Explora Project passe la vitesse supérieure.
L'entreprise dirigée par Stanislas Gruau vient de boucler une levée de fonds d'un montant 1,7M€. L'opération a été réalisée auprès de plusieurs partenaires : 50 partners, Kima Ventures (fonds lancé en mars 2010 par Xavier Niel et Jérémie Berrebi), le Crédit Agricole Alpes Développement ainsi qu'une dizaine d'investisseurs privés.
"Cette levée n'a pas été signée avant le confinement. Nous avons requestionné l'engagement de nos investisseurs qui s'inscrivent dans des missions sur du long terme. Cette opération nous permettra d'étoffer notre équipe et de communiquer sur notre savoir-faire. Mais en nous soutenant, nos partenaires font aussi le pari d'une solution d'ampleur pour lutter contre le sur-tourisme", explique le CEO et fondateur de l'entreprise.
En effet l'agence spécialiste des expéditions souhaite accélérer sur le volet durable.
"Nous sommes encore un peu trop tiède sur cet aspect. Si tous nos voyages sont déjà engagés dans cette voie : nos voyages sont zéro traces, zéro déchet, nous privilégions la nourriture locale et bio... Les activités, pas moins de 18, vélo, rando, ski, voile, sont non motorisées. Toutefois nous souhaitons passer de l'engagement à un aspect plus militant" ajoute Stanislas Gruau.
Explora Project a déjà enregistré près de 500 participants sur 80 expéditions dans 12 pays, depuis le début de la commercialisation des voyages en juin 2019.
L'entreprise dirigée par Stanislas Gruau vient de boucler une levée de fonds d'un montant 1,7M€. L'opération a été réalisée auprès de plusieurs partenaires : 50 partners, Kima Ventures (fonds lancé en mars 2010 par Xavier Niel et Jérémie Berrebi), le Crédit Agricole Alpes Développement ainsi qu'une dizaine d'investisseurs privés.
"Cette levée n'a pas été signée avant le confinement. Nous avons requestionné l'engagement de nos investisseurs qui s'inscrivent dans des missions sur du long terme. Cette opération nous permettra d'étoffer notre équipe et de communiquer sur notre savoir-faire. Mais en nous soutenant, nos partenaires font aussi le pari d'une solution d'ampleur pour lutter contre le sur-tourisme", explique le CEO et fondateur de l'entreprise.
En effet l'agence spécialiste des expéditions souhaite accélérer sur le volet durable.
"Nous sommes encore un peu trop tiède sur cet aspect. Si tous nos voyages sont déjà engagés dans cette voie : nos voyages sont zéro traces, zéro déchet, nous privilégions la nourriture locale et bio... Les activités, pas moins de 18, vélo, rando, ski, voile, sont non motorisées. Toutefois nous souhaitons passer de l'engagement à un aspect plus militant" ajoute Stanislas Gruau.
Explora Project a déjà enregistré près de 500 participants sur 80 expéditions dans 12 pays, depuis le début de la commercialisation des voyages en juin 2019.
Travailler en direct avec les guides
Pour y parvenir, Explora Project souhaite se couper des intermédiaires.
"Tout le monde passe par des réceptifs qui proposent à l'arrivée les mêmes produits à tous les voyagistes. Notre objectif est de travailler dans une intermédiation complète en étant en lien direct avec les guides locaux. Cette approche nécessite d'importants développements technologiques pour gérer les commandes du terrain. La levée de fonds servira en partie à la conception de ces outils." souligne le PDG.
Pour ce dernier, le tourisme durable doit passer par la "sobriété". "Et ce n'est pas pour autant que nous ne pouvons pas faire du volume. Notre ambition est de faire d'Explora Project un acteur majeur du voyage" ajoute t-il.
Pour s'inscrire dans cette démarche, les expéditions proposées se veulent "éphémères" pour ne pas sur-exploiter un territoire. Tous les voyages sont proposés pendant une période puis disparaissent du catalogue.
