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Nouveau classement hôtelier : où en est-on à 5 mois de l’échéance ?


Plusieurs personnalités du tourisme se sont réunies mardi 21 février 2012 pour réfléchir aux avancées de la loi Novelli. Au programme, un point sur la réforme du classement hôtelier, pas encore terminée mais déjà vivement commentée.


le Mardi 28 Février 2012

L'Association Tourism Jurist Association, en partenariat avec le Master II droit du tourisme de l'Université Paris I, Panthéon-Sorbonne (IREST) a organisé mardi 21 février 2012 un colloque sur les avancées de la loi de modernisation et de développement des services touristiques, autrement dit la loi Novelli.

Plusieurs thématiques ont été abordées, dont celle de l’avancée de la réforme du classement hôtelier.

D’après les chiffres d’Atout France, 3 500 hôtels sont déjà classés et 3 000 sont en attente de traitement.

Alors que le précédent classement n’avait pas été modifié depuis 1986, cette nouvelle édition sera révisable tous les cinq ans.

Une bonne chose pour s’adapter aux évolutions du marché, mais une difficulté supplémentaire pour les petits établissements, qui peinent parfois à s’acquitter des 500 à 2 500 euros nécessaires aux visites de contrôle.

Autre difficulté, la mise aux normes d’accessibilité et de sécurité qui coûte également très cher et dont les délais ne sont pas harmonisés.

Une réforme qui pousse les hôteliers à se moderniser

Les participants se sont également interrogés sur la possible confusion entre les étoiles délivrées aux hôtels et celles des villages vacances et des campings, dont les normes sont différentes.

« Je possède un village vacances ainsi qu’un hôtel sur un même site et les deux n’ont pas le même nombre d’étoiles. J’ai peur que les touristes ne s’emmêlent les pinceaux » déplore Jean-Michel Coeffe, directeur général de Cap France.

Coté luxe, la question de la reconnaissance à l’international du label « Palace » est posée. Ne vaudrait-il pas mieux une classification internationale ?

« Il n’y a pas de solution unique, il faut s’adapter au marché de chaque pays » explique Alain Dupeyras, directeur du comité du tourisme de l’OCDE.

Pour finir, la plupart des participants estiment que cette réforme a été un véritable facteur de modernisation.

En effet, les deux tiers du parc hôtelier français avaient besoin de rénovation, soit 12 ou 15 000 établissements sur les 17 500 classés. Les travaux pour assurer la mise aux normes auront mobilisé près de 1,5 milliard d’euros.

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Commentaires

1.Posté par Mark Watkins le 28/02/2012 11:18 | Alerter
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Cet article, s'il est fidèle au contenu de cette rencontre, est tout ce qu'il y a de positif pour le nouveau classement hôtelier. Mais je crains qu'il corresponde à un parti pris et ne reflète pas la réalité.

Si les étoiles, dont les normes dataient de 1986, devaient être réformées, le résultat est totalement raté et gâché. A part la 5e étoile sur laquelle les hôtels de luxe se sont jetés dessus, c'est même un fiasco. Référentiel minimaliste dans ses exigences, critères choisis sans interroger un seul client d'hôtel et en décalage avec les attentes des voyageurs, critères interprétables, système de contrôle clientéliste, usine à gaz dans la procédure,… caractérisent cette nouvelle réglementation.

1 hôtel sur 2, à ce jour, a demandé — sans effort d'investissement (grâce aux critères minimalistes) — une étoile supplémentaire par rapport à son précédent classement et l'a obtenu. Pire, dans la liste des 3.600 nouveaux classés, des hôtels excellents côtoient des établissements pitoyables, photos et vidéos à l'appui. Où est la garantie de qualité pour les touristes et comment peut-on affirmer que ce classement réformé permettrait de contribuer à la modernisation de l'hôtellerie française ?

Donc, à quoi a servi cette réforme du classement pour en arriver au même résultat qu'avant ? Avec si peu d'hôtels nouvellement classés (1/5 du parc à ce jour), si les nouvelles étoiles étaient si attractives, pourquoi les hôteliers n'ont-ils pas foncé dessus ?

