TourMaG.com - Pourquoi en voulez-vous à CroisiEurope ?
Adriana Minchella : "CroisiEurope nous a trompés. En annonçant qu'il reprenait les activités de Transtours, un certain nombre d'entre nous ont été rassurés et ont immédiatement reprotégé leurs clients chez ce croisiériste."
TM.com - En quoi consiste la tromperie alors ?
AM: "Tout d'abord en nous faisant croire qu'il était un repreneur officiel, ce qui est faux. Nous pensions qu'en protégeant les clients chez CroisiEurope le reste suivrait, notamment l'aérien.
Avoir demandé aux agences de renvoyer une confirmation écrite d'un éventuel report chez Croisieurope a bloqué les agences pour une éventuelle reprotection chez un autre fournisseur et les a, surtout empêchées de prendre une position vis à vis de leurs clients.
Résultat : nous nous retrouvons avec des clients en attente d'un report. Comme la plupart sont sur des vols réguliers nous allons soit être obligés soit de racheter des vols avec une tarification à la hausse, soit de modifier les dates de départ.
L'agence de voyage se retrouve dans les 2 cas pénalisée et dans le dernier elle se retrouve face à une modification substantielle du contrat ce qui permet au client d'annuler et d'exiger une indemnisation."
TM.com - C'était déjà le cas en cas de faillite de Transtours, non ?
AM: "Non, parce que à ce moment là, nous avions encore la possibilité d'annuler sans frais et cela nous permettait de ne pas avoir à reverser d'indemnités aux clients.
Aujourd'hui nous nous estimons lésés par cette compagnie qui a pignon sur rue et à qui nous avions fait confiance. Preuve en est, l'accord donné par les agences sur la hausse des 85 euros par personne que CroisiEurope nous facturait pour les frais de l'accompagnateur !"
Adriana Minchella : "CroisiEurope nous a trompés. En annonçant qu'il reprenait les activités de Transtours, un certain nombre d'entre nous ont été rassurés et ont immédiatement reprotégé leurs clients chez ce croisiériste."
TM.com - En quoi consiste la tromperie alors ?
AM: "Tout d'abord en nous faisant croire qu'il était un repreneur officiel, ce qui est faux. Nous pensions qu'en protégeant les clients chez CroisiEurope le reste suivrait, notamment l'aérien.
Avoir demandé aux agences de renvoyer une confirmation écrite d'un éventuel report chez Croisieurope a bloqué les agences pour une éventuelle reprotection chez un autre fournisseur et les a, surtout empêchées de prendre une position vis à vis de leurs clients.
Résultat : nous nous retrouvons avec des clients en attente d'un report. Comme la plupart sont sur des vols réguliers nous allons soit être obligés soit de racheter des vols avec une tarification à la hausse, soit de modifier les dates de départ.
L'agence de voyage se retrouve dans les 2 cas pénalisée et dans le dernier elle se retrouve face à une modification substantielle du contrat ce qui permet au client d'annuler et d'exiger une indemnisation."
TM.com - C'était déjà le cas en cas de faillite de Transtours, non ?
AM: "Non, parce que à ce moment là, nous avions encore la possibilité d'annuler sans frais et cela nous permettait de ne pas avoir à reverser d'indemnités aux clients.
Aujourd'hui nous nous estimons lésés par cette compagnie qui a pignon sur rue et à qui nous avions fait confiance. Preuve en est, l'accord donné par les agences sur la hausse des 85 euros par personne que CroisiEurope nous facturait pour les frais de l'accompagnateur !"
CroisiEurope a-t-il confondu vitesse et précipitation en communiquant de manière ambigüe sur la reprise des croisiéristes de Transtours ?