Stanley Robotics, Theatre In Paris, Fluo et Sepage sont les lauréats de cette 2ème édition du T3 - (c) Johanna Gutkind
Il est désormais devenu habituel d'organiser un concours de start-up pendant un événement technologique.
Le T3 Business Forum organisé par Skyboard en partenariat avec Air France, Aéroports de Paris, Amadeus, et le Welcome City Lab ne déroge pas à ce rituel, mettant en avant de jeunes pousses innovantes dans le monde du voyage et du tourisme.
Le Pavillon Dauphine a donc accueilli 32 jeunes entrepreneurs prêts à convaincre les grands groupes présents à investir dans leur projets.
Cette année, la nouveauté était de rassembler les start-ups par catégorie, sous forme de villages thématiques : "Créer, Faciliter, Enrichir, Divertir".
Chaque start-up disposait de 3 minutes pour convaincre le public mais surtout les professionnels.
Certaines jeunes entreprises nous étaient familières. Focus sur les 4 jeunes pousses qui ont séduit le jury.
Le T3 Business Forum organisé par Skyboard en partenariat avec Air France, Aéroports de Paris, Amadeus, et le Welcome City Lab ne déroge pas à ce rituel, mettant en avant de jeunes pousses innovantes dans le monde du voyage et du tourisme.
Le Pavillon Dauphine a donc accueilli 32 jeunes entrepreneurs prêts à convaincre les grands groupes présents à investir dans leur projets.
Cette année, la nouveauté était de rassembler les start-ups par catégorie, sous forme de villages thématiques : "Créer, Faciliter, Enrichir, Divertir".
Chaque start-up disposait de 3 minutes pour convaincre le public mais surtout les professionnels.
Certaines jeunes entreprises nous étaient familières. Focus sur les 4 jeunes pousses qui ont séduit le jury.
Sépage
On ne la présente plus : Sépage et son emblématique CEO Milan Stankovic.
La start-up ne compte plus les prix de l’innovation qu’elle collectionne.
Son pitch a été comme d’habitude clair et efficace : "Nous avons créé trois modules d’intelligence artificielle" avec comme objectif pour les professionnels : personnaliser leurs offres en ligne.
Souhaitant accompagner les agences et TO dans leur stratégie digitale, c'est naturellement que ce dernier s'est vu offrir le trophée Amadeus.
La start-up ne compte plus les prix de l’innovation qu’elle collectionne.
Son pitch a été comme d’habitude clair et efficace : "Nous avons créé trois modules d’intelligence artificielle" avec comme objectif pour les professionnels : personnaliser leurs offres en ligne.
Souhaitant accompagner les agences et TO dans leur stratégie digitale, c'est naturellement que ce dernier s'est vu offrir le trophée Amadeus.
Theatre In Paris
Une autre start-up a également remporté les suffrages : Theatre In Paris.
La jeune pousse, intégrée au Welcome City Lab dans sa cuvée 2014 avait levé 100 000 euros de fonds en juin dernier.
Elle propose aux spectateurs non-francophones d'assister à des pièces de théâtre de la saison en cours, jouées en français et surtitrées en langues étrangères. Cette innovation a été adaptée à des lunettes de réalité augmentée, en plusieurs langues au choix.
"Nous prévoyons un déploiement international", a indiqué son cofondateur Carl de Poncins.
La jeune pousse avait déjà remporté le concours start-up 2015 du Club Tourisme et Technologie (CTT). Un partenariat avec la compagnie Air France est d’ores et déjà établi dans le projet "Lab'line for the future".
La jeune pousse, intégrée au Welcome City Lab dans sa cuvée 2014 avait levé 100 000 euros de fonds en juin dernier.
Elle propose aux spectateurs non-francophones d'assister à des pièces de théâtre de la saison en cours, jouées en français et surtitrées en langues étrangères. Cette innovation a été adaptée à des lunettes de réalité augmentée, en plusieurs langues au choix.
"Nous prévoyons un déploiement international", a indiqué son cofondateur Carl de Poncins.
La jeune pousse avait déjà remporté le concours start-up 2015 du Club Tourisme et Technologie (CTT). Un partenariat avec la compagnie Air France est d’ores et déjà établi dans le projet "Lab'line for the future".
Fluo
La troisième start-up lauréate est Fluo. La jeune pousse avait déjà remporté un start-up contest lors de l'IFTM Top Résa.
Son objectif ? "Apporter de la clarté et de la visibilité au niveau des assurances" déclare Jehan de Castet son président.
Fluo lit les contrats d’assurance bancaire à la place de ses utilisateurs.
À travers un site internet ainsi qu’une application capable de fonctionner sans réseau, la start-up révèle les assurances déjà présentes dans les cartes bancaires à ses clients. Ceux-ci peuvent ensuite acheter celles qui lui conviennent.
D'abord lancé en BtoC, le service est décliné en BtoB depuis quelques mois pour les professionnels du voyage.
Son objectif ? "Apporter de la clarté et de la visibilité au niveau des assurances" déclare Jehan de Castet son président.
Fluo lit les contrats d’assurance bancaire à la place de ses utilisateurs.
À travers un site internet ainsi qu’une application capable de fonctionner sans réseau, la start-up révèle les assurances déjà présentes dans les cartes bancaires à ses clients. Ceux-ci peuvent ensuite acheter celles qui lui conviennent.
D'abord lancé en BtoC, le service est décliné en BtoB depuis quelques mois pour les professionnels du voyage.
Stanley Robotics
Le dernier lauréat est Stanley Robotics. Créee en janvier 2015, l'objectif de la jeune pousse est de « faire disparaître la déplorable expérience du parking ».
