i-tourisme : La société IGA s’est adonnée à la méthode Agile. Il semble que cette dernière soit réellement d’un apport positif pour les acteurs du tourisme. Pouvez-vous concrètement nous dire quels sont les bénéfices pour vos clients agences et TO ?
Jean-Dominique Evain : "Il faut, avant toute chose, comprendre la situation. Nous avons 50% de parts de marché. C’est bien et même très bien.
Mais vous comprendrez que cela implique aussi des contraintes, car nous devons garantir un niveau de fiabilité irréprochable et en même temps pouvoir répondre rapidement aux demandes de nos clients. Ces 2 notions sont, d’une certaine façon, antinomiques.
Notre objectif était de garder ce même niveau de fiabilité et d’être plus réactif. Nous avons consacré ces 2 dernières années à cette mutation en nous appuyant sur cette fameuse méthode agile."
i-tourisme : Pourtant, lors de nos articles précédents, l’exemple que nous avons donné avec le site Delcamps a été très critiqué ?
JDE : "C’est précisément pour cette raison que nous avons préféré consacrer le temps nécessaire à la transformation de notre modèle informatique avant d’en parler.
Ce n’est qu’une fois que ce travail a été terminé, avec le degré d’exigence que nous avions fixé, que nous commençons à prendre la parole. Nos nouvelles implantations réunissent toutes les conditions de réussites."
i-tourisme : Alors, justement quel sont les avantages utilisateurs ?
JDE : "Pour les agences loisirs, c’est une meilleure connaissance de leurs clients. Pour celles qui souhaitent faire de la production, c’est une plus grande capacité à élaborer et gérer sa propre fabrication.
Pour résumer, nous aidons les agences à apporter une plus grande valeur ajoutée dans chaque segment de leur activité."
Jean-Dominique Evain : "Il faut, avant toute chose, comprendre la situation. Nous avons 50% de parts de marché. C’est bien et même très bien.
Mais vous comprendrez que cela implique aussi des contraintes, car nous devons garantir un niveau de fiabilité irréprochable et en même temps pouvoir répondre rapidement aux demandes de nos clients. Ces 2 notions sont, d’une certaine façon, antinomiques.
Notre objectif était de garder ce même niveau de fiabilité et d’être plus réactif. Nous avons consacré ces 2 dernières années à cette mutation en nous appuyant sur cette fameuse méthode agile."
i-tourisme : Pourtant, lors de nos articles précédents, l’exemple que nous avons donné avec le site Delcamps a été très critiqué ?
JDE : "C’est précisément pour cette raison que nous avons préféré consacrer le temps nécessaire à la transformation de notre modèle informatique avant d’en parler.
Ce n’est qu’une fois que ce travail a été terminé, avec le degré d’exigence que nous avions fixé, que nous commençons à prendre la parole. Nos nouvelles implantations réunissent toutes les conditions de réussites."
i-tourisme : Alors, justement quel sont les avantages utilisateurs ?
JDE : "Pour les agences loisirs, c’est une meilleure connaissance de leurs clients. Pour celles qui souhaitent faire de la production, c’est une plus grande capacité à élaborer et gérer sa propre fabrication.
Pour résumer, nous aidons les agences à apporter une plus grande valeur ajoutée dans chaque segment de leur activité."
Optimiser son middle-office
i-tourisme : Et pour les agences affaires ?
JDE : "L’enjeu est de leur donner plus de temps pour exercer leur métier de conseil et d’expert.
A cette fin, il faut passer par l’automatisation de tout ce qui n’apporte pas de valeur réelle dans le domaine de la gestion. "
i-tourisme : Plus précisément ?
JDE : "Si je dois résumer, je qualifierai notre programme par ‘’une gestion no touch’’. Pour gagner en productivité, la meilleure solution reste d’automatiser au maximum.
Ainsi, les agences pourront dégager les temps nécessaires pour les analyses, les reporting, les statistiques, comment améliorer les rendements, ou trouver des économies, etc."
i-tourisme : Comment y parvenir, car c’est un vaste programme ?
JDE : "D’abord il faut aider nos clients à organiser l’information. C’est devenu indispensable et cela le sera encore plus dans l’avenir.
Avec internet, les données se sont démultipliées au point de désorganiser les entreprises, voire de les déstabiliser.
Notre rôle, justement, est de permettre une meilleure hiérarchisation des données.
