Dans un communiqué rédigé à l’issue du dernier conseil d’administration qui s’est tenu il y a deux jours, Alitalia démontre, exemple à l’appui, que les mauvais résultats du dernier trimestre sont liés directement perspective d’un rachat d’Alitalia par Air France-KLM.
Ainsi, alors que les dirigeants d’avant comptaient sur un report logique des passagers qui avaient l’habitude d’utiliser la plate-forme de Milan vers celle de Rome, il n’en a rien été. La progression du trafic de Rome accuse un très léger + 2,4%…
Et le communiqué frotte encore du sel sur la plaie en affirmant que la baisse générale du nombre de passagers constatée pendant cette période tient directement à la réduction de l’offre.
Et puis, bien sûr, il y a eu les retards accumulés par les systèmes informatiques chargés de modifier toute la programmation des vols. Lourd, trop lourd pour ne pas créer de retard et de désordre au service réservation.
Et enfin, si le retrait d’Air France-KLM a eu pour effet immédiat une baisse de 20% des réservations, le conseil d’administration de la compagnie italienne constate aujourd’hui un regain d’intérêt de la part de la clientèle.
Les choses sont, paraît-il, en train de s’arranger. Et pour couronner le tout, le conseil d’administration a bien approuvé le mandat donné à la Banque Intesa San paolo de chercher la nouvelle offre de rachat qui dégagerait le gouvernement italien de ce dossier épineux et rendrait des couleurs à la belle compagnie.
Ainsi, alors que les dirigeants d’avant comptaient sur un report logique des passagers qui avaient l’habitude d’utiliser la plate-forme de Milan vers celle de Rome, il n’en a rien été. La progression du trafic de Rome accuse un très léger + 2,4%…
Et le communiqué frotte encore du sel sur la plaie en affirmant que la baisse générale du nombre de passagers constatée pendant cette période tient directement à la réduction de l’offre.
Et puis, bien sûr, il y a eu les retards accumulés par les systèmes informatiques chargés de modifier toute la programmation des vols. Lourd, trop lourd pour ne pas créer de retard et de désordre au service réservation.
Et enfin, si le retrait d’Air France-KLM a eu pour effet immédiat une baisse de 20% des réservations, le conseil d’administration de la compagnie italienne constate aujourd’hui un regain d’intérêt de la part de la clientèle.
Les choses sont, paraît-il, en train de s’arranger. Et pour couronner le tout, le conseil d’administration a bien approuvé le mandat donné à la Banque Intesa San paolo de chercher la nouvelle offre de rachat qui dégagerait le gouvernement italien de ce dossier épineux et rendrait des couleurs à la belle compagnie.
Mais qui sont les fameux repreneurs italiens ?
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Ces déclarations en cascade ne peuvent que chercher à calmer l’Union européenne qui voit d’un très mauvais œil le refinancement de 300 millions d’euros apporté par le gouvernement Berlusconi juste après sa prise de fonction.
Mais qui sont les fameux repreneurs italiens ? Intesa San paolo avait été un des quatre organismes bancaires avec Nomura, Morgan Stanley et Goldman Sachs à avoir conseillé le groupe AP Holding de Maurizio Toto, propriétaire de la compagnie Air One, lorsque cette dernière avait tenté de faire une contre-proposition face au projet d’Air France-KLM.
La banque connaît donc bien le dossier et la force de proposition de AP Holding. Son projet prévoyait de maintenir les deux hubs italiens, de développer le réseau international, de rajeunir la flotte avec 90 appareils court et moyen courriers et 20 appareils longs courriers.
Côté emploi, il prévoyait la suppression de 2750 postes sur les 19 000 emplois, filiales comprises. Il avait, bien sûr, l’appui des syndicats. Mais pour l’instant, AP Holding se fait très discret…
Qu’en est-il, par ailleurs, de ce pool d’industriels italiens regroupés autour du groupe Benetton dont Silvio Berlusconi avait évoqué le désir de sortir Alitalia de l’ornière?
Info ou intox ?
Avec un baril à plus de 130 euros, le pactole de 300 millions d’euros qui devait mener la compagnie jusqu’à la fin de l’année, va fondre plus vite que prévu, même avec l’appui des entreprises et des passagers nationaux.
Mais qui sont les fameux repreneurs italiens ? Intesa San paolo avait été un des quatre organismes bancaires avec Nomura, Morgan Stanley et Goldman Sachs à avoir conseillé le groupe AP Holding de Maurizio Toto, propriétaire de la compagnie Air One, lorsque cette dernière avait tenté de faire une contre-proposition face au projet d’Air France-KLM.
La banque connaît donc bien le dossier et la force de proposition de AP Holding. Son projet prévoyait de maintenir les deux hubs italiens, de développer le réseau international, de rajeunir la flotte avec 90 appareils court et moyen courriers et 20 appareils longs courriers.
Côté emploi, il prévoyait la suppression de 2750 postes sur les 19 000 emplois, filiales comprises. Il avait, bien sûr, l’appui des syndicats. Mais pour l’instant, AP Holding se fait très discret…
Qu’en est-il, par ailleurs, de ce pool d’industriels italiens regroupés autour du groupe Benetton dont Silvio Berlusconi avait évoqué le désir de sortir Alitalia de l’ornière?
Info ou intox ?
Avec un baril à plus de 130 euros, le pactole de 300 millions d’euros qui devait mener la compagnie jusqu’à la fin de l’année, va fondre plus vite que prévu, même avec l’appui des entreprises et des passagers nationaux.