Dans un pitch très élaboré, le CEO Clément Boussard a excellé dans l'exercice. La jeune pousse nous présente son concept de « robot voiturier », une innovation futuriste mais pourtant bien réelle.
Le concept ? Un robot va « se glisser sous votre voiture, détecter les roues, la soulever, puis aller la garer » tout simplement. Pour l’utilisateur, fini les barrières, les places seront plus grandes, plus sécurisées.
Pour récupérer sa voiture, une application mobile vous indiquera sa place. Cet outil est animé par un logiciel "Sam", « un chef d’orchestre permettant de coordonner les mouvements de tous les robots et ainsi d’optimiser le stationnement».
Clément Boussart assure : « Nous allons pouvoir ranger intelligemment les voitures, le parking pourra passer de 250 à 400 places sans modifier les infrastructures. Nous pourrons augmenter la capacité d’un parking de 30 à 60 %. »
Leur business model est basé sur la location sur cinq ans de leur robot « chariots-élévateurs ». Ils visent les « parking voyageurs » : gares, aéroports.
Ils ont d'ores et déjà annoncé leur partenariat avec Aéroport de Paris en lançant leur première offre de service au printemps prochain. « La robotique de service est la prochaine révolution » conclut-il.
Dans un pitch très élaboré, le CEO Clément Boussard a excellé dans l'exercice. La jeune pousse nous présente son concept de « robot voiturier », une innovation futuriste mais pourtant bien réelle.
Le concept ? Un robot va « se glisser sous votre voiture, détecter les roues, la soulever, puis aller la garer » tout simplement. Pour l’utilisateur, fini les barrières, les places seront plus grandes, plus sécurisées.
Pour récupérer sa voiture, une application mobile vous indiquera sa place. Cet outil est animé par un logiciel "Sam", « un chef d’orchestre permettant de coordonner les mouvements de tous les robots et ainsi d’optimiser le stationnement».
Clément Boussart assure : « Nous allons pouvoir ranger intelligemment les voitures, le parking pourra passer de 250 à 400 places sans modifier les infrastructures. Nous pourrons augmenter la capacité d’un parking de 30 à 60 %. »
Leur business model est basé sur la location sur cinq ans de leur robot « chariots-élévateurs ». Ils visent les « parking voyageurs » : gares, aéroports.
Ils ont d'ores et déjà annoncé leur partenariat avec Aéroport de Paris en lançant leur première offre de service au printemps prochain. « La robotique de service est la prochaine révolution » conclut-il.
Comment remporter un start-up contest ?
En résumé, les start-up présentées lors de ce start-up contest avaient toutes des projets très intéressants et innovants.
Mais alors pourquoi certaines se sont démarquées plus que d'autres ? Avaient-elles toutes les mêmes chances ?
Certaines d'entres elles sont habituées à ce genre de concours, l'exercice du pitch n'est pas toujours évident.
Résumer en 3 minutes un projet sur lequel on travaille depuis des mois (voire des années) peut se révéler tumultueux.
Mais au delà de l'assurance de l'orateur, la force de persuasion sur la qualité de son produit est primordiale. Pour séduire, il faut prendre les devants.
Les lauréats avaient déjà rencontré les groupes lors de précédents événements. Ils n'étaient pas inconnus.
Nous vous expliquions l'importance d'intégrer un incubateur.
Ici le Welcome City Lab dispose d'un réseau naturel par ses 13 membres fondateurs.
Comme nous l'expliquait Christina Ribault, la responsable Open Innovation d'Air France dans une interview, la start-up doit être capable de présenter "un produit qui séduit, inspire confiance, et apporte une véritable innovation".
Elle doit aussi être mature, et déjà constituée d'une équipe.
Les jeunes entrepreneurs ne doivent pas se décourager, de nombreux concours sont organisés tout au long de l'année, il ne faut pas hésiter à candidater.
D'ailleurs ne manquez pas le prochain Demo Day le 10 décembre organisé par 33entrepreneurs l'accélérateur dédié au vin, à la gastronomie et au tourisme qui mettra en avant 6 jeunes pousses internationales.
Elle lance un appel à candidatures pour sa troisième promotion. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 novembre.
Mais alors pourquoi certaines se sont démarquées plus que d'autres ? Avaient-elles toutes les mêmes chances ?
Certaines d'entres elles sont habituées à ce genre de concours, l'exercice du pitch n'est pas toujours évident.
Résumer en 3 minutes un projet sur lequel on travaille depuis des mois (voire des années) peut se révéler tumultueux.
Mais au delà de l'assurance de l'orateur, la force de persuasion sur la qualité de son produit est primordiale. Pour séduire, il faut prendre les devants.
Les lauréats avaient déjà rencontré les groupes lors de précédents événements. Ils n'étaient pas inconnus.
Nous vous expliquions l'importance d'intégrer un incubateur.
Ici le Welcome City Lab dispose d'un réseau naturel par ses 13 membres fondateurs.
Comme nous l'expliquait Christina Ribault, la responsable Open Innovation d'Air France dans une interview, la start-up doit être capable de présenter "un produit qui séduit, inspire confiance, et apporte une véritable innovation".
Elle doit aussi être mature, et déjà constituée d'une équipe.
Les jeunes entrepreneurs ne doivent pas se décourager, de nombreux concours sont organisés tout au long de l'année, il ne faut pas hésiter à candidater.
D'ailleurs ne manquez pas le prochain Demo Day le 10 décembre organisé par 33entrepreneurs l'accélérateur dédié au vin, à la gastronomie et au tourisme qui mettra en avant 6 jeunes pousses internationales.
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