En un mot, nous structurerons l’information afin de permettre à nos clients d’améliorer leur gestion.
Mais ce n’est pas tout, ensuite il s’agit de passer à la phase opérationnelle et d’optimiser le middle-office."
i-tourisme : C'est-à-dire ?
JDE : "C’est la réponse directe à la situation actuelle. Il y a moins de personnel dans les agences et plus de volume à traiter.
La mission d’IGA est de diminuer les coûts en automatisant tout ce qui peut l’être. Par exemple, c’est le cas avec la facturation.
Notre technologie permet un traitement plus rapide, avec des process automatisés qui mobilisent moins de ressources humaines."
JDE : "L’enjeu est de leur donner plus de temps pour exercer leur métier de conseil et d’expert.
A cette fin, il faut passer par l’automatisation de tout ce qui n’apporte pas de valeur réelle dans le domaine de la gestion. "
i-tourisme : Plus précisément ?
JDE : "Si je dois résumer, je qualifierai notre programme par ‘’une gestion no touch’’. Pour gagner en productivité, la meilleure solution reste d’automatiser au maximum.
Ainsi, les agences pourront dégager les temps nécessaires pour les analyses, les reporting, les statistiques, comment améliorer les rendements, ou trouver des économies, etc."
i-tourisme : Comment y parvenir, car c’est un vaste programme ?
JDE : "D’abord il faut aider nos clients à organiser l’information. C’est devenu indispensable et cela le sera encore plus dans l’avenir.
Avec internet, les données se sont démultipliées au point de désorganiser les entreprises, voire de les déstabiliser.
Notre rôle, justement, est de permettre une meilleure hiérarchisation des données.
En un mot, nous structurerons l’information afin de permettre à nos clients d’améliorer leur gestion.
Mais ce n’est pas tout, ensuite il s’agit de passer à la phase opérationnelle et d’optimiser le middle-office."
i-tourisme : C'est-à-dire ?
JDE : "C’est la réponse directe à la situation actuelle. Il y a moins de personnel dans les agences et plus de volume à traiter.
La mission d’IGA est de diminuer les coûts en automatisant tout ce qui peut l’être. Par exemple, c’est le cas avec la facturation.
Notre technologie permet un traitement plus rapide, avec des process automatisés qui mobilisent moins de ressources humaines."
"Nous avons repensé notre backoffice"
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Tour-operating : les technologies représentent-elles un risque pour l’emploi ?
i-tourisme : C’est bien, mais rien de particulièrement innovant, ni ‘’d’agile’’. C’est le rôle d’un système de gestion classique !
JDE : " Ne croyez pas cela, au contraire : nous avons repensé notre back office en migrant sous Java.
C’est, à notre niveau, une petite révolution. Elle permet d’avancer au fur et à mesure. Ça change tout.
Vous pouvez faire évoluer les systèmes, brique par brique."
i-tourisme : Avez-vous des exemples à nous donner ?
JDE : "Je pense en priorité à la facturation. Quand elle est no touch, elle passe par la dématérialisation des documents qui sont signés et stockés. Les gains de productivité sont évidents.
Mais nous ne venons pas avec notre logiciel dans les entreprises sans études préalables. Nous conseillons d’abord nos clients pour identifier les pistes d’amélioration et d’optimisation.
Ce n’est qu’ensuite que nous lançons l’opérationnel. Pour le CRM, c’est la même chose."
i-tourisme : Vous disposez aussi de la brique CRM ?
JDE : "Oui, avec le développement des nouvelles technologies, c’est même indispensable.
Pour nos clients, les innovations concernant le back office, sont des biens nécessaires, mais pas très excitant à mettre en oeuvre.
Mais dès lors qu’il s’agit de réaliser des campagnes d’emailing, d’affiner un ciblage, d’automatiser les actions du marketing opérationnel de relance avant le voyage et après le voyage, etc : c’est plus facile de se projeter dans l’avenir et d’appréhender la valeur ajoutée de la solution."
JDE : " Ne croyez pas cela, au contraire : nous avons repensé notre back office en migrant sous Java.
C’est, à notre niveau, une petite révolution. Elle permet d’avancer au fur et à mesure. Ça change tout.
Vous pouvez faire évoluer les systèmes, brique par brique."
i-tourisme : Avez-vous des exemples à nous donner ?
