23% des agences déclarent que ‘’le web-to-store : ça marche’’ (c) fotolia
Eh oui, Dominique, c’est inquiétant d’autant plus qu’on en parle depuis 2009… Un bail.
Cette année-là, la société Leadformance venait de gagner l’Award de la meilleure innovation décernée par le salon e-commerce.
Double surprise : ce prix n’était pas une innovation technologique, mais une solution marketing et elle était particulièrement prometteuse.
Que disait-elle ? que la croissance du web allait être portée par les stratégies multicanales.
Le web-to-store était en marche, mais … pas encore pour le secteur du tourisme !
Cette année-là, la société Leadformance venait de gagner l’Award de la meilleure innovation décernée par le salon e-commerce.
Double surprise : ce prix n’était pas une innovation technologique, mais une solution marketing et elle était particulièrement prometteuse.
Que disait-elle ? que la croissance du web allait être portée par les stratégies multicanales.
Le web-to-store était en marche, mais … pas encore pour le secteur du tourisme !
Web-to-Store
Autres articles
-
Agences, cherchent modèle économique... désespérément ! 🔑
-
JO de Paris : malgré des craintes, TO et agences affûtent leurs armes 🔑
-
Réservations agences de voyages : l'année 2024 dans les pas de 2023 ? 🔑
-
Agences de voyages : silence, on bosse ! 🔑
-
Digital : Destination Rennes fait l'économie de 40 allers-retours Rennes-Paris !
Les prévisions étaient même attractives, jugez-en : selon Jupiter Research, le chiffre d’affaires à attendre des actions entreprises sur internet pour augmenter le trafic dans les points de vente s’élèverait à 168 milliards d’euros.
L’auteur de ces lignes s’est exprimé lors de la convention fondatrice du réseau Afat Selectour à Séville pour regretter que pas un mot n’ait été prononcé en faveur du web-to-store à l’occasion de la conférence sur le digital de cette dite convention.
Tu vois, Dominique, le problème ne date pas d’hier...
L’auteur de ces lignes s’est exprimé lors de la convention fondatrice du réseau Afat Selectour à Séville pour regretter que pas un mot n’ait été prononcé en faveur du web-to-store à l’occasion de la conférence sur le digital de cette dite convention.
Tu vois, Dominique, le problème ne date pas d’hier...
C’est la convergence qui tire la croissance du web
Et pourtant, c’est bien la convergence, c’est-à-dire le mariage des points de vente physiques avec le web, qui s’est affirmé comme le couple gagnant.
Les pure players perdent du terrain progressivement.
Pour preuve, il y a désormais 8 distributeurs parmi le top 15 des plus grands sites de vente : Fnac, Carrefour, Leclerc, Darty, Leroy Merlin, Boulanger, Auchan ! Du jamais vu…
Marc Schillaci, le président d’Oxatis, une des principales plateformes d’e-commerce, le confirme : « les pure players ne progressent plus alors que le monde physique continue à être séduit par l'e-commerce en affichant une progression de 3 points par rapport à l’année précédente. »
Les pure players perdent du terrain progressivement.
Pour preuve, il y a désormais 8 distributeurs parmi le top 15 des plus grands sites de vente : Fnac, Carrefour, Leclerc, Darty, Leroy Merlin, Boulanger, Auchan ! Du jamais vu…
Marc Schillaci, le président d’Oxatis, une des principales plateformes d’e-commerce, le confirme : « les pure players ne progressent plus alors que le monde physique continue à être séduit par l'e-commerce en affichant une progression de 3 points par rapport à l’année précédente. »
Marc Schillaci poursuit : « notre étude KPMG sur le multicanal l’atteste : l’influence des ventes en ligne sur celles des magasins physiques continue de progresser avec un + 12%.
Plus précisément, 63% des propriétaires de boutique déclarent que leurs points de vente bénéficient d’un impact positif grâce à leur site marchand ». Sic.
Plus précisément, 63% des propriétaires de boutique déclarent que leurs points de vente bénéficient d’un impact positif grâce à leur site marchand ». Sic.
Et c’est rentable !
L’e-commerce a augmenté de +14% en 2015. Analysons les chiffres : globalement, la croissance est bien là. Mais les marges ?
C’est bien le problème : le volume est présent, mais moins la rentabilité.
D’ailleurs le panier moyen subit une baisse certaine. Elle est même significative : -6% sur le dernier trimestre 2015.
Si ce ralentissement s’explique, en partie, par l'influence mécanique de l’augmentation de la fréquence d’achat, il n’en reste pas moins que la pression sur les marges est avérée.
D’un côté, vous avez les majors qui tirent leurs épingles du jeu, comme le précise François Momboisse le président de la Fevad : « il faut retenir que 85% du chiffre d’affaires des ventes en ligne passe par 5 % des sites » de l’autre côté il y a les commerçants qui animent leur site internet dans une optique de Web-to-shop qui s’en sortent bien comme nous l’apprend le président d’Oxatis : « 40% des e-commerçants des TPE/PME enregistrent une activité rentable ce qui représente une progression de plus de 30% par rapport à l’année dernière. »
C’est bien le problème : le volume est présent, mais moins la rentabilité.
