Frédéric Klein, responsable ressources humaines des Villages Clubs du Soleil.
Nous recherchons des personnes qualifiées avec au moins un BAFA ou un BPJEPS pour encadrer les activités des enfants de plus de 6 ans. Pour les tous petits, on recherche exclusivement des profils diplômés : BEP petite enfance, auxiliaire de puériculture et Educateur jeunes enfants. »
Le BAFA est le diplôme indispensable à l’exercice de la profession. Les profils de sportif sont également appréciés.
« Nous recrutons sur plus de 100 métiers dont certains sont en tension. Pour exemple, les métiers de l’hôtellerie-Restauration et de la petite enfance présentent globalement moins de candidats qualifiés que de postes.
C’est pourquoi nous déployons des campagnes de recrutement qui mettent en avant l’originalité et le caractère singulier de l’expérience de travail Club Med, l’aspect multiculturel des équipes et de la clientèle ou encore les possibilités de carrière et de formation en interne, afin de séduire ces profils qualifiés », assure-t-on au Club Med.
Une forte concurrence de l’hôtellerie de plein air
Selon James Ciesco, les difficultés de recrutement s’expliquent notamment par la concurrence de l’hôtellerie de plein air. « L’hôtellerie de plein air a siphonné une grosse partie du vivier. L’offre en termes d’animation a damé le pion aux clubs-vacances. Aujourd’hui, il y a une vraie proposition cohérente, avec des vraies troupes de danseurs. »
L’hôtellerie de plein air propose également un cadre plus souple : « une saison plus courte, deux jours de congé par semaine, pas d’obligation de diner avec le client, énumère Isabelle Montarges de Fram. Il y a une concurrence frontale depuis trois ans. »
Autres avantages : les contrats de travail. « Bien souvent, les animateurs sont recrutés avec des contrats étrangers, moins avantageux », poursuit James Ciesco.
Côté rémunération, les animateurs sont majoritairement recrutés via un contrat de professionnalisation et rémunéré à un pourcentage du SMIC calculé selon l’âge de la recrue. « Les TO ont scié la branche sur laquelle ils sont assis. Aujourd’hui, tout le monde recherche des animateurs, mais ne rémunèrent pas », commente James Ciesco.
L’hôtellerie de plein air propose également un cadre plus souple : « une saison plus courte, deux jours de congé par semaine, pas d’obligation de diner avec le client, énumère Isabelle Montarges de Fram. Il y a une concurrence frontale depuis trois ans. »
Autres avantages : les contrats de travail. « Bien souvent, les animateurs sont recrutés avec des contrats étrangers, moins avantageux », poursuit James Ciesco.
Côté rémunération, les animateurs sont majoritairement recrutés via un contrat de professionnalisation et rémunéré à un pourcentage du SMIC calculé selon l’âge de la recrue. « Les TO ont scié la branche sur laquelle ils sont assis. Aujourd’hui, tout le monde recherche des animateurs, mais ne rémunèrent pas », commente James Ciesco.
Un turn over important
De plus, il s’agit de contrats saisonniers. Avantage ou inconvénient pour le salarié. La profession connaît un important turn over. « Il y a un turn over sur nos métiers, c’est évident. Ça demande un sacrifice personnel d’être pendant dix mois au service des clients. Certains y trouvent leur compte et en profitent pour voyager l’hiver », souligne Isabelle Montarges.
« Ce sont des postes « tremplins » ou « alimentaires » pour certains. D’autre part, notre secteur d’activité qui par nature tourne autour de la saison influence beaucoup le turn-over. Enfin, les jeunes animateurs aiment « bouger » pour se construire leur expérience professionnelle », note Frédéric Klein, des Villages Clubs du Soleil.
Pour les TO, le poste d’animateur est synonyme de tremplin. « Nous avons des exemples de salariés qui ont grandi via la « promotion interne » et qui sont aujourd’hui sur des postes à responsabilité. 80% de nos managers sont issus de la promotion interne », poursuit Frédéric Klein. Idem chez Fram, où les animateurs peuvent intégrer des postes de commerciaux ou au marketing.
Même son de cloche chez Belambra : « Nous sommes sur des métiers où beaucoup d’étudiants, jobs d’été, viennent travailler. Mécaniquement, le Turn over est plus important car ils n’en font pas tous leurs métiers. Cependant, la majorité de nos responsables animation et des clubs enfants restent chez nous car nous pouvons leur proposer une évolution et la bi-saison.
Ces responsables deviennent eux-mêmes les piliers de l’entreprise, qui sont amenés à accompagner et former nos futurs responsables Animation Belambra Clubs. »
« Ce sont des postes « tremplins » ou « alimentaires » pour certains. D’autre part, notre secteur d’activité qui par nature tourne autour de la saison influence beaucoup le turn-over. Enfin, les jeunes animateurs aiment « bouger » pour se construire leur expérience professionnelle », note Frédéric Klein, des Villages Clubs du Soleil.
Pour les TO, le poste d’animateur est synonyme de tremplin. « Nous avons des exemples de salariés qui ont grandi via la « promotion interne » et qui sont aujourd’hui sur des postes à responsabilité. 80% de nos managers sont issus de la promotion interne », poursuit Frédéric Klein. Idem chez Fram, où les animateurs peuvent intégrer des postes de commerciaux ou au marketing.
Même son de cloche chez Belambra : « Nous sommes sur des métiers où beaucoup d’étudiants, jobs d’été, viennent travailler. Mécaniquement, le Turn over est plus important car ils n’en font pas tous leurs métiers. Cependant, la majorité de nos responsables animation et des clubs enfants restent chez nous car nous pouvons leur proposer une évolution et la bi-saison.
Ces responsables deviennent eux-mêmes les piliers de l’entreprise, qui sont amenés à accompagner et former nos futurs responsables Animation Belambra Clubs. »