© Qatar Airways
Retirer les droits de trafic des compagnies du Golfe en Europe : Air France en a rêvé, le Parlement européen commence à y penser.
La commission des transports du Parlement européen a en effet adopté, cette semaine, un projet de loi radical qui prévoit de retirer les autorisations aux compagnies aériennes étrangères qui ne respecteraient pas des règles de concurrence équitable.
S'il finissait par être mis en vigueur, le texte permettrait purement et simplement à la Commission européenne d'empêcher les transporteurs étrangers de se poser en Europe.
Une telle action ne pourrait se faire que si un pays ou une compagnie aérienne de l'UE s'estimant victime de pratiques déloyales portait plainte auprès de la Commission.
La commission des transports du Parlement européen a en effet adopté, cette semaine, un projet de loi radical qui prévoit de retirer les autorisations aux compagnies aériennes étrangères qui ne respecteraient pas des règles de concurrence équitable.
S'il finissait par être mis en vigueur, le texte permettrait purement et simplement à la Commission européenne d'empêcher les transporteurs étrangers de se poser en Europe.
Une telle action ne pourrait se faire que si un pays ou une compagnie aérienne de l'UE s'estimant victime de pratiques déloyales portait plainte auprès de la Commission.
Lutter contre "les distorsions de marché"
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"La pression exercée par des transporteurs du pays tiers largement subventionnés est de plus en plus sensible, elle peut saper une concurrence équitable sur le marché aux dépens des compagnies européennes", a expliqué au Parlement Markus Pieper, rapporteur du texte de loi, mardi 20 mars 2018.
"Les transporteurs aériens de la région du Golfe, de Turquie, de Chine et de Russie ont des liens forts avec l'Etat, qui peuvent causer des distorsions de marché", a-t-il ajouté.
Les cibles d'un tel texte sont en effet bien les Emirates, Etihad et autre Qatar Airways, qui, si elles ont à de multiples reprises nié en bloc de telles accusations, sont soupçonnées de toucher des subventions d'Etat illégales.
Le Parlement européen doit maintenant discuter le texte avec ses Etats membres et devra l'amender au fur et à mesure.
Ce texte arrive alors que s'ouvraient mardi 20 mars 2018 les premières Assises du Transport Aérien Français, lors desquelles les questions de compétitivité et de concurrence saine tiendront une place centrale.
"Les transporteurs aériens de la région du Golfe, de Turquie, de Chine et de Russie ont des liens forts avec l'Etat, qui peuvent causer des distorsions de marché", a-t-il ajouté.
Les cibles d'un tel texte sont en effet bien les Emirates, Etihad et autre Qatar Airways, qui, si elles ont à de multiples reprises nié en bloc de telles accusations, sont soupçonnées de toucher des subventions d'Etat illégales.
Le Parlement européen doit maintenant discuter le texte avec ses Etats membres et devra l'amender au fur et à mesure.
Ce texte arrive alors que s'ouvraient mardi 20 mars 2018 les premières Assises du Transport Aérien Français, lors desquelles les questions de compétitivité et de concurrence saine tiendront une place centrale.