D’ailleurs le panier moyen subit une baisse certaine. Elle est même significative : -6% sur le dernier trimestre 2015.
Si ce ralentissement s’explique, en partie, par l'influence mécanique de l’augmentation de la fréquence d’achat, il n’en reste pas moins que la pression sur les marges est avérée.
D’un côté, vous avez les majors qui tirent leurs épingles du jeu, comme le précise François Momboisse le président de la Fevad : « il faut retenir que 85% du chiffre d’affaires des ventes en ligne passe par 5 % des sites » de l’autre côté il y a les commerçants qui animent leur site internet dans une optique de Web-to-shop qui s’en sortent bien comme nous l’apprend le président d’Oxatis : « 40% des e-commerçants des TPE/PME enregistrent une activité rentable ce qui représente une progression de plus de 30% par rapport à l’année dernière. »
La transition numérique
Mais attention nous prévient François Momboisse: « la convergence a ses exigences. C’est assumer la transition numérique. C’est plus de contraintes pour les magasins, mais c’est aussi plus de services pour les consommateurs. Cela se traduit par une augmentation des ventes. »
"Assumer la transition numérique", demande une remise en cause, des ressources et des efforts marketing.
On n’a pas rien sans rien… Mais le mouvement est en marche dans les TPE comme nous l’apprend Marc Schillaci : « 83% des petits e-commerçants utilisent des réseaux sociaux avec une écrasante domination de Facebook ».
Preuve en est : le monde physique commence à intégrer la transition numérique dans son quotidien.
"Assumer la transition numérique", demande une remise en cause, des ressources et des efforts marketing.
On n’a pas rien sans rien… Mais le mouvement est en marche dans les TPE comme nous l’apprend Marc Schillaci : « 83% des petits e-commerçants utilisent des réseaux sociaux avec une écrasante domination de Facebook ».
Preuve en est : le monde physique commence à intégrer la transition numérique dans son quotidien.
Peu Google dépendant
Alors tu as raison Dominique de t’en inquiéter : le web-to-store est une question importante.
C’est même existentiel pour toutes les TPE que sont les agences de voyages.
Non pas pour concurrencer les champions des ventes en ligne : elles n’en ont ni les moyens ni les compétences, mais bien pour animer et fidéliser leur communauté de clients.
Sur ce plan, elles ont toutes les chances de réussir, comme nous le prouve l’étude KPNG qui nous on apprend que les petites entreprises sont bien moins dépendantes de Google. Cette information est capitale. C’est la clé du succès.
Elle montre la voie : savoir s’appuyer sur son réseau, celui de ses clients, pratiquer des push sur ses bases, travailler sa data…
Ne regardons pas le verre à moitié vide. Il y a quand même 23% des agences qui déclarent que ‘’le web-to-store : ça marche’’.
Notre excellente gazette d’i-tourisme, comme tu le dis Dominique, doit y être sans doute un peu pour quelque chose, même si tu me pardonneras, je préfère garder le nom "d’excellente" plutôt que celui de "gazette".
Conclusion ¼ des agences y croient et ça marche ! Un bon encouragement pour les autres…
Au prochain sondage !
C’est même existentiel pour toutes les TPE que sont les agences de voyages.
Non pas pour concurrencer les champions des ventes en ligne : elles n’en ont ni les moyens ni les compétences, mais bien pour animer et fidéliser leur communauté de clients.
Sur ce plan, elles ont toutes les chances de réussir, comme nous le prouve l’étude KPNG qui nous on apprend que les petites entreprises sont bien moins dépendantes de Google. Cette information est capitale. C’est la clé du succès.
Elle montre la voie : savoir s’appuyer sur son réseau, celui de ses clients, pratiquer des push sur ses bases, travailler sa data…
Ne regardons pas le verre à moitié vide. Il y a quand même 23% des agences qui déclarent que ‘’le web-to-store : ça marche’’.
Notre excellente gazette d’i-tourisme, comme tu le dis Dominique, doit y être sans doute un peu pour quelque chose, même si tu me pardonneras, je préfère garder le nom "d’excellente" plutôt que celui de "gazette".
Conclusion ¼ des agences y croient et ça marche ! Un bon encouragement pour les autres…
Au prochain sondage !
Résultats du sondage - Agences de voyages : croyez-vous au web-to-store et store-to-web ?
Bien sûr et ça marche ! : 22.95%
Oui, encore faut-il avoir les outils... : 22.4%
Je ne suis pas convaincu : 7.65%
Les retours sont difficilement quantifiables : 10.38%
Non : 6.01%
Kezako : 28.96%
NSP : 1.65%
Oui, encore faut-il avoir les outils... : 22.4%
Je ne suis pas convaincu : 7.65%
Les retours sont difficilement quantifiables : 10.38%
Non : 6.01%
Kezako : 28.96%
NSP : 1.65%