Voyageurs d’affaires, voyageurs loisirs : une distinction qui n’a plus lieu d’être ?

Des pratiques de plus en plus semblables

Havas Voyages et Intel livrent les résultats de leur baromètre sur le travailleur mobile à l’ère de la transformation numérique. La conclusion : les frontières entre voyages professionnels et voyages loisirs se brouillent. Les pratiques sont de plus en plus mêlées et les besoins des clients changent. Alors, quelles sont les raisons qui poussent les pros à réserver en agence… ou en ligne ?

Rédigé par Ophélie Surcouf le Mardi 17 Mars 2015

Voyageurs d'affaires, voyageurs loisirs, la frontière n'est plus si claire aujourd'hui. Pour définir sa stratégie marketing, il faut donc bien prendre en compte les nouvelles pratiques des clients. © faithie - Fotolia.com

Le réseau d’agences Havas Voyages et le géant de l’informatique Intel ont mené de front une étude sur les pratiques des voyageurs d’affaires, notamment avec leurs outils mobiles à l’ère de la transformation numérique.

Réalisée entre le 18 et le 21 novembre 2014, elle se base sur 1052 actifs ayant effectué des déplacements au cours de l’année 2014 dans le cadre de leur travail.

Elle met en avant la dissipation des frontières entre les outils mobiles utilisés par les voyageurs en vacances et les voyageurs d’affaires.

Le smartphone est devenu un incontournable pour 81% des travailleurs mobiles.

Il l’était déjà pour la clientèle loisirs, mais il est désormais la plateforme la plus utile pour les professionnels en déplacement.

Être connecté partout

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Le besoin de connexion s’est généralisé : 77% des voyageurs (business ou loisirs) estiment que le WiFi doit être un service automatique.

« La porosité des frontières entre travail et loisirs est une réalité », commente Emmanuelle Bach Donnard, directrice marketing et communication chez Havas Voyages.

« Encore plus que d’autres secteurs, celui du voyage a été impacté très tôt par le numérique.

Mais, dans tous les domaines, des signaux faibles tendent à montrer que le tout internet a fait son temps. Nous ne comptons pas opposer point de vente virtuel et points de vente physiques.

Il y a une place à prendre pour réinventer une relation basée sur un service "online" et "offline" ouvert et intégré - et non de considérer un modèle contre l’autre. »