Faut dire qu’entre les élections présidentielles, législatives et celles de Selectour, il est temps que tout ceci se termine et que chacun puisse enfin se mettre au boulot.
Après avoir mis en place une nouvelle gouvernance, voulu faire de Selectour le premier réseau de distribution en France, basé sur une conception moderne et juste de l’économie, le président Bitbol voit soudain s’élever face à lui les vieux démons d’un temps ancien.
LIRE : Projet "New Coop" Selectour : "Nous sommes nombreux à dire Non !"
Parce que le modèle de New Coop surprend. Parce que le modèle, basé sur une conception économique plus moderne, dérange les habitudes de certains adhérents.
Parce que, au-delà des questions « capitalistiques » qui devraient, qu’on le veuille ou non, apporter plus de richesses à l’ensemble du groupe, Bitbol veut aussi entretenir une relation "saine et gagnante" avec les fournisseurs.
Vos fournisseurs, parmi lesquels certains sont en train de construire leur propre réseau. Il suffit de regarder du côté de ces « industriels » qui, à coup de consolidation et de mondialisation, seront bientôt prêts à se passer d’une distribution « tierce ».
Après avoir mis en place une nouvelle gouvernance, voulu faire de Selectour le premier réseau de distribution en France, basé sur une conception moderne et juste de l’économie, le président Bitbol voit soudain s’élever face à lui les vieux démons d’un temps ancien.
LIRE : Projet "New Coop" Selectour : "Nous sommes nombreux à dire Non !"
Parce que le modèle de New Coop surprend. Parce que le modèle, basé sur une conception économique plus moderne, dérange les habitudes de certains adhérents.
Parce que, au-delà des questions « capitalistiques » qui devraient, qu’on le veuille ou non, apporter plus de richesses à l’ensemble du groupe, Bitbol veut aussi entretenir une relation "saine et gagnante" avec les fournisseurs.
Vos fournisseurs, parmi lesquels certains sont en train de construire leur propre réseau. Il suffit de regarder du côté de ces « industriels » qui, à coup de consolidation et de mondialisation, seront bientôt prêts à se passer d’une distribution « tierce ».
Ou, à la rigueur, seront en mesure d’imposer leurs propres conditions et un taux de rémunération "à prendre ou à laisser" !
C’est vrai qu’il craint de ne pas être reconduit dans son mandat de président, Bitbol.
Pour l’instant, il n’a pas, face à lui, de candidat déclaré, mais cette opposition, laquelle pouvait être légitime en d’autres temps, est désormais obsolète.
J’ai connu le temps où la « résistance » parlait beaucoup… mais, finalement, n’aura jamais été jusqu’au bout.
Marc Boehm a beau dire et je le cite que "si Abitbol est élu, on paiera le BSP quotidiennement", ça ne fera pas avancer les choses.
LIRE : Selectour : Marc Boehm (Altitude Voyages) réagit à l'annonce d'Emirates
Fort opportunément, les fournisseurs du réseau ont compris que la nouvelle conception de cette distribution était bénéfique pour tout le monde. Car, n’oublions pas l’essentiel, ce qui intéresse les fournisseurs, qu’ils soient TO, compagnies aériennes ou autres, c’est d’être vendus. Et vendus en fonction des commissions qu’ils concèdent !
C’est vrai qu’il craint de ne pas être reconduit dans son mandat de président, Bitbol.
Pour l’instant, il n’a pas, face à lui, de candidat déclaré, mais cette opposition, laquelle pouvait être légitime en d’autres temps, est désormais obsolète.
J’ai connu le temps où la « résistance » parlait beaucoup… mais, finalement, n’aura jamais été jusqu’au bout.
Marc Boehm a beau dire et je le cite que "si Abitbol est élu, on paiera le BSP quotidiennement", ça ne fera pas avancer les choses.
LIRE : Selectour : Marc Boehm (Altitude Voyages) réagit à l'annonce d'Emirates
Fort opportunément, les fournisseurs du réseau ont compris que la nouvelle conception de cette distribution était bénéfique pour tout le monde. Car, n’oublions pas l’essentiel, ce qui intéresse les fournisseurs, qu’ils soient TO, compagnies aériennes ou autres, c’est d’être vendus. Et vendus en fonction des commissions qu’ils concèdent !
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Emirates, en se fendant de son communiqué, l’a parfaitement compris, ce qui prouve d’ailleurs que le système fonctionne.
Thierry de Bailleul, patron d’Emirates en France, est très clair sur le sujet : "Pas question d’intervenir dans la nomination de tel ou tel président. Nous avons conclu un contrat où chacun s’engage et où nos ventes sont pilotées moyennant une rémunération conséquente. Nous aimons en avoir pour notre argent".
Ben oui. C’est pas plus compliqué que ça. Il serait temps de comprendre que les fournisseurs ne sont pas des vaches à lait, qu’ils crachent suffisamment au bassinet, en sponsorisant quand même la plupart des conventions et manifestations diverses et qu’ils veulent un retour sur investissement.
Le Selectour « nouveau » s’engage, tel Darty, à rembourser lorsque les objectifs ne seront pas atteints.
Et pour ça, sans quitter leur liberté, ni leur indépendance, les adhérents devront suivre, enfin, le pilotage recommandé selon les contrats conclus.
Et ce n’est pas une perte de liberté. Mais pour gagner plus, faudra vendre… en respectant la parole donnée !
Maintenant, il y a toujours la solution de revenir au passé. Emirates a eu le courage d’affirmer une position résolument tournée vers l’avenir économique du secteur.
Il est temps de devenir intelligent !
Thierry de Bailleul, patron d’Emirates en France, est très clair sur le sujet : "Pas question d’intervenir dans la nomination de tel ou tel président. Nous avons conclu un contrat où chacun s’engage et où nos ventes sont pilotées moyennant une rémunération conséquente. Nous aimons en avoir pour notre argent".
Ben oui. C’est pas plus compliqué que ça. Il serait temps de comprendre que les fournisseurs ne sont pas des vaches à lait, qu’ils crachent suffisamment au bassinet, en sponsorisant quand même la plupart des conventions et manifestations diverses et qu’ils veulent un retour sur investissement.
Le Selectour « nouveau » s’engage, tel Darty, à rembourser lorsque les objectifs ne seront pas atteints.
Et pour ça, sans quitter leur liberté, ni leur indépendance, les adhérents devront suivre, enfin, le pilotage recommandé selon les contrats conclus.
Et ce n’est pas une perte de liberté. Mais pour gagner plus, faudra vendre… en respectant la parole donnée !
Maintenant, il y a toujours la solution de revenir au passé. Emirates a eu le courage d’affirmer une position résolument tournée vers l’avenir économique du secteur.
Il est temps de devenir intelligent !