2.Posté par Le_connaisseur le 30/03/2012 07:54 | Alerter
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Il faut mettre un bémol à ce qu’écrit Monsieur Watkins, ce dernier tient un langage sur le nouveau classement de quelqu’un d’aigri qui n’a pas été convié à participer au référentiel de classement et aujourd’hui tente de le démolir.
Une petite partie de ce qu’écrit Monsieur Watkins n’est pas faux mais souvent caricaturé à outrance et une grande partie de ce qu’il écrit est faux, archi-faux.
Le fond du référentiel de classement est bon mais comme il est mal expliqué et que le système de notation change suivant les chapitres un hôtelier qui travaille 365 jours par an la tête dans le guidon à faire fonctionner son affaire ne peut pas consacrer un mois à décortiquer la complexité de la grille de classement.
Un exemple de l’outrance des écrit de Monsieur Watkins lus par ailleurs : « La chambre n’a pas besoin d’avoir de fenêtre…. On ne peut pas évaluer l’insonorisation sans avoir couché dans la chambre. »
Ce que dit le référentiel :
Item 102 pour 5 points obligatoires/ Confort acoustique : TOUTES PRECAUTIONS DEVRONT ETRE PRISES POUR ASSURER UNE ISOLATION SUFFISANTE CONFORMEMENT AUX REGELEMENTS REGISSANT LA CONSTRUCTION !

Comment une chambre sans fenêtre peut elle être conforme à ce point ?

A cela s’ajoute des instructions données à l’auditeur :

DOUBLE VITRAGE, JOINTS ISOPHONIQUES, SEUIL SUISSE.

On n’a pas besoin de passer la nuit dans une chambre pour savoir qu’une pièce ainsi équipée est relativement bien insonorisée.

Lorsque Monsieur Watkins écrit que tout le monde peut avoir le classement sans améliorer le confort proposé aux clients et que l’on ne cherche pas à tirer le confort vers le haut, c’est archi-faux. L’analyse de cet item 102 prouve le contraire : à la place du simple vitrage il faut mettre du double vitrage, il faut des joints isophoniques.

Je cite cela en exemple, pour illustrer les propos inexacts de Monsieur Watkins.

Si le référentiel est appliqué à la lettre avec les instructions annexes le parc hôtelier devrait s’améliorer.
Là où je rejoins Monsieur Watkins c’est sur les classements de complaisance réalisés par certains cabinets accrédités COFRAQ, l’un d’entre eux dépendant quasiment que des ordres que lui passe son principal client pour le classement hôtelier et pour d’autres prestations du même type.
D’autres bradent la prestation à un tel prix qu’il est impossible de payer l’auditeur, le déplacement pour se rendre à l’hôtel et aller y vérifier tous les points demandés par le référentiel, vu le prix payé on ne peut y faire qu’un voyage éclair, encaisser les quelques euro et éditer un rapport bidon permettant à l’hôtelier d’avoir le classement demandé.
Le problème actuel vient surtout des classements de complaisance beaucoup moins que du référentiel qui pousse, je le démontre avec l’exemple sur l’insonorisation ci-dessus, à se moderniser.

3.Posté par Mark Watkins le 30/03/2012 09:39 | Alerter
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A M. Le Connaisseur.

1) - En premier, je signe sous mon vrai nom et je n'emploie pas de pseudo pour qu'on ne me reconnaisse pas.
2) - En second, si vous me connaissiez vraiment, ce qui ne semble pas être le cas, vous sauriez que je ne suis franchement pas quelqu'un d'aigri.
3) - En troisième, où avez-vous vu que j'aurais écrit que les chambres d'hôtels pouvaient ne pas avoir de fenêtres selon les nouvelles normes ? En revanche, il n'est écrit nulle part dans le référentiel que les salles de bains devaient avoir un miroir..!

Quant au reste, ce n'est qu'en dormant dans un hôtel que l'on peut apprécier son niveau d'isolation phonique, sachant que le bruit le plus courant vient de l'interne. Les "garanties techniques" que vous présentez n'apportent aucune garantie, justement.

Pour le reste, je vous laisse baigner dans vos propos insultants. Je n'échange pas avec les anonymes.

MW

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