Lors du dernier IFTM Top-Résa : Air France, et les autres. De gauche à droite : Laurent Timsit (Air France), Pascal de Izaguirre (Corsair), Laurent Magnin (XL Airways, La compagnie), Alain Battisti (Fnam) et Marc Rochet (French Bee) © PG TM
« L’année 2019 va certainement être pleine de changements dans le paysage aérien français », nous confiait Patrick Malval, à la tête d’Air Caraïbes, dans une interview publiée dans les premiers jours du mois de janvier.
Les premières semaines de cette nouvelle année lui auront sans aucun doute donné raison : après l’annonce de la fin de Joon, ont suivi le changement de nom pour Hop!, la signature d’un accord historique entre l’Union européenne et le Qatar au sujet des droits de trafic aérien, l’homologation des tarifs d’ADP par l’ASI, ou encore plus récemment la prise de participation brutale de l’Etat hollandais dans le groupe Air France-KLM…
Avec toutes ces nouvelles, on en aurait presque oublié que les Assises nationales du transport aérien, lancées par la ministre des Transports, Elisabeth Borne, sont toujours en cours…
Aux dernières nouvelles, le gouvernement devrait rendre des « conclusions » de cette année entière de réunion dans les prochaines semaines.
Lire : Les Assises du transport aérien, chronique d'un flop annoncé ?
Les premières semaines de cette nouvelle année lui auront sans aucun doute donné raison : après l’annonce de la fin de Joon, ont suivi le changement de nom pour Hop!, la signature d’un accord historique entre l’Union européenne et le Qatar au sujet des droits de trafic aérien, l’homologation des tarifs d’ADP par l’ASI, ou encore plus récemment la prise de participation brutale de l’Etat hollandais dans le groupe Air France-KLM…
Avec toutes ces nouvelles, on en aurait presque oublié que les Assises nationales du transport aérien, lancées par la ministre des Transports, Elisabeth Borne, sont toujours en cours…
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« Un an après, l’optimisme est retombé. Nous sommes toujours dans l’attente de résultats, mais, surtout, nous n’en attendons plus grand chose », nous confiait récemment le patron d’une grande compagnie aérienne française.
« A la limite, on obtiendra peut-être un petit geste financier à court terme, comme la suppression de la taxe de solidarité (la fameuse « taxe Chirac », ndlr). Mais pour une vraie prise de position sur le long terme, un vrai geste structurel coup de poing, je ne suis pas sûr… ».
Pour beaucoup, l’enthousiasme qu’avait provoqué l’ouverture de ce grand débat de l’aérien est à la hauteur de la déception qu'il engendre. Avant même, les résultats, le secteur aérien estime d’une voix assez unanime que le gouvernement n’a pas pris les grands sujets d’inquiétude à bras le corps.
Lire : Assises du transport aérien : le coup de gueule des patrons de compagnies
De l’avis de beaucoup de représentants de compagnies aériennes, qui fondaient de grands espoirs dans ces Assises, la mise en place ces derniers mois de la loi Pacte, prévoyant la privatisation du groupe ADP, ainsi que l’arrêté du 12 juillet autorisant la double caisse de l’aéroport de Nice, ont été des « coups de couteau dans le contrat des Assises ».
« Je crains qu’il n’en ressorte finalement pas grand chose », déplore ainsi Jean-François Dominiak, à la tête du Scara, un syndicat représentant 40% des compagnies aériennes françaises et qui a alerté à plusieurs reprises ces derniers mois sur le fait que le secteur était en train de passer à côté des Assises.
Un brin défaitiste, son secrétaire général, Jean-Pierre Bès, confiait, lors d’une conférence de presse : « dans 20 ans, le trafic aérien aura sûrement doublé en France, mais, à ce rythme, il n’y aura plus de compagnies françaises ».
Espérons tout de même que l’avenir lui donne tort.
« A la limite, on obtiendra peut-être un petit geste financier à court terme, comme la suppression de la taxe de solidarité (la fameuse « taxe Chirac », ndlr). Mais pour une vraie prise de position sur le long terme, un vrai geste structurel coup de poing, je ne suis pas sûr… ».
Pour beaucoup, l’enthousiasme qu’avait provoqué l’ouverture de ce grand débat de l’aérien est à la hauteur de la déception qu'il engendre. Avant même, les résultats, le secteur aérien estime d’une voix assez unanime que le gouvernement n’a pas pris les grands sujets d’inquiétude à bras le corps.
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De l’avis de beaucoup de représentants de compagnies aériennes, qui fondaient de grands espoirs dans ces Assises, la mise en place ces derniers mois de la loi Pacte, prévoyant la privatisation du groupe ADP, ainsi que l’arrêté du 12 juillet autorisant la double caisse de l’aéroport de Nice, ont été des « coups de couteau dans le contrat des Assises ».
« Je crains qu’il n’en ressorte finalement pas grand chose », déplore ainsi Jean-François Dominiak, à la tête du Scara, un syndicat représentant 40% des compagnies aériennes françaises et qui a alerté à plusieurs reprises ces derniers mois sur le fait que le secteur était en train de passer à côté des Assises.
Un brin défaitiste, son secrétaire général, Jean-Pierre Bès, confiait, lors d’une conférence de presse : « dans 20 ans, le trafic aérien aura sûrement doublé en France, mais, à ce rythme, il n’y aura plus de compagnies françaises ».
Espérons tout de même que l’avenir lui donne tort.