Le camping a bien changé. Autrefois, synonyme d’inconfort, de nuisances sonores et de vacances bas de gamme, il a su redorer son blason. On l’appelle désormais hôtellerie de plein air.
Cette nouvelle expression, qui fleure bon le retour à la nature, a pour objectif d’englober toutes les nouvelles offres proposées, notamment en matière d’habitations légères de loisirs : mobil-home, yourtes et autres bungalows.
Une montée en gamme drainant une nouvelle clientèle, à la recherche de produits de camping plus confortables.
Certains groupes comme Auchan, Carrefour ou encore Fram lui ont fait une place de choix dans leurs brochures.
Cette nouvelle expression, qui fleure bon le retour à la nature, a pour objectif d’englober toutes les nouvelles offres proposées, notamment en matière d’habitations légères de loisirs : mobil-home, yourtes et autres bungalows.
Une montée en gamme drainant une nouvelle clientèle, à la recherche de produits de camping plus confortables.
Certains groupes comme Auchan, Carrefour ou encore Fram lui ont fait une place de choix dans leurs brochures.
Le camping, mal aimé des agences ?
Pourtant, pour Jean-Guy Amat, directeur du camping Le Sérignan et membre du bureau de la fédération d’hôtellerie de plein air du Languedoc Roussillon, la vente des produits camping dans les agences de voyage reste encore marginale.
Non seulement la clientèle n’est pas habituée passer par elles, mais l’offre reste encore trop limitée. Les allotements ne sont pas suffisants pour être commercialisés dans les circuits traditionnels.
« De plus, il n’y a pas vraiment d’intérêt à payer une commission de 15 à 20% pour attirer une clientèle française qui vient déjà d’elle-même l’été ».
Le principal problème de la vente d’hôtellerie de plein air tient à sa nature économique. Car qui dit vacances bon marché, dit petites marges. L’agent ne prend donc pas toujours le temps de le proposer à ses clients.
« C’est un segment difficile » concède Adeline Cannère, responsable presse de Fram, qui propose ce type d’offre dans sa brochure France. « Les agents ne sont pas toujours formés pour vendre ce type de produits ».
Non seulement la clientèle n’est pas habituée passer par elles, mais l’offre reste encore trop limitée. Les allotements ne sont pas suffisants pour être commercialisés dans les circuits traditionnels.
« De plus, il n’y a pas vraiment d’intérêt à payer une commission de 15 à 20% pour attirer une clientèle française qui vient déjà d’elle-même l’été ».
Le principal problème de la vente d’hôtellerie de plein air tient à sa nature économique. Car qui dit vacances bon marché, dit petites marges. L’agent ne prend donc pas toujours le temps de le proposer à ses clients.
« C’est un segment difficile » concède Adeline Cannère, responsable presse de Fram, qui propose ce type d’offre dans sa brochure France. « Les agents ne sont pas toujours formés pour vendre ce type de produits ».
Un développement à ne pas négliger
Pourtant, le segment est en forte progression. Chez Voyages Auchan, les ventes ont augmenté de 20% en 2009, et le CA de 7%.
« Représentant seulement 5 % de notre CA, ce n’est pas une source de profit essentiel pour nous » estime Frédéric Sainte Marie, directeur des Voyages Auchan. « Mais cela nous apporte une bonne image, celle des vacances en familles».
Les familles, la clientèle éternelle des campings. Actuellement, ils correspondent parfaitement à leurs désirs de retour à des valeurs essentielles proches de la nature, à des vacances simples et à petits prix. Un argument marketing non négligeable en ces temps de crise.
Mais Frédéric Sainte Marie voit encore plus loin. « Les ventes d’hôtellerie de plein air peuvent nous permettre de recruter une nouvelle clientèle qui demain passera peut-être à un autre produit plus rémunérateur .»
« Représentant seulement 5 % de notre CA, ce n’est pas une source de profit essentiel pour nous » estime Frédéric Sainte Marie, directeur des Voyages Auchan. « Mais cela nous apporte une bonne image, celle des vacances en familles».
Les familles, la clientèle éternelle des campings. Actuellement, ils correspondent parfaitement à leurs désirs de retour à des valeurs essentielles proches de la nature, à des vacances simples et à petits prix. Un argument marketing non négligeable en ces temps de crise.
Mais Frédéric Sainte Marie voit encore plus loin. « Les ventes d’hôtellerie de plein air peuvent nous permettre de recruter une nouvelle clientèle qui demain passera peut-être à un autre produit plus rémunérateur .»