"Nous avons travaillé sur un moyen de mesurer l'impact carbone, sociétal, et sur la biodiversité . En fonction de cette évaluation nous décidons d'un certains nombres de départs. Nos offres bougent ainsi en permanence. Certains de nos confrères spécialistes du voyage d'aventure sont déjà très bons sur le volet durable, mais en proposant toujours le même type de voyage cela incite à créer des infrastructures pour gérer le trafic... c'est ce que nous ne voulons pas" précise Stanislas Gruau.
"Tout le monde passe par des réceptifs qui proposent à l'arrivée les mêmes produits à tous les voyagistes. Notre objectif est de travailler dans une intermédiation complète en étant en lien direct avec les guides locaux. Cette approche nécessite d'importants développements technologiques pour gérer les commandes du terrain. La levée de fonds servira en partie à la conception de ces outils." souligne le PDG.
Pour ce dernier, le tourisme durable doit passer par la "sobriété". "Et ce n'est pas pour autant que nous ne pouvons pas faire du volume. Notre ambition est de faire d'Explora Project un acteur majeur du voyage" ajoute t-il.
Pour s'inscrire dans cette démarche, les expéditions proposées se veulent "éphémères" pour ne pas sur-exploiter un territoire. Tous les voyages sont proposés pendant une période puis disparaissent du catalogue.
"Nous avons travaillé sur un moyen de mesurer l'impact carbone, sociétal, et sur la biodiversité . En fonction de cette évaluation nous décidons d'un certains nombres de départs. Nos offres bougent ainsi en permanence. Certains de nos confrères spécialistes du voyage d'aventure sont déjà très bons sur le volet durable, mais en proposant toujours le même type de voyage cela incite à créer des infrastructures pour gérer le trafic... c'est ce que nous ne voulons pas" précise Stanislas Gruau.
Réflexion sur les voyages long-courrier et la compensation carbone
Les expéditions sont créées par la communauté de guides - ils sont une centaine - qui soumettent leurs projets d'expédition à l'agence. Cette dernière les sélectionne ensuite.
Côté destinations, l'essentiel des produits concernent la France, le court-courrier et l'Europe. "Notre catalogue cible des destinations a priori accessibles en train. Nous menons une réflexion sur la compensation carbone : si les participants veulent choisir l'avion, nous leur proposeront de compenser avec une partie que nous pourrions abonder".
Sur le long-courrier aussi, plusieurs pistes sont à l'étude : "Nous nous posons la question de couper le long-courrier ou de continuer en proposant des séjours d'au moins 3 semaines avec une compensation carbone pour le transport aérien. Si nous les maintenons, nous souhaitons proposer uniquement des missions à impact positif. C'est très probablement la voie que nous allons prendre".
Cette levée de fonds n'est qu'une étape. Car déjà la tête du fondateur se tourne vers une autre opération de ce type à l'horizon fin 2021, début 2022. En ligne de mire : le développement à l'international.
Mais s'il est encore un peu tôt pour l'évoquer, une chose est sûre, Explora Project n'a pas fini de faire parler de lui !
Côté destinations, l'essentiel des produits concernent la France, le court-courrier et l'Europe. "Notre catalogue cible des destinations a priori accessibles en train. Nous menons une réflexion sur la compensation carbone : si les participants veulent choisir l'avion, nous leur proposeront de compenser avec une partie que nous pourrions abonder".
Sur le long-courrier aussi, plusieurs pistes sont à l'étude : "Nous nous posons la question de couper le long-courrier ou de continuer en proposant des séjours d'au moins 3 semaines avec une compensation carbone pour le transport aérien. Si nous les maintenons, nous souhaitons proposer uniquement des missions à impact positif. C'est très probablement la voie que nous allons prendre".
Cette levée de fonds n'est qu'une étape. Car déjà la tête du fondateur se tourne vers une autre opération de ce type à l'horizon fin 2021, début 2022. En ligne de mire : le développement à l'international.
Mais s'il est encore un peu tôt pour l'évoquer, une chose est sûre, Explora Project n'a pas fini de faire parler de lui !