JDE : "Je pense en priorité à la facturation. Quand elle est no touch, elle passe par la dématérialisation des documents qui sont signés et stockés. Les gains de productivité sont évidents.
Mais nous ne venons pas avec notre logiciel dans les entreprises sans études préalables. Nous conseillons d’abord nos clients pour identifier les pistes d’amélioration et d’optimisation.
Ce n’est qu’ensuite que nous lançons l’opérationnel. Pour le CRM, c’est la même chose."
i-tourisme : Vous disposez aussi de la brique CRM ?
JDE : "Oui, avec le développement des nouvelles technologies, c’est même indispensable.
Pour nos clients, les innovations concernant le back office, sont des biens nécessaires, mais pas très excitant à mettre en oeuvre.
Mais dès lors qu’il s’agit de réaliser des campagnes d’emailing, d’affiner un ciblage, d’automatiser les actions du marketing opérationnel de relance avant le voyage et après le voyage, etc : c’est plus facile de se projeter dans l’avenir et d’appréhender la valeur ajoutée de la solution."
Des outils de pilotage très visuels
i-tourisme : Autre question, les agences sont amenées, de plus en plus, à produire elles-mêmes. Quelles sont les réponses d’IGA ?
JDE : "Bien entendu, c’est une évolution que nous avons intégrée.
En fait, vous l’avez compris, notre système est un empilement de brique. Plus souple, plus personnalisable, plus agile pour résumer.
Aussi, les agences qui le souhaitent peuvent disposer de ce module pour gérer la fabrication des voyages et les marges qu’elles génèrent. Il en est de même avec la partie décisionnelle."
i-tourisme : Vous pouvez préciser ?
JDE : "Avec les nouvelles technologies, vous accédez à des statistiques à haut niveau. Notre rôle est de donner, en langage clair, toutes ces informations aux agences.
D’une façon générale, elles n’ont ni le temps, ni le savoir-faire pour étudier des croisements de tableaux excel. C’est pourquoi nous avons développé des outils de pilotage très visuels : graphique, camemberts, etc.
Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire d’être un statisticien pour interpréter les chiffres comprendre. Nous traitons l’information pour que les directions générales de nos clients puissent prendre les orientations les plus rentables."
i-tourisme : Pour conclure, comment voyez-vous l’avenir, les axes de développement possible ou nouveau pour les agences de voyages ?
JDE : "Essentiellement en leur donnant la maîtrise de l’innovation. Je pense en particulier aux technologies mobiles, aux applications, aux tablettes.
Avec cette maîtrise elles vont renforcer leur efficacité dans la vente et étendre leur périmètre de prescription pendant et après le voyage.
Les perspectives de développement sont prometteuses. C’est important de le dire au moment où les marges des agences sont mises à mal par la crise et la concurrence.
Les solutions existent et elles sont technologiques, et ne l’oubliez pas, agile avant tout…"
JDE : "Bien entendu, c’est une évolution que nous avons intégrée.
En fait, vous l’avez compris, notre système est un empilement de brique. Plus souple, plus personnalisable, plus agile pour résumer.
Aussi, les agences qui le souhaitent peuvent disposer de ce module pour gérer la fabrication des voyages et les marges qu’elles génèrent. Il en est de même avec la partie décisionnelle."
i-tourisme : Vous pouvez préciser ?
JDE : "Avec les nouvelles technologies, vous accédez à des statistiques à haut niveau. Notre rôle est de donner, en langage clair, toutes ces informations aux agences.
D’une façon générale, elles n’ont ni le temps, ni le savoir-faire pour étudier des croisements de tableaux excel. C’est pourquoi nous avons développé des outils de pilotage très visuels : graphique, camemberts, etc.
Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire d’être un statisticien pour interpréter les chiffres comprendre. Nous traitons l’information pour que les directions générales de nos clients puissent prendre les orientations les plus rentables."
i-tourisme : Pour conclure, comment voyez-vous l’avenir, les axes de développement possible ou nouveau pour les agences de voyages ?
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Avec cette maîtrise elles vont renforcer leur efficacité dans la vente et étendre leur périmètre de prescription pendant et après le voyage.
Les perspectives de développement sont prometteuses. C’est important de le dire au moment où les marges des agences sont mises à mal par la crise et la concurrence.
Les solutions existent et elles sont technologiques, et ne l’oubliez pas, agile avant tout…"